Après «Moulin Rouge», que la majeure partie d’une génération considère comme l’apogée du cinéma baroque romantique, Baz Luhrmann réalise «Australia» (Australie, 2008). Introduit comme une leçon de narration, «Australia» répète le schéma rebattu qui croise Histoire et histoire. Constitué d’effets spéciaux qui reproduisent l’infini désert des terres australiennes, la réalisation de Luhrmann insiste sur la part romanesque plus que sur une réhabilitation du peuple indigène. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir construit le scénario sur une connivence entre colons et indigènes. Le rapport qu’entretiennent Mrs. Ashley et l’enfant semi-indigène Bull instaure une relation d’équité entre les deux, et par extension offre un sentiment d’égalité entre occidentaux et colonisés. Si le scénario de Luhrmann, la position qu’occupent les personnages dans le récit et la façon dont l’intrigue se déroule paraissent, selon un jugement classique, sans reproche, la mise en scène, et ses effets grandioses, apportent peu voire étouffent l’épanouissement de l’histoire sous une réalisation surfaite. Les grands mouvements de caméra qui parcourent toute l’étendue des lieux pour venir achever sa course sur un geste insignifiant, pour recadrer pleinement la star de la séquence, sont le témoignage d’une mise en scène qui privilégie bien souvent un aspect clinquant et glorifiant plutôt que le sens profond du film. «Australia» se situe directement dans la filiation des grandes épopées romantiques fondées sur l’archétype de «Gone with the wind». Il faut, pour apprécier «Australia», d’ores et déjà présupposer que la production de Selznick est un grand film. Si tel est le cas, l’intérêt de l’œuvre de Luhrmann se trouve-t-il dans l’immixtion de l’histoire dans l’Histoire ? Ce type d’élévation du récit est aussi vieux que l’invention des contes. De l’hommage que l’auteur désirait rendre à son pays natal résulte un film suranné décevant.
Un grand film! de grands acteurs! Une belle histoire ou peut-être plutôt deux belles histoires magnifiquement bien mises en image, un décor superbe tout le long du film!
Du grand, du bon, du beau cinéma ! tous les ingrédients sont là pour passer un moment extraordinaire, sublimé par la beauté des paysages et le jeu des acteurs, vrais. Mention spéciale pour Nicole Kidman, qui fait partie d'une race inconnue sur terre, un ange tombé du ciel.
Un belle oeuvre à voir, notamment pour son aspect historique, mais surtout pour Nicole Kidman. Le gros point faible du film est Jackman, qui est littéralement écrasé par la classe de Kidman. Le contraste gêne parfois. Faute de casting. Dommage, Le film aurait été splendide.
Le film m'a fait un peu pensé à Pearl Harbour, histoire d'amour sur récit historique (le bombardement de Darwin). J'ai beaucoup aimé ce film, je suis une grande fan de Nicole Kidman et de Hugh Jackman, donc ça n'a rien gâché ! Je le recommande vivement à ceux qui aiment ce genre de film n__n
Trop long! Un film avec un début laborieux qui s'améliore péniblement au cours des 2h30. Le jeux des acteurs est trop exagéré pour être crédible et Nicole Kidman semble aussi cruche que Renée Zellweger. Les paysages restent cependant agréables à regarder. On regrettera enfin de ne pas avoir le droit à la meilleure interprétation de "Somewhere Over The Rainbow" par Israel Kamakawiwo'ole en générique de fin.
beaucoup de pub autours de ce film pour pas grand chose je trouve. je sais pas trop quoi penser de ce film. il m'a pas spécialement touché. j'admets toutefois qu'il est visuellement très réussi.
beaucoup de personnes critiquent ce films comme un remake du bombardements du film Pearl Harbor, mais vraiment quand on le voit, on oublie très vite cette comparaison. Une très belle aventure sauvage dans les grand territoire désertiques de l'Australie. Un film comme on n'a pas l'habitude de voir et un bon suspence qui nous tient bien éveillé. Il ne faut pas avoir peur du reste de l'histoire quand on regarde juste le début qui est très moyen (Nicole Kidman joue mal son role comique mais se rattrape très bien dans son role plutot tragique). Des scènes sur l'Australie époustoufflantes comme celle des taureaux qui fonçent vers le précipice. Très bon film
Naze!!!!! C'est la caricature de la caricature de la caricature du film cucul. Mais vraiment pourrie! il y a des gentil qui sont très gentil et des méchants mais qui sont pour le coup très très méchant. Un bon gros navet!
Australia est un film éprouvant. Ce n’est pas une romance qu’on ira voir pour décompresser de sa journée de travail. Durant 2h35 nous endurons des pans douloureux de l’histoire australienne, des relations humaines passionnées et des paysages impénétrables situés à l’autre bout du monde…
Mais si Australia est difficilement supportable ce n’est pas uniquement pour ces apparentes raisons. Le film symbolise l’identité et l’énergie créatrice de son réalisateur Baz Luhrmann et de ses deux principaux acteurs, Nicole Kidman et Hugh Jackman, tous trois d’origine australienne. Australia semble être le film de leur carrière respective, une sorte de quête personnelle et régénératrice, et cela s’en ressent.
Baz Luhrmann est un adepte des sentiments exacerbés, des décors prestigieux, et des moyens spectaculaires de mise en œuvre. On se souvient de l’univers romantique et feutré de Moulin Rouge et des émotions insoutenables de Romeo + Juliet. Australia nous offre ce qui tient le plus à cœur au réalisateur : une intensité cinématographique peu commune. On reconnaît et on admet volontiers la qualité du travail : les décors et les costumes d’époque, les détails historiques et les paysages grandioses.
Malgré ces ingrédients, Australia peine à nous convaincre de l’authenticité qu’il tente tant bien que mal de nous transmettre. Les personnages incarnés par Nicole Kidman et Hugh Jackman ont des attitudes démesurées et manquent cruellement de justesse. Nicole Kidman apparaît telle une ingénue déroutée par l’exotisme de l’Australie, tandis qu’Hugh Jackman arrive systématiquement comme l’homme beau et viril de la situation. Elle est une fragile aristocrate, il est un cow-boy impétueux. L’alchimie de ces deux personnalités contraires, crée des situations loufoques alors qu’elles se veulent attendrissantes.
Mais peut-être qu’au fond de nous la magie a opéré…