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    Black Christmas
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    3,5
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    78 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2011
    Evreste du slasher movie,même plus de 30 ans après sa sortie Black chrismas reste d'une inventivité et d'une modernité incroyable.un film matriciel qui aura influencé toute une génération a venir .
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Souvent considéré comme le « slasher » originel, « Black Christmas » ressemble pourtant peu à l'idée que l'on peut avoir du genre aujourd'hui. Sur un scénario plutôt minimaliste, Bob Clark construit un suspense aussi habile qu'original, en grande partie dû à la qualité de sa mise en scène, étonnamment élégante (dont un fort joli usage du plan-séquence), utilisant intelligemment son petit budget, notamment à travers cette photographie très sombre et le choix d'un récit souvent nocturne faisant son effet. Sans être très développés, les personnages sont solidement caractérisés, avec un minimum de personnalité pour chacun, si bien que nous nous impliquons un minimum dans leur parcours. Peu ou pas d'effets grand-guignolesques et une violence souvent suggérée, hors-champ, où l'angoisse vient avant tout de ces appels anxiogènes, laissant deviner un tueur schizophrène particulièrement dérangé, évoquant une vraie filiation avec « Terreur sur la ligne », réalisé cinq ans plus tard. Interprétation homogène et correcte, dont le charmant trio Olivia Hussey- Margot Kidder - Andrea Martin, sans oublier Keir « 2001 » Dullea ou John Saxon, pas mal en flic local et (relativement) compétent. Enfin, s'il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que les coups de fil venaient directement de la maison, le rebondissement final, subtilement amené, est en revanche plutôt inattendu. Un pionnier, donc, mais surtout un modèle du genre, tant ses nombreux héritiers ne réussiront que rarement à faire aussi bien. Comme quoi, même dans le « gore » on peut être subtil...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2021
    A l’approche des fêtes de Noël, un groupe de jeunes femmes faisant partie d’une sororité reçoivent de mystérieux & inquiétants coups de téléphone de la part d’un malade schizophrène.

    Black Christmas (1974) est vraisemblablement le premier film d’horreur à poser les bases de ce qui deviendra un genre à part entière, à savoir « le slasher », et ce, quelques années avant que John Carpenter ne le propulse sur le devant de la scène avec ce qui deviendra un classique du genre, le premier volet de la franchise Halloween : La Nuit des Masques (1978). Inspirant par la suite bon nombre de cinéastes, dont les plus évidents sont Fred Walton avec Terreur Sur La Ligne (1979) et Wes Craven avec Scream (1996).

    Bob Clark (Les P'tits génies 2 - 2004) nous donne à voir les prémices de ce qui donneront les codes du slasher. C’est en cela que le film est intéressant à voir près de 50ans après et surtout, après la vague de slashers entre les années 80 & 90. L’originalité du film réside principalement dans le fait qu’à aucun moment, nous ne verront le tueur en série. Le réalisateur prenant un malin plaisir à ne jamais le dévoiler, sauf à de rares moments, laissant apparaître une main, un œil, … La caméra subjective remplace donc le psychopathe qui nous donne à voir des mises à mort comme si nous étions à la place du tueur, donnant lieu à une brillante séquence avec une statue en cristal, ne laissant que peu d’espoir à la pauvre Margot Kidder (Sœurs de sang - 1973). Nul doute que le réalisateur s’est inspiré des giallos pour mettre en scène son film d’horreur.

    Méconnu du grand public et injustement boudé à sa sortie en salles, Black Christmas (1974) pose les jalons d’un nouveau genre et n’a rien perdu de sa superbe après tant d’années. La mise en scène nous réserve bon nombre de surprises, avec cette atmosphère angoissante, les innombrables appels téléphoniques obscènes du tueur et le fameux plan redoutable de l’œil caché derrière la porte, force est de constater que ce film est encore et toujours diablement efficace. Et que dire de ce générique de fin particulièrement savoureux où la caméra s’extirpe paisiblement de la maison pour qu’une fois à l’extérieur de celle-ci, on entende retentir retentir la sonnerie du téléphone.

    Par la suite, deux remakes verront le jour, le 1er réalisé par Glen Morgan en 2006 (sous forme de préquel) et le 2ème réalisé par Sophia Takal en 2019.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2020
    On le sait, c’est John Carpenter qui a popularisé le « slasher » avec l’énorme succès que fut « Halloween » en 1978. Par ses partis pris narratifs et de mise en scène ainsi que par la musique hypnotique et lancinante qu’il a lui-même composée, il définit les codes du « slasher » et dessine la gestuelle du « boogeyman ». Mais quatre ans avant lui, un jeune réalisateur américain déjà influencé par George A. Romero et ses morts-vivants va se déporter au Canada pour réaliser ce qui sera en réalité le film séminal du « slasher ». Le réalisateur se nomme Bob Clark et son film a pour titre « Black Christmas ». Tout ce que John Carpenter parera de son esthétique si particulière est déjà présent dans cette série B particulièrement réussie et désormais devenue culte. Dans un pensionnat de jeunes étudiantes à la veille de Noël, un serial killer sème la terreur. Bob Clark distille en entame une ambiance potache et plutôt bon enfant qu’il conservera tout au long de son film pour l’utiliser en contraste avec la mort qui rôde dans le pensionnat. Là se situe la grande différence avec l’approche de John Carpenter qui ne relâche jamais complétement la pression, la présence du tueur étant omniprésente même absent de l’écran. Pas de fausse piste non plus avec un suspect potentiel. Michael Myers, le tueur de la nuit d’Halloween qui terrorise la petite ville d’Haddonfield est le mal incarné. Si l’on détecte assez facilement le supplément d’âme d’« Halloween » dans sa capacité à terroriser le spectateur, « Black Christmas » remplit parfaitement sa fonction tout en offrant une psychologie des personnages un peu plus élaborée. John Carpenter s’intéresse lui essentiellement à Laurie Strode la baby-sitter interprétée par Jamie Lee Curtis qui sera la première scream queen d’un genre qui sera très vite exploité jusqu’à plus soif. Les autres personnages ne sont que en réalité que des artefacts. Certains des effets utilisés par Bob Clark comme les plans subjectifs à travers les yeux du tueur (William Wyler y avait déjà eu recours en 1964 dans « L’obsédé »), seront repris par John Carpenter. En revanche, spoiler: l’idée de ne jamais montrer le « boogeyman » tout à la fois ouverte et inquiétante sera laissée de côté
    . On constate donc que si les emprunts ont été nombreux, ils sont utilisés à dessein par Carpenter pour créer un environnement original. Si le spectateur averti sera fatalement amené à faire des comparaisons en visionnant « Black Christmas », il pourra bien sûr y prendre plaisir grâce aux qualités intrinsèques d’un film garni d’une panoplie d’acteurs très convaincants au premier rang desquels Olivia Hussey, John Saxon ou Margot Kidder. En conclusion, il reste malgré tout curieux de constater que « Black Christmas » doit son statut de film culte (il a déjà fait l’objet de deux remakes) à un film lui étant postérieur qui a su en sublimer les trouvailles.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Intéressons-nous au sous-genre que John Carpenter et Wes Craven ont définitivement imposé aux yeux de tous, le slasher. En gros, le canevas est simple : un psychopathe, une arme blanche, des jeunes gens. De la tension, du sang et pas mal de sursauts ; cocktail idéal pour soirée mortelle.
    Big John et le Sultan du Slash ont plus que largement comblé les attentes de spectateurs en mal de sensations fortes.
    La meilleure façon de mesurer l'influence d'Halloween, Freddy ou Scream, c'est encore de lister les cinéastes qui vont en remettre des bouts dans leurs films, de Tarantino à Sam Raimi, de beaux morceaux chez Alexandre Aja ou David Robert Mitchell ou encore Eli Roth. Et là, on ne parle que des plus évidents. Par corollaire, on cherchera évidemment à remonter le fil en se demandant quel film a pu inspirer les deux pères du slasher. La réponse tombe comme un couperet, elle tient en deux mots : Black Christmas.

    Aussi éclectique soit-elle, la carrière du réalisateur Bob Clark restera à jamais rattachée à ce qu'on pose souvent comme le film-matrice d'un genre en devenir. En 94 minutes chrono, le cinéaste précurseur livre clé en main l'une des meilleures synthèses de la terreur en barre. Coup sur coup, le long-métrage fixe les règles du jeu et remporte la partie avec la force de l'évidence. Clark a compris que la réussite tenait à deux choses, le rythme et l'atmosphère. Le metteur en scène investit le regard de l'antagoniste pour rappeler son omniscience et sélectionne un lieu de convivialité (un pensionnat pour jeunes filles) pour le transformer en lieu hanté. Par de simples vues subjectives, un jeu sur le second-plan (ombres, silhouette), et un pari sur le hors-champ, Black Christmas fait travailler l'imagination de son spectateur.
    Les meurtres importent moins (ces séquences sont d'ailleurs les plus datées) que cette horlogerie stridente qui use les nerfs. Il y aura bien quelques traces d'humour, mais l'idée générale c'est de vous embarquer à bord d'un train fantôme qui va maintenir la pression de la première à la dernière minute. En parallèle, ce quasi huis-clos instaure déjà les femmes fortes en pleine rébellion face à un ordre patriarcal oppressif (le papa frigide, le petit-ami intrusif...et le tueur). Les transformations s'amorçaient à peine - le droit à l'avortement fut voté un an avant (1973) - ce qui fait rend l'œuvre doublement symbolique.
    L'impact du film fut énorme, c'est flagrant surtout quand on le découvre après ses nombreux héritiers. John Carpenter assumait fièrement la promiscuité dans Halloween, Wes Craven piochera allégrement dedans pour Les Griffes de la Nuit (John Saxon crédité au casting) et Scream (le harcèlement téléphonique). Bob Clark ne bénéficie pas de la même aura que ses successeurs, le modèle a même été dépassé en notoriété par ses glorieux rejetons. Pourtant, on a tout à gagner à (re)découvrir cette référence absolue du slasher.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2024
    J'ose à peine imaginer la frousse des gens à l'époque en voyant ce film. Super film d'épouvante / horrifique avec un bon casting et une ambiance bien inquiétante comme on les aime.
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Film horrifique canadien, réalisé par Bob Clark, Black Christmas est un très bon long-métrage. L'histoire se déroule pendant la période de Noël, dans une résidence étudiante de filles où quelques-unes des pensionnaires ne partent pas rejoindre leurs familles respectives pour les fêtes et restent sur place. Lors d'une soirée, de sordides appels téléphoniques anonymes troublent leur quiétude. Cette intrigue s'avère particulièrement prenante à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. L'intrigue nous plonge immédiatement dans son climat préoccupant et nous tient en haleine le temps d'une nuit d'horreur pour ces jeunes femmes. Si le rythme se veut posé, il n'est pas ennuyant une seule seconde tant cette série de meurtres perpétrée par un mystérieux et dangereux pervers prenant plaisir à terrifier ses proies est absorbant, tout comme la traque policière qui en découle pout tenter de le coincer. Ces meurtres violents donnent lieu à quelques scènes et images marquantes. L'atmosphère sombre et angoissante donne vraiment des frissons, surtout qu'on ne sait pas où rode le tueur. L'ensemble est porté par des personnages appréciables interprétés par une distribution convaincante comportant Olivia Hussey en femme apeurée, Keir Dullea, Margot Kidder, John Saxon, ou encore Andrea Martin. Tous ces individus entretiennent des rapports de crainte face à cette menace invisible. Des échanges soutenus par des cris et des appels téléphoniques aussi obscènes qu'inquiétants. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain se veut qualitative. Sa mise en scène est appliquée et l'utilisation d'une vue subjective pour montrer la perspective du maniaque est franchement judicieuse et sacrément immersive. De plus, l'environnement avec cette maison isolée décorée pendant cette période de l'année d'ordinaire festive sont bien choisis. Ce visuel nocturne est accompagné par une b.o. signée Carl Zittrer, dont les compositions stressantes renforcent encore plus le danger. Celle-ci est couplée à une ambiance sonore particulièrement soignée composée de bruits effrayants et d'un téléphone à la sonnerie flippante laissant présager le pire. Cette traque au détraqué s'achève sur une excellente fin perturbante et marquante venant mettre un terme à Black Christmas, qui, en conclusion, est un film méritant grandement d'être découvert.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Considéré comme le premier slasher movie de l’histoire, sur lequel se baseront les Wes Craven et autres John Carpenter pour des séries qui auront au final plus de succès. Malgré les imperfections bien propre aux mises en scènes des 70’s, on a un vrai plaisir à regarder ce film d’horreur classique en quasi huit clos et culte pour les amateurs du genre.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    A l'approche des fêtes de Noël, un individu dérangé s'introduit dans une maison d'étudiantes, et va les attaquer une par une. Tourné avant le célèbre "Halloween" de John Carpenter, "Black Christmas" est souvent considéré comme l'un des premiers teen-slashers. Pourtant, si a posteriori le scénario se raccroche effectivement à ce genre, la mise en scène tient plus du giallo. C'est ce mélange qui fait que le film n'a pas trop mal vieilli. Car s'il était certes original en 1974, aujourd'hui il parait un peu cliché, et prévisible. Mais avec son style baroque (gros plans dérangeants, plans à base de reflets ou de miroirs, vue subjective, intrigue en huis clos...) évoquant les gialli, "Black Christmas" garde un côté angoissant. On notera également l'idée des coups de fils donnés par le tueur, assez tordus, et un humour caustique qui fait mouche.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2020
    Les fêtes de fin d’année ont plein d’histoires à raconter. L’une d’elles franchit un cap et bouscule quelque peu les habitudes des cinéphiles, cherchant un peu plus le détournement, malgré un contexte convivial et jovial. Bob Clark nous amène au plus proche d’un cauchemar, ce mauvais rêve qui nous murmure toute l’angoisse qui le compose. Le réalisateur prend ainsi un malin plaisir de faire léviter sa caméra, avec une grande efficacité et jouant sur toutes les tonalités, en piégeant le spectateur dans son théâtre de l’horreur. Et il serait futile de s’attarder sur la paternité du slasher, un sous-genre qui ne trouvera une définition stable que dans les années à venir. Son œuvre constitue ainsi un Whodunit qu’à moitié fonctionnel, mais constitue toutefois une expérience sensorielle complète.

    Pas de visage pour cette menace, rien de concret, juste un reflet. Cela commence par des mains, des pieds, une respiration soutenue ou un œil malveillant qui apparait dans la pénombre d’une sororité d’étudiantes. Ce que l’on développe à travers cette entité que l’on découvre à la première personne, c’est son intrusion inarrêtable et furtive, comme s’il serait si facile de se glisser sous le lit de ses victimes. Le boogeyman fait aussi bien partie des légendes urbaines que les contes les plus obscurs, mais ici rien de surnaturelle si ce n’est cette voix possédée à l’autre bout du fil. D’un harcèlement à des meurtres impulsifs, difficile de trouver ses repères et pourtant, on y trouve plusieurs thématiques liées à la déchéance humaine. Les filles et femmes y sont caractérisées par leur personnalité, tantôt forte, tantôt futile, tantôt fragile. Certaines sont sujettes à l’avortement, d’autres l’alcoolisme. Ces fléaux sont déjà identifiables comme condamnables, dans la mesure où les conventions sociétales les isolent volontairement.

    Et on pourra en apprendre un peu plus à chaque intervention d’un homme dans cette communauté pourtant harmonieuse, malgré sa diversité. Ils sont principalement évalués comme toxiques, si ce n’est comme incompétents voire passifs, ce qui est encore pire. Parallèlement, les vices sont généralement punis à l’unanimité, mais ce pouvoir ne revient plus à un entourage qui se montre solidaire, bien au contraire. Le fameux tueur surfe sur les fractures du groupe et s’imprègne ainsi du chaos qui règne peu à peu et qui divise les protagonistes, comme si la confiance deviendrait un luxe qu’il n’est plus permis de convoiter pour ses propres intérêts. Le film relâche rarement son emprise sur les pensionnaires, qui tardent à définir les limites de conduites, car le mal est fait et son incarnation est en route pour cristalliser ses actions. Mais tout ce qui rend la terreur crédible, c’est bien le hors-champ et l’imaginaire du spectateur qui ne peut que spéculer sur l’identité de l’intrus et des potentielles victimes à le confronter. Il n’y a donc aucun sentiment d’urgence lorsque l’on observe, avec mépris et voyeurisme, l’étoile ensanglantée au sommet du sapin.

    Clark a su proposer une atmosphère pesante, dénuée de bande-son lorsque cela devient nécessaire. Il ne résonne que des hurlements de douleur, un parquet qui grince et des souffles de plus en plus faibles au service du divertissement. « Black Christmas » s’illustre comme un atout majeur dans la codification du slasher et du survival. Qu’il soit le premier ou non, il fait partie d’un embryon qui ne demande qu’à murir et à muter en quelque chose de moins abstrait et peut-être plus audacieux graphiquement. De nombreux dérivés s’approprieront habilement de cet étalon, tandis que d’autres ne l’égaleront pas, car ils en oublieraient de servir un propos ou simplement des enjeux pertinents. Il nous rappelle également qu’avant l’ère Carpenter, il ne faut pas oublier cette petite dinde sucrée, dont le moule a continué d’inspirer bien d’autres cinéastes.
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2017
    De jeunes étudiantes faisant parties d'une confrérie universitaire passent les vacances de Noël ensemble. Le groupe reçoit des appels téléphoniques obscènes, les jeunes femmes, qui semblent au départ s'en amuser, ignorent que les appels sont passés de l'intérieur de la maison...

    J'ai enfin vu le film considéré comme la pierre fondatrice du genre "slasher", "Black Christmas", film canadien réalisé par Bob Clark en 1974.
    Chronologiquement, il est vrai que ce film est l'un des premiers à mettre en scène un "serial killer" à l'oeuvre dans une pension pour jeunes filles même si on ne peut faire l'impasse sur certains giallos italiens tournés peu de temps auparavant (La baie sanglante de Mario Bava).
    "Black christmas" fait appel à la technique de la caméra subjective et met en scène des meurtres sans en soigner particulièrement l'esthétique contrairement à ce que fera Dario Argento par la suite dans ses Giallos.
    Le film qui est presque un "huis clos", repose sur un faux rythme, des plans serrés et connait quelques longueurs, certainement pour accentuer la sensation de malaise chez le spectateur.

    Le film repose sur une intrigue assez mince: spoiler: un assassin psychologiquement perturbé s'introduit dans la maison, téléphone et assassine les unes après les autres les pensionnaires qui ont averti, entre temps, le commissariat qui a fait mettre la pension sur écoute. Nous sommes dans les années 70 et certains pourront voir dans les meurtres commis par l'assassin une dimension de châtiment puisque les cibles sont des jeunes femmes qui boivent, fument et "forniquent" très librement.


    On voit peu l'assassin qui est tout de même très "perché" dans ses coups de fils téléphoniques assez crus et assez efficace dans ses mises à mort. En revanche, l'approche psychologique du meurtier est absente du métrage.

    Au casting figurent notamment Olivia Hussey (Jessica), Margot Kidder (la "délurée" Barbie Coard) et John Saxon dans le rôle de Kenneth Fuller, le chef de la police.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2010
    Commençons par l'interdiction, -18 ans est clairement exagéré, même s'il est vrai que le film fait peur (pour une fois).
    Alors premier point positif, le casting, mais que ça soit des mégas stars mais on a des actrices sans être excellentes qui restent crédibles, et surtout qui sont jolies, mais sans être des bimbos comme c'est clairement le cas dans les films de genre actuels.
    Point négatif l'esthétique du film n'est pas particulière, elle est assez banale.
    Point positif il y a des bonnes blagues au début qui me font encore rire lorsque j'y repense (le coup des mormons).
    Point négatif, le film est prévisible, il ne surprend pas son spectateur, même s'il aime jouer avec ce qu'il veut faire croire, du coup c'est pas mal (et donc pas vraiment un point négatif).
    Point positif malgré ses lenteurs et ses baisses de rythmes (sans parler des incohérences et du manque de crédibilité de certaines scènes) le film possède une ambiance angoissante et pesante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    L’original 1974 Black Christmas lâche une ambiance anxiogène, débute comme un jeux vidéo, le mode vision FPS seventies que choisi la mise en scène, sélectionne le choix du personnage dans la tête d’un tueur, un air qui donnera Hallowen Michael Myers, portant cette caméra portative terrible bruit essoufflé.
    L’inspiration pour Scream,😱 des étudiantes de la confrérie reçoivent depuis l’intérieur de la maison à l’endroit le plus glauque, le grenier tremble de peur, des coups de telephone ☎️ 📞 au bout du fil, coucou, qui c’est à l’appareil, à prendre son malin plaisir psychopathe à trucider les filles universitaires ?

    La violence la plus soutenue est le sac plastique, une vraie forme de torture psychologique dictée, ça reste exagérée parce qu’on dirait Massacre à la tronçonneuse, c’est grotesque venant de cette folle nuit sanglante, avec un léger souffle de frisson mode FPS et c’est tout, trois étoiles suffira dans cette note, pas de chef-d’œuvre d’extase.
    Un scénario d’origine totalement inédit, c’est le premier film Black Christmas, ce sont juste des consœurs infortunés où on ne voit pas de confrères sociopathes dans le coin en 1974, c’est un serial killer slasher, va falloir attendre la venue de 2019, arrivée et c’est fait.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Considéré comme le premier slasher-movie de l'histoire et ce n'est pas usurpé. On remarque quelques similitudes avec le Halloween de Carpenter sorti 4 ans plus tard : la vue subjective du tueur, le très peu d'hémoglobine, le manque d'explication sur les motivations de l'assassins, la jeunesse des victimes. Totalement inconnu par le grand public et c'est bien regrettable.
    Horrophile75
    Horrophile75

    38 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Ai-je bien lu "Interdit au moins de 18 ans" ??? C'est sans doute une farce. Fin de l'aparté. Voilà donc le film qui est considéré comme le premier slasher de tous les temps. Il est vrai que les codes du genre commencent ici à s'installer. Ce qui manque beaucoup à ce film, c'est l'ambiance. C'est très souvent plat. Mais le film présente tout de même des qualités, comme certains de ses protagonistes et quelques scènes bien pensées.
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