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    La Maison du lac
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    dan d.
    dan d.

    6 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Film tendre et doux à regarder un dimanche soir
    Très bien joué avec de grands acteurs j’ai beaucoup aimé
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Pour son dernier rôle, Henry Fonda partage pour la première fois l’affiche avec Jane. La relation père-fille pour le moins difficile qu’entretienne leurs personnages à l’écran présente d’ailleurs certaines similitudes avec celle qu’ils on pu avoir durant leur vie privée. « La Maison du Lac » est un film touchant sur la sénescence, chichement mis en scène par Mark Rydell mais rehaussé par la présence de deux monstres sacrés du cinéma américain. L’acteur y gagnera son unique Oscar quelques mois avant son décès alors que sa partenaire Katharine Hepburn décrochera, elle, son quatrième.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2019
    Ce film est une merveille. Et il fallait bien ça pour qu’Henry Fonda puisse tirer sa révérence. Par le biais du générique de début, le réalisateur Mark Rydell plonge tout de suite le spectateur dans une ambiance émotionnelle digne d’un grand film, par le biais d’un superbe lever de soleil baignant de ses couleurs rougeoyantes les eaux tranquilles d’un lac que seule une légère brise parvient à perturber, réveillant au passage la faune diurne parmi laquelle figurent entre autres les plongeons huards, le tout étant accompagné d’un air de piano empreint de nostalgie appelant à la flânerie. Déjà le charme agit, et ce avant même que Henry Fonda et Katharine Hepburn ne fassent leur entrée en scène en arrivant sur leur lieu de villégiature estivale. Pour continuer à parler de la réalisation, le clap de fin m’a rendu totalement admiratif sur la façon dont Mark Rydell a construit son film. Par un générique de fin similaire à celui du début, il donne l’impression au spectateur d’avoir suivi les Thayder au cours d’une seule, unique et néanmoins immense journée, elle-même composée d’une bonne trentaine de journées soit une gigantesque journée de 720 heures au minima. Et puis surtout le cinéaste a fait parler toute sa sensibilité par la poésie qui ressort de ses images, par les petites parenthèses qu’il s’est accordé sur les beautés enchanteresses prodiguées par Dame Nature : tantôt des herbes à l’aspect phosphorescent qui dépassent la ligne d’eau, tantôt les nénuphars qui flottent tranquillement, tantôt les plongeons huards évoluant en couples… un vrai petit coin de paradis ! Ce n’est pas tout : non seulement il a tout compris des sentiments humains et ce qu’ils peuvent offrir de plus beau, mais en plus il a su les mettre en images par une caméra emplie de tendresse. Mieux, on sent une certaine admiration envers ce vieux couple, il est vrai très attachant.
    Cependant rien n’aurait été possible sans le scénario d’Ernest Thompson. Partant de sa pièce à succès, son adaptation au grand écran aborde avec beaucoup de sensibilité une jolie palette de thèmes liés à la vie : ainsi le spectateur sera amené sur les questions de l'amour filial, de la transmission, de la fin de vie, des bonheurs simples de l'existence, du conflit entre générations, du respect et même… de l’abus de faiblesse ! En effet, on verra deux jeunes réclamer 38 $ pour le plein de carburant alors que la pompe n’en affiche que 19. Et c’est là la seule erreur scénaristique que j’ai pu relever, car sur le plan d’après le montant affiché est de 13, 20 $.
    Encore faut-il que les acteurs choisis réussissent à transposer ce genre de choses. D’autant plus que ces thèmes sont récurrents, revêtant leur habit d’intemporalité puisque ce sont des questions qui concernent tout le monde, quelle que soit la génération. Eh bien côté distribution, le contrat est rempli haut la main ! Impossible de ne pas commencer par ce grand monsieur que fut henry Fonda tant il est stupéfiant de vérité. Difficile d’expliquer une telle performance : soit il savait que lui-même n’en avait plus pour très longtemps car il était déjà malade au moment du tournage, soit parce que le scénario lui a parlé au plus profond de lui (c’est peut-être lié avec le premier cas), soit il était tout heureux de travailler pour la première fois avec sa fille Jane, ou alors c’est dû au fait qu’il est été revigoré par son Oscar d’Honneur tout récemment reçu. A moins que ce soit un conglomérat des quatre raisons à la fois. Il a donc prêté ses traits à Norman Thayer, tendrement surnommé vieux maboul, un tout jeune octogénaire hanté par les ravages de la vieillesse et donc de la mort. Cette obsession a développé en lui un humour caustique pas toujours compris, excepté de sa femme. Et je dois dire que du haut de ses 76 ans, Henry Fonda est tout bonnement hallucinant en ce vieux bonhomme de 80 piges ! Son immense talent lui a permis de servir avec brio tout ce qui caractérise son personnage : aplomb, mauvaise foi, et en plus il aime bien « emmerder » son petit monde, qu’il le fasse sciemment (ou pas) par son humour pince-sans-rire, tout cela par le biais de quelques répliques particulièrement savoureuses. Un sale vieux, quoi… Mais un sale vieux qu’on ne peut pas détester, bien au contraire. Mieux, on s’y attache ! Encore mieux, il suscite même de la peine quand il a son moment de panique dans la forêt. C’est aussi l’occasion de découvrir d’autres facettes de son personnage, telle que la fragilité et l’humilité, essayant d’avancer tant bien que mal en laissant le passé au passé. Le plus étonnant est qu’on le voit évoluer tout au long du film, et de voir son visage se transformer tout du long, allant même jusqu’à adopter des comportements puérils dès qu’il s’agit d’aller à la pêche. Par ce rôle, sa performance fut tellement saisissante de naturel et de vérité qu’il obtint enfin son 1er Oscar dédié à une interprétation en particulier. Il faut dire qu’il a été bien aidé par ceux et celles qui lui ont donné la réplique. Le jeune Doug McKeon vient illustrer parfaitement le fossé culturel qui se creuse entre les anciennes et les jeunes générations, aussi bien au niveau des loisirs que du langage. Entre Norman et Billy Jr, c’est à celui qui sera le plus désagréable ! Il y a aussi Jane Fonda, qui incarne parfaitement les difficultés à communiquer avec le paternel quand les hommes étaient encore trop rudes, trop occupés à faire vivre leur foyer pour se pencher sur la fibre paternelle. Mais à l’instar de son personnage, elle semble avoir très envie de profiter au mieux de son père vieillissant. Et enfin il y a Katharine Hepburn en épouse aimante et dévouée. Superbe de dévotion, elle contribue à rendre son couple parmi les plus attachants qui soient. Mieux, avec le concours de son compagnon de scène, elle nous sert une scène déchirante qui fait monter immanquablement les larmes aux yeux. Un film merveilleux à tout point de vue donc, y compris dans la photographie qui contribue à nous rapprocher de ce charmant couple de vieux, pour une immersion déjà proposée par la caméra intimiste et admirative de Rydell.
    Je crois qu’avant tout, Henry Fonda ne pouvait pas rêver mieux comme rôle, lui qui décèdera seulement quelques mois après la sortie du film sur les écrans. Alors qu’on ne s’attend guère à une telle force dans le propos au cours duquel chacun va l'air de rien se faire remettre à sa place, celui-ci prend une dimension encore supérieure avec la disparition de l’acteur. Henry Fonda a tiré sa révérence à temps, et il l’a fait avec panache. Aussi, quand le clap de fin résonne, je crois que nous pouvons lui adresser une standing ovation. Franchement, elle ne serait pas volée.
    Bruno65
    Bruno65

    30 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    Un film tout en subtilité mais qui ne joue pas trop sur la corde sensible.Et H.Fonda est formidable en vieux bougon mais attachant et la présence de sa fille Jane crédibilise encore plus cette histoire.Un bon moment de cinéma!
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Un très beau film sur la vieillesse , les années qui passent. Henry Fonda et Katherine Hepbrun sont très touchants dans leurs rôles.
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Un très bon film familial, plein d'humour, de sarcasme et joué avec grand plaisir par Henry Fonda dans le rôle d'un vieux croûton qui envoie des pics à chacune de ses phrases. J'ai beaucoup aimé la bienveillance de Katharine Hepburn. Le film est encore plus touchant quand on sait que l'acteur Henry Fonda rendait l'âme peu de temps après. La BO, l'ambiance, les lieux et le cadre familial ont tout pour plaire et nous rendre nostalgiques.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Mark Rydell est un réalisateur très parcimonieux de son talent, ayant réalisé seulement une douzaine de films en quarante ans de carrière. En 1981, après le succès mondial de "The rose", la biographie à peine masquée de Janis Joplin qui avait révélé la chanteuse Bette Midler comme actrice, il met en scène un trio d'acteurs magique pour l'adaptation d'une pièce de théâtre d'Ernest Thompson qui relate les rapports conflictuels entre un père âgé et sa fille. Henry Fonda et sa fille Jane ont sauté sur l'occasion pour apparaître pour la première et unique fois ensemble à l'écran. La pièce revêt en partie un caractère autobiographique pour le clan Fonda et ce n'est qu'en toute fin de vie, se sachant condamné par la maladie que l'acteur, homme secret et taciturne, accepte à travers ce dernier film de lever un peu du voile de sa vie privée tumultueuse (la mère de Jane Fonda se suicida en se tranchant la gorge en 1950). La grande Katharine Hepburn qui a elle aussi partagé la vie d'un acteur au caractère ombrageux en la personne de Spencer Tracy n'a eu aucun mal à se glisser dans le personnage de l'épouse compréhensive, rodée à l'exercice du jeu de tampon entre les caractères volcaniques du père et de la fille trop pudiques pour se dire qu'ils s'aiment. Le film a fait moisson presque pleine aux Oscars de 1982 (meilleur acteur, meilleure actrice et meilleur scénario). Sans doute un peu attendu dans sa description du couple, le film n'omet pourtant pas de nous rappeler que s'il n'est jamais trop tard pour pacifier ses rapports avec les siens et qu'il est certainement dommage d'attendre les échéances extrêmes pour fendre l'armure. "La maison du lac" récompense donc un immense acteur d'Hollywood qui n'avait jamais été couronné par les siens (une seule fois nommé en 1941 pour "Les raisins de la colère" de John Ford) et la critique y a vu comme un Oscar d'honneur jugeant le film trop larmoyant. Après les plus de trente ans qui ont suivi la sortie de "La maison du lac", on peut constater que le film s'est bonifié avec le temps grâce à son sujet intemporel mais aussi et surtout grâce au jeu des trois monstres sacrés qui sont troublants de vérité. A signaler la performance assez juste du jeune Doug McKeon qui interprète le petit fils par alliance qui va contribuer à rapprocher les deux volcans en fusion. "La maison du lac" sera le plus haut fait d'armes de Mark Rydell qui bizarrement verra sa carrière lentement d'étioler.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Derrière un classicisme peu emballant, la faute à une mise en scène faiblarde qui recherche une joliesse souvent agaçante, se trouve un véritable film d'acteurs. En effet, dès que Rydell arrête sa musique et de filmer les couchers de soleil pour montrer de vrais sentiments, ceux procurés par le visage de Katharine Hepburn ou encore par le génial Henry Fonda, le film devient beaucoup plus émouvant. Si Henry parait surjouer dans un premier temps, on se rend vite compte que son interprétation est finalement beaucoup plus subtile. La folie qu'incarne Fonda est celle d'un personnage imprévisible, capable de tout et de rien à la fois, ce qui finit par rendre le film véritablement surprenant. "La Maison du lac" n'est pas totalement abouti, que ce soit dans la relation entre Fonda et le jeune garçon ou bien même dans l'écriture du personnage de Jane, mais parle avec une certaine sincérité des rapports père-fille et de l'appréhension de la mort. Un beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Dernier rôle du légendaire Henry Fonda, "La Maison du lac" le voit affronter sa fille, qui est aussi sa fille à la ville, Jane Fonda, dans un combat tendu bien que magnifique.

    Choc des générations, réflexion sur la vieillesse et la mort, le film est un concentré de tendresse et de poésie, au bord du lac, entouré de nature. Katharine Hepbrun, que l'on ne présente plus, n'a rien perdu de sa vigueur et de son charme. Elle porte le film tout autant que le reste du casting, seul rempart du héros, Norman Thayer, contre la fatalité du sort qui lui est promis tôt ou tard.

    Ajoutons encore la musique, merveilleuse face aux paysages, et nous obtenons ici un film plus que réussi, un quasi chef d'oeuvre, s'il en est.

    4,5/5
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2013
    Un peu déçu par ce film. L'histoire semblait sympa, loin de ce qui se fait couramment dans le cinéma américain. Mais au final, le film s'avère ennuyeux, lent et longuet. Il ne se passe pas grand chose et on se demande un peu ce que le réalisateur a voulu exprimer dans son film. Peut-être un film sur la vieillesse, le temps qui passe, l'angoisse de la mort chez les personnes âgées. Mais le problème c'est que l'émotion (point crucial pour ce type de film) est rarement présente même dans la relation d'amitié entre Fonda et le jeune garçon. C'est assez plat et on éprouve peu d'empathie pour les personnages. L'"utilisation" de deux grands acteurs du cinéma américain (Fonda et Hepburn) ne suffit pas pour en faire un film inoubliable. Encore faut-il un bon scénario, de l'émotion, des sentiments et malheureusement le réalisateur n'y est pas arrivé. Dommage.
    SATSANGA
    SATSANGA

    8 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Une oeuvre simple sur le temps qui passe, la mort et les conflits de générations . Mark Rydell dirige deux monstres sacrés du cinéma, Katharine Hepburn et Henry Fonda, récompensés chacun par un Oscar pour leurs rôles . Ce dernier pour son ultime composition avant son décès, livre une magnifique prestation en vieillard acariâtre et donne pour la première fois la réplique à sa fille Jane . Un film qui fait chaud au cœur !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Un pur chef d'oeuvre !
    Henry Fonda réussi à me faire pleurer et rire en même temps... Jane Fonda, quant à elle, est parfaite !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2010
    Un film très touchant, humain, familial qui tient surtout pour la prestation d'henry Fonda et de Katharine Hepburn.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    "La maison du lac" n'est pas le mélodrame appuyé que l'on imagine.C'est une merveille de réflexion sur la vieillesse et les rapports parents/enfants composée par des interprètes éblouissants au crépuscule de leur gigantesque carrière.Henry Fonda joue un ours mal léché qui a toujours renié sa fille.Il apparaît très marquant en vieillard terrifié par la mort et plein d'amertume,qui s'ouvre au contact d'un ado forte tête.Ce "vieux maboul" dont Katharine Hepburn est éperdument amoureuse.Elle est enjouée,dynamique,généreuse et volontaire,ne vit que pour son mari.2 acteurs légendaires.Double Oscars.Sous l'apparat d'une comédie dramatique familiale,un message positif disant que la mort n'est pas si effrayante quand on a connu le véritable amour dans sa vie.Dans le film,Jane Fonda(pudique)est leur fille.Incomprise,rejetée par son père,elle s'aperçevra que bien des douleurs naissent des incompréhensions...Le rythme tranquille du film cache donc des trésors d'humanité.Les paysages de la Nouvelle-Angleterre sont des plus reposants,avec ce lac d'un autre temps,témoin de vies déclinantes pleines de souvenirs.Comme un songe d'éternité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 novembre 2009
    Une bonne sortie pour Henri Fonda, pas mal de bons moments et des détails finement observés dommage que le trait soit autant appuyé, ça fait un peu programme de noël tout de même. Bonus Jane Fonda en pleine forme.
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