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RitchieGueko
15 abonnés
446 critiques
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2,0
Publiée le 4 mai 2024
Sukiyaki Western Django est un film réalisé par Takashi Miike et sorti en 2007. Ce long métrage, qui aurait fait germer l'idée de Django Unchained dans la tête de Quentin Tarantino, est un joyeux bordel. Après une très longue première partie d'exposition (40 minutes) qui laisse découvrir une histoire assez classique (une forme de guerre entre deux gangs au sein d'un village perdu), le film prend une tournure assez barrée mélangeant western, film d'action, film de samouraï et comédie avec un équilibre assez précaire. Le réalisateur ne cache pas ses influences, au point de les pasticher de manière très visible (notamment Rambo, les films de Sergio Leone etc.), tentant de rendre l'ensemble plus drôle que spectaculaire (même s'il l'est par moment), au point que certains éléments soient assez granguignolesques (spoiler: il faut 10 balles pour qu'un personnage meure, le shérif est assez fatiguant dans sa double personnalité etc. ). Ce mélange des genres est assez indigeste bien que comportant sa part de spectacle. Une petite déception.
Les années 2000 et surtout, peut-être, l’émergence de Netflix, a permis à une certaine forme de cinéma d’action de se développer et d’aller explorer de nouveaux champs comme le western, une sorte de surenchère toujours plus violente et gore se mélangeant avec un esthétique formelle incontestable. « Sukiyaki Western Django » fait inévitablement référence au western spaghetti et l’un de ses héros récurrents, Django. On ne sait pas trop d’où il vient, Django, et qui il est. Une seule certitude, les cadavres s’empilent dans son sillage. Au final, on obtient un film plutôt poussif dont le seul objectif est d’accumuler les scènes d’action en dehors de toute forme d’histoire cohérente. Je comprends qu’un public (plutôt jeune par rapport au vieux que je suis) puisse aimer cela, mais le rendu est assez creux et sans originalité. Je n’ai pas détesté… juste une petite chose qu’on consomme passivement et qu’on oublie assez vite. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 30 juin 2021
Imaginez un western américain noyé dans une sauce spaghetti mâché et régurgité par un Japonais. C'est à peu près ce qui s'est passé ici. Le western Sukiyaki Western Django se déroule dans un univers alternatif où le Nevada du XIXe siècle est entièrement peuplé de Japonais et où le seul homme blanc présent est cette idiot de Quentin Tarantino. C'est coloré au sens propre comme au sens figuré et c'est plein d'action mais l'ensemble c'est juste trop gadget. Comme apparemment tous les films japonais de nos jours il est complaisant comme l'enfer. Il tente de devenir un film culte en s'adressant aux bobos aux personnes les plus facilement impressionnables de la planète. Ce n'est ni excitant ni passionnant et je ne me suis jamais vraiment attaché à aucun de ses personnages. Ce que j'aurais vraiment aimé voir c'est le réalisateur Takashi Miike tenter de faire un vrai western avec un casting américain. C'est même pire que le film de Quentin Tarantino dont il semble être l'inspiration...
Ce film est un ovni! un western asiatique où joue tarantino, il arrive on ne sait pas bien pourquoi, il fait son show avec distance, repart de l'écran et reviendra quand on ne s'y attend pas, le héros est un fou admirable parce que convancu de lutter pour le bien, les musiques un orgasme sonore, les plans larges de paysage désertique et les combats ahurissants s'enchaînent!
prenez un mix entre il était une fois dans l'ouest de leone et kill bill?
vous y êtes?
c'est encore mieux
Pour tout ceux et toutes celles qui aiment le western, les films de kung fu et la dézingue à tout va, )pas pour les gens qui exigent un scénar réaliste et des scènes classiques( y'en a encore?)
De très bonnes idées, mais le pire côtoie le meilleur. Il est très difficile de faire du déjanté et du non-sens sans franchir la frontière avec la stupidité. De plus quelques longueurs et des absurdités dans le scénario qui n'apportent rien. La présence de Tarantino, pourquoi pas? Dommage ...
En bon Takashi Miike, Sukiyaki Django Western est un film complètement irréaliste (il suffit d’observer les décors en carton-pâte de la séquence pré-générique pour s’en rendre compte dès les premières secondes) où le scénario, pas toujours très compréhensible, importe peu mais sert surtout de prétexte pour laisser la place aux délires du cinéaste. Ce western japonais (l’association est déjà en elle-même étonnante) permet donc au cinéaste de s’offrir des séquences d’action fantaisistes (les impacts de balles gigantesques, le corps plié en deux lorsque les chevaux font demi-tour, un paysage se retrouvant recouvert de neige en quelques secondes…) et d’accumuler les références cinéphiles (Il était une fois dans l’Ouest, Pendez-les haut et court, Yojimbo, la présence de Quentin Tarantino dans quelques séquences…). Pour apprécier cette œuvre, il est donc impératif d’accepter de ne pas juger ce film de manière classique mais comme étant un délire total du cinéaste : on peut y rentrer et trouver ça délirant ou rester impassible et considérer ça débile.
Une sorte de prélude au western Django de Tarantino (avec une apparition de Tarantino dedans) mais à la manière japonaise sous la houlette du très bizarre Takashi Miike dont la filmographie houleuse s'avère très souvent des plus douteuses. Couleurs saturées, acteurs japonais qui en font des mégatonnes, scénario inexistant, humour (?) outré tarantineux pas frais, ce Sukiyaki est totalement immangeable. Une bien sombre et abyssale débilité.
"Sukiyaki Western Django" nous offre du Sergio Leone et du Akira Kurosawa dans un même film ! Pour notre plus grand bonheur ! Ce film s'inspire ouvertement de "Yojimbo" et de "Pour une Poignée de Dollars", ce-dernier étant d'ailleurs remake du précédent... Et cela donne un film purement jouissif ! Giclées de sang et cadavres à la pelle au programme !!! Avec, en prime, de nombreuses scènes empruntées voir complètement copiées pour rendre hommage aux deux immenses cinéastes cités ci-dessus. Le personnage principal est donc entre Clint Eastwood et Toshirô Mifune... Mais ce film ne se résume pas à ça ; c'est aussi un très bon film d'action, très drôles et très bien filmé ! Malgré quelques anachronismes au niveau du scénario mais ça reste jubilatoire... De plus, Tarantino est de la partie, alors... Que demande le peuple ?!
Vraiment trop difficile pour moi de rester attentif devant ce pseudo western Japonais aux multiples références. Je n'ai jamais réussi à accrocher au délire du film, à l'histoire, à l'esthétique, et j'ai même un mal fou, alors que je sort à peine de la vision, à me souvenir de ce qu'il c'est passé. Pourtant on sent bien qu'il y a du travail, 2 ou 3 passages sont bien foutu, comme toujours chez Miike, mais j'ai plus l'impression d'avoir vu un Yatterman pour adulte qu'un véritable film hommage. A réserver aux inconditionnels.
Django sauce Japonaise. Au culot, Miike réalise une préquelle du western spaghetti avec un mélange de cow-boy samouraï. Deux alternatives, soit votre flingue s'enraye comme le mien ou soit le chien de votre flingue percute la cartouche à merveille. Quelques minutes du début ou le ton est vraiment chouette, puis un décor de fond comme dessiné (effet carton pâte studio), puis, un peu plus tard apparait le cow-boy solitaire et avec une petite scène sympatoche ou il dégaine et touche une flèche en tirant. Ensuite, on s'enlise dans des discussions interminables. Une petite piètre histoire sur une prostitué. Une heure cinquante pour attendre un duel ultra court mais bien foutu. Tout ça est trop peu. Je termine pas sans dire tout de même le méga bonus dans toute ce désert, la présence de Quentin Tarantino.
Vous connaissez Koh-Lanta, ben c'est la même chose en plus débile (et c'est peut dire...)... L'équipe jaune affronte les rouges, sauf que dans ce film c'est l'équipe blanche qui affronte les rouges... J'ai pas pu aller au bout et pourtant je suis bon public et j'adore les films décalés, mais là franchement il n'y a rien à tirer d'un scénario inexistant.
Le meilleur film que j'ai vu depuis bien trop longtemps ! T. Miike reprend en un film touts les codes du western occidental mais aussi du cinéma occidental en général. On ne pourrait pas compter toutes les références faites. Les acteurs japonais, plus badass les uns que les autres, s'expriment dans un anglais totalement décalé et génial (un gros coup de coeur pour le chef de la tribu rouge qui ne va pas sans rappeler le rôle du capitaine Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes). A noter également la présence de Quentin Tarentino, qui fait énormément de bien à ce film. Enorme coup de coeur également pour l'univers mi-western mi-japonais traditionnel. Bref tout est là pour passer un bon moment. Ce film s'inscrit parfaitement dans la lignée des films de Tarantino et de Rodriguez.
Takashi Miike signe dans ce film en collaboration avec Tarantino un western spaghetti sauce jap' jouissif. Une fois passé la première heure d'introduction le rythme s'accélère, ponctué de gun fights et de péripéties tarantinesques nous faisant passer du rire au larmes, on peut voir un hommage appuyé aux maîtres du genre tel que S. Leone ainsi qu'une profondeur de personnage et de dialogues qui n'est pas sans rappeller les films de BandApart. Finalement un prélude au Django Unchained assez réussi. Une apparition de notre cher Tarantino qui vaut le coup d'oeil.
Sorte de western spaghetti tarantinesque à la sauce japonaise, "Sukiyaki Western Django" sort des sentiers battus par son aspect décalé. Miike propose, comme à son habitude, une oeuvre folle mais jouissive.
J'ai vu un film... qui mix et remix les films de genre que sont les western-spaghettis et le film de samouraï... On y retrouve des situations absurdes, de la profusion de tout (couleurs, violence, explosions...). Quentin Tarantino rend, par sa présence hommage, à ce film excessif... qui n'a pas de dimension historique, qui ne fait référence qu'au cinéma de Sergio Leone ("pour une poignée de dollars", et des mangas japonais... Plus déjanté, tu te fais transpercer par un katana... et une balle de Colt...