Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shawn777
585 abonnés
3 469 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 décembre 2018
Enfin j'ai réussi à trouver la première version de 1974 et réalisée par Bob Clark ! Je ne trouvais effectivement jusqu'à maintenant uniquement le remake de 2006 (que je n'ai, dans le coup, pas encore vu) mais la version originale me tenais beaucoup à cœur car c'est un des piliers du slasher ! Malgré tout, pour la petite anecdote personnelle, je ne le considère pas comme le véritable premier slasher mais celui qui en installe les principaux codes pour les décennies suivantes. Malgré tout, je n'en attendais pas grand chose non plus, surtout au vu des notes qui sont bonnes mais sans plus. Et bien mon avis est plus ou moins le même, il reste dans l'ensemble plutôt bon mais sans plus. Un psychopathe s'amuse d'abord à terroriser des jeunes étudiantes au téléphone avant de passer ensuite à l'acte. Déjà avec un synopsis comme celui-ci, nous sommes clairement dans le genre du slasher que Wes Craven a d'ailleurs repris dans la scène d'introduction de son célèbre "Scream". Le scénario n'est pas trop mal construit, malgré tout, je trouve qu'il y a beaucoup de passages à vide et surtout des scènes pas très intéressantes. On s'attarde beaucoup plus (trop ?) sur la vie personnelle des victimes, ce qui aurait pu être intéressant mais qui n'a pas vraiment sa place ici. Il faudra attendre "Halloween" de John Carpenter pour avoir un slasher réellement consacré à son boogeyman. Je trouve en effet ici que le film ne se focalise pas assez sur son tueur, il passe même presque au second plan alors que pourtant, on remarquait bien au travers de ses "conversions" téléphoniques qu'il y avait assez de matière pour en faire de très bonnes choses. Les meurtres sont quant à eux assez timides car il n'y en a que deux que nous voyons réellement mais j'avoue qu'il sont bien faits, surtout le premier. On voit également que nous sommes à une époque ultra-conservatrice, les victimes étant des femmes qui aiment boire et avoir des relations sexuelles. Du côté des acteurs, ils sont dans l'ensemble assez bons, notamment Olivia Hussey et Margot Kidder. "Black Christmas" est donc un incontournable dans le genre du slasher mais qui n’approfondis malheureusement pas assez les choses.
Ce premier slasher est une pure merveille surtout dans sa mise en scène. Cette caméra subjective avec en bruit de fond la respiration du tueur nous met dans la peau de ce psychopate. La mise en scène est très efficace, le specateur se trouve dans la position où il veut savoir qui est le tueur puisque on ne voit jamais son visage lorsqu'il commet ses crimes même si l'on sait qui il est. C'est donc un très bon début pour le cinéma d'horreur.
Premier slasher de l’histoire du cinéma, Black Christmas est un conte de noël plutôt sanglant, qui ne laissera aucun répit à son spectateur.
Des jeunes femmes faisant parties d’une confrérie universitaire passent les vacances de Noël ensemble. Le groupe reçoit d’étranges appels téléphoniques, les jeunes femmes, qui semblent au départ s’en amuser, ne se doutent pas une seconde que l’auteur de ces appels n’est pas très loin…
Black Christmas est un film d’horreur hors du commun, c’est même le premier film de genre dont l’histoire se déroule pendant les fêtes de fin d’année. Drôle de saison pour y perpétuer des meurtres… La saison où la chaleur et la solidarité demeurent, ne devient plus qu’un nouveau moment pour se faire attaquer par un psychopathe.
Bob Clark réunit tous les ingrédients pour nous faire frémir : Les plans en caméra subjective, les bruitages et les sons qui nous donnent des sueurs froides, tout en y mettant un bon nombre de moments cocasses pour laisser au spectateur le temps de reprendre ses esprits (pour mieux les chambouler de nouveau).
Avec ce film, Bob Clark détruit les principes originaux des films d’horreur. Oubliez les nuits d’halloween pour faire peur, ne jouez pas sur la surprise, mais sur la tension. Black Christmas effraye en montrant bien avant l’action ce qu’il va se passer. L’empathie envers les personnages sont là, surtout lorsqu’on sait ce qu’il va les attendre.
Ce film a inspiré bon nombre d’autre film de ce genre. Halloween qui fut réalisé 4 ans après le film de Clark. Scream s’est également inspiré de ce film rien qu’en reprenant le prénom de « Billy » pour son tueur et l’une des scènes ressemble plan par plan au premier plan du film par Wes Craven. (On pourrait même dire qu’un plan de SCREAM 4 ressemble trait pour trait à un plan du film)
Black Christmas est au slasher ce qu’était Chaplin au cinéma muet. Dommage que le remake soit un navet qui ne reprend l’essence du film original.
Bien plus que de poser les bases solides d'un genre à la peau dure (le slasher), Bob Clark surprend beaucoup plus par sa mise en scène très baroque, presque giallesque, jusqu'à un final des plus glaçants. Black Christmas vous marquera donc bien plus avec ses images qu'avec son histoire même si paradoxalement, c'est cette dernière qui influencera durablement le cinéma d'horreur.
Quatre ans avant Halloween, il y a eu Black Christmas. On pouvait regarder à travers les yeux du tueur, on entendait son souffle rauque traverser les couloirs, on assistait, transformés en voyeurs de l’horreur, au méticuleux massacre d’étudiantes un soir de fête nationale. Malgré ces innovations et un certain succès en salles, peu se souviennent encore de cet initiateur, slasher avant l’heure qui en inspirera tant derrière lui. Bob Clark n’a peut-être pas eu la carrière qu’il mérite. Il a dû suivre d’un œil morne l’avènement des Craven, Carpenter et Hooper, lui qui devra se suffire d’un retour par le rire gentillet : Porky, A Christmas story, c’est vraiment trop injuste. Alors certes, il n’a pas le talent de ses rivaux pour construire une histoire, pour transformer un script en machine à frissons. Mais il a ses propres armes : les dialogues bien écrits, teintés de la liberté de mœurs en vigueur, parfois drôles, souvent réalistes, échangés par des acteurs crédibles et pour mesdemoiselles, très jolies. Ce n’est pas rien, et c’est bien assez pour se laisser aller à cette courte esquisse annonciatrice d’un genre.
Premier slasher moderne mettant en place toutes les caractéristiques du genre qui seront reprises à plus ou moins bon escient à partir de la fin des années 70, "Black Christmas" est aujourd'hui un film malheureusement totalement méconnu du grand public. Des jeunes étudiantes, plutôt vulgaires, chaperonnées par une intendante ivrogne, vivent dans une grande maison (on se croirait presque dans un bordel) où elles reçoivent des appels... un peu grossiers. Si la première demi-heure du film a des allures de comédie un peu vulgaire, la tension ne manque pas de progresser tout au long du film. Forcément influencé par "Psychose" (le dédoublement de la personnalité du tueur, des corps enrubannés dans des sortes de rideaux de douche...), le film est traversé par l'ombre d'Hitchcock : Bob Clark nous montre dès le début ce qui se passe dans le grenier, et joue ainsi sur le suspense et non sur la surprise. En découle un intéressant conflit de points de vue : on a celui des victimes, et celui du réalisateur, tellement en avance sur elles qu'il nous propose même le subjectif du tueur. Le travail sur le son est également remarquable, avec ses bruitages inquiétants et ses terrifiants appels téléphoniques, d'ailleurs bien plus effrayants que les scènes de meurtres. Le film ne manque enfin pas d'ironie à l'égard des policiers, qui du rigolard à l'idiot agressif, sont tous d'une incompétence consternante. Il est temps de replacer "Black Christmas" à sa place, parmi les meilleurs films d'horreur des années 70.
Bien sûr aujourd'hui ce film a beaucoup vieilli mais il ne faut pas oublier qu'il s agit du tout premier slasher de l histoire du cinéma. La réalisation est parfaite et audacieuse pour l epoque ce n'est pas pour rien non plus que Carpenter s est inspiré pour son Halloween. L ouverture est un exemple pour tout jeune cinéaste qui souhaite faire ce genre de film . Bien plus abouti que certains produits aujourd'hui.
La base du slasher ! Bien avant le Halloween de John Carpenter, ce petit bijou venu tout droit du Canada est le parfait exemple du slasher à l'ancienne, bien proche du giallo italien : une maison isolée, de jeunes étudiantes, un tueur invisible et des meurtres à gogo. L'interprétation est sans faille (excellente Margot Kidder), la musique de Noël oppressante, véritable paradoxe avec le suspense grandissant, les meurtres très bien réalisés... Si vous trouvez ce film désormais rare, oubliez les préjugés et visionnez-le, vous ne le regretterez pas.
Black Christmas est un film, qui au-delà de l'aspect novateur et précurseur du genre slasher movie, n'a pas grand chose de très intéressant à offrir. Le film ne perd pas de temps et démarre directement avec l'entrée du meurtrier dans la maison des victimes de l'histoire (qu'on a du coup pas le temps de connaître et auxquelles on se s'attache pas) et la première victime arrive au bout de 10 minutes. Malheureusement, les crimes sont peu palpitants et bien moins inspirés que ne le seront ceux des films Vendredi 13 ou Halloween qui sortiront quelques années plus tard, bien qu'on puisse supposer que ce soient ces derniers qui aient été inspirés par Black Christmas dans leur forme (le point de vue du tueur dont on ne vois jamais le visage, une recherche du spectaculaire et de l'originalité dans la mort des victimes). C'est surprenant d'ailleurs que ce film ait eu un succès très relatif par rapport aux franchises Vendredi 13 et Halloween tant il a créé les codes qui feront le succès du slasher movie. On pourrait également reprocher comme défaut le fait que le meurtrier n'est pas particulièrement charismatique (même si on ne sait que peu de choses le concernant, le mystère autour de son identité n'a pas beaucoup d'intérêt). L'intrigue, d'une manière général n'est pas très intéressante non plus. Même si l'idée d'avoir le meurtrier qui fait du harcèlement téléphonique à partir du propre grenier des victimes est plutôt maline (dommage que le réalisateur la dévoile aux yeux des spectateurs dès la première scène). C'est le vrai bon point, l'idée originale qui fait que le film sort du lot, car finalement le reste est devenu assez classique et consensuel dans le registre horrifique. spoiler: En revanche, la dernière scène d'attaque est elle, très réussie sur le plan de la tension. Elle relève clairement le niveau du film. Au final, on peut apprécier le film pour ce qu'il a apporté à l'industrie du cinéma d'horreur mais forcé de reconnaître qu'aujourd'hui, ce n'est pas le film d'horreur le plus fascinant des années 70.
Un très bon slasher (je ne pense pas que ce soit le premier car c'est plus difficile d'établir une date de naissance pour ce genre) qui est réellement prenant. Tout le long du film on ne sait où se trouve ce tueur sadique qui s'en prend à la gente féminine (pourrait en faire un giallo) . L'intrigue est bonne, et l'atmosphère etouffante car on quitte tres peu la fraternité, sorte de huits clos effrayant. Pour les amateur de genre comme moi il est donc tout à fait louable et à sans aucun doute influencé une genration de realisateur de films d'horreur/epouvante et de thrillers horrifiques. Petit defaut : encore trop de longueurs qui viennent gâcher le tempo et un petit manque de scenes d'horreurs (la censure devait tourner à plein regime) ce qui fait qu'on peut rester un peu sur sa faim. Je crois d'ailleurs qu'il n'y a pas beaucoup de meurtre et que tout repose sur l'incertitude et l'atmosphère inquiétante. Finalement un thriller horrifique canadien plutot réussi, surtout pour cette fin incroyable que j'ai trouvé géniale.
C’est vraiment bien comme film. Le scénario prend le temps de poser un contexte ainsi qu’une ambiance, et on a également le temps de s’attacher aux personnages malgré la courte durée du film. Le récit, dans son ensemble, est intéressant, et crédible. La mise en scène est bien sympa, en particulier les séquences qui présentent un assassinat : c’est-à-dire que nous voyons que très peu le meurtrier, sinon nous suivons son point de vue lors des meurtres. Je conseille ce film, en tant que premier slasher, et en tant que classique assez méconnu.
Black Christmas, qu’on peut considérer comme un précurseur du slasher, m’a moyennement convaincu. Pour le scénario, bon c’est pas forcément le point fort et ça n’a jamais vraiment été celui du genre en général, mais disons qu’il tient plutôt la route et perd parfois le spectateur habilement. J’ai surtout trouvé que ce film manquait d’une véritable ambiance. Peu de tension au final pour un film qui se veut tendu, et je trouve que pour un film qui se base sur l’incertitude, il manque une atmosphère étouffante, c‘est pas des coups de téléphone avec un gugusse qui couine qui va me faire ressentir de la tension personnellement. Après je dirais qu’un point de vue technique c’est loin d’être mal. Certains passages sont même bien trouvés, je pense à ceux en vue subjective notamment, et la mise en scène dans sa globalité reste correcte. Pour les acteurs, bon c’est pas du top niveau, mais ceux-ci restent convaincants, et le fait de voir un Keir Dullea (Rappelez-vous… Dave Bowman dans 2001!) chevelu en mode hippie vaut le coup d’œil :hap: . Donc dans sa globalité, je dirais que Black Christmas reste banal, peu angoissant, souffre d’un léger manque de rythme (même si on s’emmerde jamais) et est par moments peu crédible, mais au final on a un très honnête divertissement, avec des acteurs convaincants et la fin est bien trouvée. Un film, somme toute, très correct qui aurait gagné en puissance avec une ambiance digne de ce nom
Quelle bonne surprise de voir que l'on peut combiner à la fois la comédie et le film d'horreur! Ce long-métrage est élaboré de façon à fournir un plaisir constant au spectateur grâce à des dialogues souvent très drôles et à des descriptions de personnalités complètement déjantées. Ici, c'est bien un slasher mais c'est surtout une comédie noire! Le film présente les policiers comme des idiots qui passent leur temps à blaguer et à rassurer des personnes qui déplorent la perte de l'un de leurs proches. Le réalisateur montre les filles du pensionnat comme des personnes qui songent à fêter Noël en picolant et en cherchant l'amour mais qui trouveront une finalité qu'elles n'avaient pas prévue. Le film, outre ses airs de comédie trouve son intérêt dans les appels incessants et obscènes d'un homme qui a apparemment perdu tout sens de la réalité et de sa jouissance. Le film devient stressant dès lors que la police se trouve impuissante face à cet homme non pas parce qu'il est plus malin mais parce que les cadavres de ses victimes sont introuvables. Bob Clark distille une intrigue fortement riche en rebondissements et veut dévoiler l'identité du meurtrier pour que le spectateur s'incarne dans la logique du film pour encore plus le surprendre lors du final. Le film possède de très bons atouts, un scénario très riche et très dense, de bons interprètes et surtout des actrices charmantes à qui l'on voudrait tout faire sauf à les tuer. La réaliation est sobre dans la mesure où le réalisateur, au contraire de Dario Argento, lui-même le plus grand spécialiste de thrillers horrifiques, ne montre pas les meurtres explicitement et n'abuse donc pas de grandes doses d'hémoglobine. Le film est réussi dans le maintien d'un suspense haletant qui laisse le spectateur s'interroger sur la véritable identité du meurtrier. Un film qui laisse sur sa faim? Non. Un film qui oblige le spectateur à le revoir pour cerner le détail qui permet de déterminer qui tue. Au final, un très bon divertissement.