Mon compte
    Amarcord
    Note moyenne
    4,0
    982 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Amarcord ?

    66 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    17 critiques
    3
    7 critiques
    2
    8 critiques
    1
    3 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2010
    Un des films principaux du maître, narrant ses souvenirs (d'où le nom "Amarcord" - "Je me souviens"), son adolescence, sa famille, sa vie... Un pur régal, d'autant plus que ce n'est pas qu'un simple film, puisqu'il relate aussi la montée du fascisme italien dans sa petite ville de Rimini. On découvre aussi des personnages en tout genre, tous plus excentriques les uns que les autres, et suivre ses souvenirs un par un nous entraine au fur et à mesure du film. Sûrement l'un de ses chefs d'oeuvre le plus accompli et le plus beau à ce jour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    Une suite de caricatures déjantées de l'extravagance de Fellini.
    Un pur bijou du cinéma italien même si ce n'est pas son meilleur film.
    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2024
    Une chronique historique d'une ville italienne sous le régime fasciste de Mussolini. Et pour cause, l'histoire du film se déroule intégralement entre deux volées d'aigrettes annonçant la fin de l'hiver. Question qui tue : "Amarcord" est-il une perfection comme pouvait l'être "La strada" ? La réponse est non, mais qu'importe. On croit totalement à cette histoire. Car en dehors des personnalités dépositaires du pouvoir, ou anciennement dépositaires (Princes, Émis, Chemises Noires) dépeintes de manière volontairement caricatural, les gens du peuple (que ce soit les riches, les mondains et mondaines, les pauvres ou les putains) sont décrits dans leurs jus. Leur caractère et les relations qui peuvent se nouer entre eux sont purement authentiques, si bien que l'on n'a jamais l'impression d'avoir à faire à des comédiens et des comédiennes. A ce titre, la première heure du film (et même un poil plus) est un modèle d'écriture, d'inventivité et de percussion, à l'image de dialogues qui ne manquent pas de sel. Là où la deuxième heure, optant pour un ton un peu plus intime, est un peu plus faible. Mais, tout cela est bien peu de choses car, en terme de mise en scène, vous avez à faire à l'un des accomplissements les plus abouti de Fellini.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Une déception. La mise en scène de Fellini est superbe, d'une maitrise rare et la photographie l'est tout autant. On sent bien qu'il a voulu dresser par touches impressionnistes, le portrait d'un lieu, d'une époque, celle des années 30 de son enfance,et qu'il donne vie à quelques personnages. C'est sur ce dernier point que le bat blesse. Il sait troquer des silhouettes, leur donner des atours pittoresques, de la belle fille du village au maire fascisant en passant par le père de famille autoritaire et colérique. Mais, à aucun moment, il ne donne d'épaisseur à ces personnage. L'émotion s'en ressent, même les gamins ne nous touchent guère et l'humour est plutot rare. On est devant un grand spectacle, avec des scènes formidables comme le passage du Rex, ou le feu de joie du village mais on est peu concerné.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Dès les premières notes de Nino Rota, on s'évade dans l'imaginaire italien, rempli de nostalgie, de "fantasia" irremplaçable, sortie tout droit de la tête de Fellini. Les scénettes s’enchaînent les unes aux autres, même sans vrai fil conducteur, autre que faire resurgir l'Italie des années 30, tourner en ridicule le fascisme, l'école, l'Eglise et la petite vie provinciale de l'époque. La deuxième partie est un peu longuette, mais comment oublier le passage du paquebot, le frère dérangé dans l'arbre, la confession des ados, la poitrine de la buraliste et Magali Noel en Gradisca. Quelle créateur de tableaux vivants plein d'humour et de tendresse et quelle mise en scène évidente de facilité! C'était un des marqueurs de la belle époque du cinéma des années 70. Cinema - novembre 2019
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    Amarcord ou ”a m’arcord” : ”je me souviens” dans le dialecte de Rimini avec lequel Fellini a grandi, lancé tel un eurêka romain par un réalisateur qui a mis le doigt sur l’épicentre de sa passion pour la Rome entre deux âges. Il faut dire qu’il était assez inavouable : c’est avec le salut fasciste, qui était aussi celui de la Rome antique, qu’il montre la direction de son histoire. Regret et jubilation, il se l’avoue et en fait… un truc. Un truc bien à lui.

    Il a longtemps usé de l’allusion pour nous faire hésiter quant à sa propre opinion et nous aider à suivre ses digressions. Amarcord est beaucoup plus franc et mature, délicieusement pince-sans-rire, et aborde l’impudeur sans en faire preuve lui-même, ce en partie grâce à un montage sévère coupant souvent la parole. Il est aussi rempli à ras bord d’allusions et de bons mots qui me font voir d’un œil ironique l’avis ”éclairé” des grands critiques : mes propres petites connaissances d’italien me montrent tout ce que je ne comprends pas et que je suis condamné à cautionner souvent sans savoir pourquoi.

    La bêtise humaine, thème exploré dans d’autres de ses classiques tels 8 ½ sous leur apparat décadent, a ici des airs de fatalité sans sophistication nous ramenant au naturalisme de ses premières œuvres. De multiples univers bourgeonnent autour d’une année à laquelle ne manque que Vivaldi pour transformer les saisons en véritables chapitres, chacun avec son humeur et son apparent dédain pour un tout cohérent qui, au final, est rendu parfaitement dispensable par un Fellini si éloigné de ses créations les plus spectaculaires que le slogan doit proclamer sans conviction : ”le monde fantastique de Fellini !”.

    Entre voies romaines et Mille Miglia modernes, Amarcord est la rétrospective bienvenue qui concilie en apparence tout ce que Fellini nous a déjà transmis, une convergence dense de familles pittoresques (vous auriez raison de reconnaître ici le mot italien pour ”peintre” !), d’humour noir et de parodie. Un achèvement, certes, mais n’enterrons pas l’homme trop vite !

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2017
    Treize années après La Dolce Vita, Federico Fellini capte à nouveau Rome, que ce soit, pour lui, celui d'hier ou d'aujourd'hui et met en scène une fresque où il filmera la capitale italienne sous tous les angles.

    Si l'absence de structure narrative et de fil conducteur dans Satyricon m'avait dérangé, ce n'est aucunement le cas avec Fellini Roma, où le metteur en scène donne sa vision, en partie autobiographique, de Rome. D'abord lorsqu'il y a posé pied en 1939, puis à l'époque où il tourne le film, proposant une passionnante suite de tableaux d'une incroyable puissance visuelle (et à nouveau sublimée par la musique de Nino Rota), et ce dans tous les segments, que ce soit lorsqu'il évoque le passage du Rubicon par Jules César ou les music-halls d'antan.

    Il orchestre les divers segments avec brio, trouvant toujours le bon équilibre et les rendant tous passionnants et surtout hypnotiques. L'une des principales réussites de l'oeuvre se trouve dans sa mise en scène où le cinéaste italien met en place une ambiance tour à tour mélancolique, charmante, grotesque, satirique, inquiétante ou encore lyrique. Il ne laisse jamais indifférent tandis qu'il évoque, plus ou moins vaguement, de nombreux sujets et personnages mais toujours avec immense puissance, tandis qu'il filme Rome sous plusieurs angles, évoquant en même temps une cité intellectuelle, d'illusions mais aussi d'horreur, notamment dans sa dénonciation du fascisme, mais c'est toujours de manière fascinante qu'il le fait.

    Esthétiquement c'est magnifique, il met en scène une Rome éternelle et fait preuve d'une vraie science du détail, à l'image des remarquables passages dans les intérieurs de maisons des années 1940 ou dans le music-hall, faisant partie de ces passages fort mémorables. Il capte merveilleusement les différents contextes mais aussi les moeurs de deux époques révolues, tout en se montrant audacieux, notamment dans la vision de son présent, où il met en scène une incapacité à conserver le passé (le magnifique passage lors des travaux pour le métro). Sans début, ni fin, Fellini Roma témoigne de l'amour et la passion de son réalisateur pour cette ville et la vie que l'on y trouve.

    C'est au coeur d'une Rome intemporelle que nous emmène Fellini, pour un passionnant et fascinant voyage entre deux époques où il évoquera l'humain, le théâtre ou la politique en nous faisant passer par tout un panel d'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 novembre 2008
    On rentre ici dans une nouvelle dimension et forcément un jugement s'avère difficile, en tout cas on ne peut nier la richesse des scènes et le foisonnement des idées.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Amarcord est un film de Fellini pas mal.
    Je n'apprécie pas trop les films de ce réalisateur et celui-ci est sans doute un de ceux que je préfère (si ce n'est mon préféré).
    L'histoire, s'il manque un peu de fil conducteur est assez intéressante et le traitement de la montée du fascisme en trame de fond est subtil.
    La première partie est assez marrante, inventive. Les gamineries de enfants sont très amusantes. Les fêtes de villages et les cérémonies militaires sont divertissantes. On s'ennuie un peu plus durant la seconde.
    Les acteurs jouaient assez naturellement.
    Le film bénéficie de très beaux décors, sublimant l'Italie de l'époque.
    J'ai bien apprécié.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2009
    AMARCORD est un film qui se regarde avec plaisir, et pourtant. Quelque chose n'est pas passé pour moi...
    Certes, le délire constant est un élément accrocheur. Mais le film est si déstructuré, et surtout si inégal (que de longueurs lors une fois la première heure passée), qu'il finit par perdre de son charme et à devenir pesant, et ennuyeux.
    Dommage, car la première heure m'a beaucoup plus, enlevée, authentique, sans concession, et drôle, vraiment, si drôle qu'elle en était touchante.
    Par la suite, l'excès d'emphase, l'aspect ultra bavard, et cette durée excessive du tout, pour résumé, le trop pour le trop, finit par lasser...
    Bien que je reste sur une impression mitigée, je n'oublierai pas de sitôt Gradisca, la scène sous la neige, et la présence oppressante du fascisme.
    Amarcord, avec ses forces et ses faiblesses, ressemble à la vie...et comme dit si bien Jeanne, l'héroïne de UNE VIE, "La vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit."
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2009
    Fabuleuse chronique de l'Italie Fasciste, de l'univers adolescent et de la vie en général. La musique de Nino Rota et le stylisme exubérant d'Il Maestro rend le film fascinant et surtout incroyablement unique!
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Les souvenirs trépidants d’un adolescent italien pendant la montée du fascisme. Des scènes mémorables et crues d’une grande drôlerie (le repas familial), quelquefois répétitives, une certaine nostalgie et l’amour omniprésent. Bonne musique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2007
    Une autobiographie de Fellini succulente, qui danse sur le registre de la nostalgie des années de jeunesse du réalisateur et sur la dénonciation du fascisme de l'époque, tout en transmettant avec succès la générosité des sentiments des personnages et la douceur de vivre italienne.
    Un pur régal!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film autobiographique vraiment très intéressant, souvent drôle et emmaillé d’un bon nombre de personnages tous plus atypiques les uns que les autres. La musique est agréable, le rythme du film aussi bien que la réalisation soit assez spéciale. Bref bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Oeuvre profondément magnifique et l'un des plus grands films de Fellini, « Amarcord » alterne entre poésie pittoresque douce-amère et images d'une beauté extraordinaire. La galerie de personnages hauts en couleurs (La Gradisca, La Volpina) subjugue, alors que la sublime et incontournable musique de Nino Rotta fait vivre une succession de séquences-clés empruntes d'une profonde humanité. Une perle du cinéma italien.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top