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Iloonoyeil
27 abonnés
227 critiques
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4,5
Publiée le 17 octobre 2024
Bonjour tout le monde, Excellente œuvre cinématographique sur les horreurs de la dictature militaire en Birmanie. John Boorman est un cinéaste visionnaire et précis. Voilà un film intéressant et dont le message est toujours d'actualité. Cordialement. Gérard Michel
Après un traumatisme familial, Une jeune américaine part faire un voyage en Asie, elle se retrouve bloquée en Birmanie et va découvrir un conflit totalement ignoré par la communauté internationale. A Rangoon au détour d'une rue et d'une agitation suite à un rassemblement, elle va découvrir cette femme Aung San Suu Kyi, une porte-parole pour la démocratie qui s'oppose au totalitarisme de ce pays. Le peuple manifeste contre cette dictature, et la jeune américaine va se retrouver témoin de ce conflit, elle et son guide vont devoir s'enfuir dans la jungle car pourchassés par l'armée. Dans l'histoire du film nous sommes à la fin des années 80 et ce film sensibilise les gens sur ce que subit le peuple Birman. Sélectionné en 1995 pour Cannes ce film nous touche; sûrement réalisé sous l'effet de l'obtention du prix Nobel de la paix en 1991 par Aung San Suu Kyi. Nous sommes aussi dans des contrés Bouddhistes, son guide assez âgé et ancien professeur va par sa sagesse l'aider à surmonter son traumatisme, on découvre aussi par cette amitié une partie de la philosophie asiatique. Boorman filme de Beaux paysages lissés par une musique traditionnelle, un récit plus que prenant.
Sur le schéma classique de la petite histoire dans la grande Histoire, un long-métrage qui dresse un portrait vibrant, émouvant de la Birmanie et qui en trouve encore, assez paradoxalement, un écho aujourd'hui. Ma sixième incursion dans la filmographie de John Boorman pour un long-métrage à mi-chemin entre "L'année de tous les dangers" de Peter Weir pour sa description d'une dictature dans un pays d'Extrême-Orient et "La cité de la joie" avec Patrick Swayze pour la quête initiatique d'un médecin désemparé dans un pays exotique. De superbes plans naturalistes dans de somptueux décors végétaux qui accentuent une certaine candeur, voire même une surprenante naïveté manichéenne dans les rapports humains sans pour autant que cela dénature l'oeuvre. Une mise en scène sans fioritures, peut-être la prestation la plus puissante de Rosanna Arquette. Un long-métrage magnifique, touchant. A mon sens, un chef d'oeuvre.
Fuyant un drame personnel, une femme, interprétée avec conviction par Patricia Arquette, se retrouve face à celui vécu par le peuple birman, victime de la junte militaire. Sans décrier la légitimité de son film, ni son honorable intention, John Boorman n’arrive que rarement à nous ébranler, faute de force et de puissance, échouant là où avait notamment réussit Roland Joffé avec « La Déchirure ».
C'est un film d'action assez haletant, avec beaucoup d'aspects hollywoodiens, et qui met en scène des événements contemporains. Cela reste une vraie fiction mais ancrée dans des faits politiques qui se sont réellement passés. John Boorman a été critiqué à l'époque pour avoir justement fait de Rangoon un film d'action à l'américaine. Mais au contraire, Rangoon s'inscrit parfaitement dans ses thèmes favoris. John Boorman a ainsi réussi à faire de Rangoon un film à la fois spectaculaire et personnel, en parfait accord avec sa filmographie.
C’est l’histoire d’une femme médecin dont le mari et le fils ont été assassinés et qui part en vacances avec sa sœur et son mari en Birmanie. Elle est repérée par la police car elle assiste à une manifestation menée par le leader de l’opposition, Aung San Suu Kyi. Ayant perdu son passeport américain, elle ne peut repartir aux Etats-Unis avec sa sœur et son beau-frère. Elle retourne à l’ambassade des Etats-Unis pour obtenir un nouveau passeport... Superbe film où Boorman mêle suspense, aventures et film politique. C’est l’un des premiers (en 1995, c’est-à-dire l’année où Aung San Suu Kyi a reçu le prix Nobel de la Paix) qui a dénoncé la dictature militaire birmane. Depuis, peu de films ont parlé de ce pays, à part « The lady » de Luc Besson en 2011 soit 16 ans après.
C'est l'histoire d'un peuple BRAVE et plein de courage INCROYABLE !!!!! Vu aux travers les yeux d'une Patricia ARQUETTE divine comme jamais! Ce film est pleins de douleurs de peine, mais surtout d'espoir et de bonneté. Et je ne suporte pas les gens qui jugent un film par son réalisateur ou ce qu'il a fait dans le passé, c'est une oeuvre unique, et de surquoi traite d'un massacre à vu sur une population désarmé et qui ne cherche que la paix et le bonheur aux siens, ...et que tout le monde à oublié que celà ne s'est passé il y a juste 17 ans, et qu'en 2005 subissait encore de l'oprétion intrusive grave, telque affiché les photos des habitants d'une maison.... je vous laisse deviner leur sort s'il y a manquement..... et avec tout ça tout le monde s'en fout éperdument du sort de ce peuple, à part se film!
Le cinéma de John Boorman a ses thèmes récurrents comme la nature, la perte d’un enfant, la quête de rédemption… On les retrouve ici dans un contexte dramatique, celui de la Birmanie des années quatre-vingt et des exactions horribles commises par une junte criminelle se livrant à un massacre aveugle de la population opprimée. Le récit est fluide et sensible, exposant la trajectoire d’une Américaine très honnêtement interprétée par Patricia Arquette qui se trouve bien malgré elle mêlée à ce drame après un autre qui a touché sa famille. Boorman nous donne une vision à la fois personnelle et classique de cette tranche d’histoire sombre et en profite comme toujours pour filmer quelques paysages admirables hélas gâchés par la folie des hommes. Un film qui n’est certes pas un chef-d’œuvre (il manque de puissance et d’unité) mais courageux et efficace.
En reprenant à son compte l'histoire vraie d'une touriste américaine qui n'a pas pu rentrer de Birmanie au moment où la dictature militaire s'intensifiait, J. Boorman signe un classique du film d'aventures, un pamphlet humaniste et un magnifique portrait de femme(s). Dirigeant de main de maître une P. Arquette magnifique, le cinéaste dresse aussi le portrait d'un pays fermé et en proie à une insupportable dictature. C'est bien sûr très partisan mais comment défendre le régime birman ? Il faut aussi se replacer dans le contexte et savoir qu'à l'époque du film, à peu près tout le monde se moquait de ce qui se passait dans ce petit pays. La 2ème partie du film, qui tire vers le survival, est un enchaînement de séquences assez dures et d'autres plus intimistes et bouleversantes, avec des scènes de foule d'une maîtrise technique inouïe et remarquablement mises en scène. Bref, un excellent film du genre, efficace de par son propos asséné avec force et conviction mais aussi grâce aux différents talents qui y participent. D'autres critiques sur
John Boorman est un réalisateur très talentueux pour ce qui est de filmer l'homme dans la nature, ou plutôt ici la femme, et il l'avait déjà magistralement montré dans "Délivrance" ; par contre pour ce qui est de connaître l'être humain et de le placer dans un contexte politique, il a toujours été assez naïf, et "Rangoon" a tendance à être une des meilleures preuves de cela. Le cinéaste n'évite pas non plus certaines autres lourdeurs ; les flash-back au début n'étaient pas franchement nécessaires, un peu de sobriété n'aurait pas fait de mal... Enfin si on arrive à oublier le côté candide de l'oeuvre, on peut apprécier souvent son visuel et les scènes où les personnages sont vraiment plongés en pleine nature ainsi que la belle interprétation de Patricia Arquette.
Il passait sur TCM, j'ai rapidement accroché sans pouvoir décrocher. Sans être une super production, c'est un bon moment de détente. Enfin si voir des gens se faire massacrer peut vous détendre. L'on suit la trajectoire d'un femme au coeur blessée, qui découvre que d'autres souffrent aussi...
La junte birmane dans la ligne de mire hollywoodienne, avec Aung San Suu Kyi en personnage inspirateur d'affranchissement pour l'héroïne. On est loin des réussites telles que "La déchirure", et pour cause. L'histoire a beaucoup moins d'ampleur: un trauma initial, une vie brisée, la rédemption face à l'injustice, l'horreur du conflit... Les poncifs du genre sont bel et bien recyclés sans imagination. Mais la vigueur de Patricia Arquette finit par convaincre. Si son personnage claironne haut et fort face aux généraux 'I am american' c'est justement par arrogance et ignorance. Ignorance de ce qui se joue loin de chez elle, arrogance de la puissance du pays auquel elle appartient. Elle prend conscience de tout cela et finit par s'investir corps et âmes pas pour sauver la planète ou jouer aux héros, mais pour aider ce qui peut l'être tout simplement. Une façon pour Boorman de s'adresser à son pays ? Peut-être bien. En tout cas, on ne peut qu'honorer son désir de parler de ce pays, de ce qu'il subit depuis tout ce temps. C'est naïf, mais il a le mérite d'exister.
On connait tous les films du genre "Blood Diamond" ou "John Rambo", mais celui-ci, alors qu'il est dix fois mieux que les deux autres, on en parle pas, et c'est franchement dommage, car c'est un chef-d'oeuvre réalisé par le réalisateur de Délivrance, John Boorman. Patricia arquette est excellente, son rôle est a été sa meilleur prestation après celle de "True Romance", c'est un film à voir pour sa beauté vu à travers la vie et ses souffrances.
Si la dénonciation est bien sûr exposée et traitée ici, de grosse lacunes sur l'interprétation et la mise en scène. On croirait voir un film des années 80 tellement les erreurs d'attitudes, de plans et autres paraissent relevés de l'amateurisme. Arquette semble se débattre seule dans ses sables glissants. Desservi également que ce soit une fiction mais n'enlevant pas le drame qui s'est (et se) joué en Birmanie. 1.5/5 juste pour le fond du scénario !!!