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    Viridiana
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2020
    J'ai vraiment pas accroché à ce défilé de laideur qui trouve son paroxysme dans le repas final qui se rapproche des films de Fellini où les personnages tous horribles sont mis en avant par la grossièreté ou leur caractère si grotesque.
    C'est affreux sale et méchant version espagnole
    Spiriel
    Spiriel

    39 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2008
    Un des meilleurs films de Bunuel. Le malaise qu'il provoque, à l'instar d'un Los olvidados, est durable, qu'on soit pratiquant ou non. Bunuel, d'une grande sincérité dans sa confrontation avec la réalité sociale et humaine, refuse tout compromis. En ressort une ambiguité difficilement acceptable, poussant à la remise en question. Viridiana repousse les avances de son oncle. Ce que Bunuel dénonce, c'est que jamais elle n'essaie de comprendre ce vieil homme bouffé par la solitude et se cache derrière sa moralité chrétienne. Pourtant, aujourd'hui encore, on aurait également le réflexe de condamner le vieil oncle sans se poser de question. Viridiana décide donc de briser ses voeux pour se consacrer aux pauvres ères, leur accordant tout. Mais la misère rend méchant et brutal (cf. Los olvidados) et c'est peu dire que ces miséreux ne vont pas lui rendre sa générosité, que Bunuel montre comme hypocrite, en les faisant prier pendant que des ouvriers travaillent à rendre l'habitation vivable. La fin du film enchaîne les séquences blasphématoires plus percutantes les unes que les autres. Un grand film à l'interprétation parfaite, à commencer par la bande de clochards.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2011
    Luis Buñuel, comme a son habitude s'attaque a la religion et aux soit-disantes bonnes mœurs qu'il critique de manière pertinente et corrosive, se montrant très provoquant, mais également tres juste. Dans "Virdinana", le cinéaste raconte l'histoire d'une femme sur le point de s'installer au couvent, mais qui suite au suicide de son oncle (qui voulait l'épouser) elle décide de ne plus se consacrer a dieu, mais a l'aide des plus démunis, et accueille chez elle les mendiants du quartier... Le Messie d'Haendel, la Neuvième Symphonie de Beethoven et Le Requiem de Mozart sont la pour magistralement mettre en musique ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 août 2008
    Des nombreux films de Bunuel, "Viridiana" est sans doute l'un des plus forts, des plus aboutis. Ce long métrage coup de poing nous interpelle au plus vif de nos convictions et de nos doutes. Iconoclaste, on comprend qu'il ait soulevé la controverse. Tout s'y passe avec une insolence et une audace à couper le souffle. On réalise alors l'impact que l'art cinématographique peut avoir lorsqu'il est exercé par un artiste de génie. Le destin humain y apparait voué à sa perte. Bunuel entend nous confronter au réel sans céder à la moindre complaisance. Il est certain qu'un tel film, sorte de contre-Bible, laisse longtemps dans l'esprit son amer désenchantement. Voir ma critique plus complète sur " La plume et l'image " - rubrique Cinéma d'hier - page 4
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 février 2014
    Après mon cycle Truffaut de novembre 2013 et les deux films proposés par la télévision pour célébrer Jean Cocteau (toujours en novembre !), je ne pouvais pas ne pas passer à côté d'un tel événement. Celui qu'Arte a proposé en juillet (2013) méritait toutes les attentions : la célébration du trentième anniversaire de la mort de Luis Bunuel, cinéaste inclassable et véritable artiste de son époque.
    Je n'ai pas enregistré tous les films que proposait la chaîne franco-allemande, en revanche, je me suis permis d'en sélectionner quelques uns (chronologiquement, par ordre de sortie) : "Viridiana", "Le journal d'une femme de chambre", "Belle de jour", "Tristana" et "Cet obscur objet du désir". Je vais ainsi partager mon opinion dans mes critiques et je serai ravi de pouvoir continuer sur les forums.
    Je me suis aussi permis de regarder en premier le documentaire inédit sur Bunuel pour me faire une idée sur le metteur en scène d'origine espagnole. Un très bon documentaire agrémenté par les commentaires de Bunuel fils, Michel Bouquet, Catherine Deneuve et Carole Bouquet notamment. A noter : "Viridiana" est le premier film que je vois de l'artiste Bunuel.
    Mais revenons un peu plus sur le film de 1961 mis en scène par Luis Bunuel et tourné en Espagne, tout juste après sa période mexicaine ("Los olvidados", "El").
    Scénario (de Bunuel, bien sûr !) : la jeune femme Viridiana souhaite entrer au couvent. La Mère supérieure lui ordonne d'aller voir une dernière fois son oncle avant d'exaucer son souhait. Mais l'oncle fait tout pour que sa nièce reste, tente d'abuser d'elle, puis va jusqu'à se suicider par remord. Choquée, Viridiana ouvre les portes du domaine, héritage de son oncle, pour faire don de charité aux plus démunis.
    Bunuel dépeint cette arrière-société sombrement dans un climat décidément austère.
    La première partie est excellente tandis que la seconde tombe un peu plus dan le prêchi-prêcha (à mon goût). Excellence des quarante premières minutes grâce à l'interprétation sans fausse note du duo Silva Pinal (magnifique de sensualité en Viridiana. Revue dans "L'ange exterminateur" et "Simon du désert")-Fernando Rey (jouissif au possible dans ce personnage monstrueux. L'un des acteurs fétiches du réalisateur : "Tristana", "Le charme...", "Cet obscur..."). Ici, c'est sur l'interprétation générale qu'est portée le film. Par la suite, il s'agit plus pour Bunuel de montrer les charmes discrets inhérents à l'humain (bien discrets, même. Ironie). Cette partie, même si elle a l'avantage d'être tournée sous différents angles de vue (précision du montage, plans plus ou moins serrés faisant référence par endroit à du surréalisme), se caractérise par la folie destructrice des hommes. Affabulateur, Bunuel va jusqu'à parodier la Cène, l'image biblique par excellence, pour en faire une démonstration de chair, d'orgueil, de pessimisme, de narcissisme, de noirceur, de vide intérieur viscéral. Bunuel fait de ce plan, devenu culte avec le temps, ue peinture glauque et un blasphème pour l'Eglise. Dans ce climat austère à souhait, pas d'interprétation générale, mais plus le sentiment de faire partie de cette orgie à laquelle tout un chacun est convié. D'un regard acerbe et sans aucun respect pour l'homme (et l'Eglise !), Bunuel ne se fourvoie pas dans la décadence la plus totale, il reste dans la constatation et la description d'un groupe d'être humain. Luis ne se range pas dans la catégorie qui juge mais pointe simplement du doigt (et quel doigt !) la décadence et la noirceur de l'être humain dans toute sa splendeur. De la misogynie filmée à un degré élevé de noirceur. Un régal ! Quel pourfendeur ce Bunuel (il faut le dire !) !! Pourquoi cette partie est-elle en dessous de mes espérances ? Elle me gêne tout simplement. Non pas que Bunuel n'arrive pas à ses fins, mais le réalisateur du "Chien andalou" assène des valeurs avec une telle virulence que les sentiments qui ressortent de "Viridiana" font que je me sens dans une posture assez grossière de gêne. Oui, je comprends que le film n'ait pas été acclamé par la critique et censuré.
    Au final, on ressort de "Viridiana" sans conviction et avec une vision assez paradoxale quant à la scène finale (la chanson rock n'roll "Shimmy doll" d'Ashley Beaumont parachève les visions négationnistes de la religion en général). Les paradoxes, Bunuel les accumule pour s'en accommoder au maximum. Yes, we can.
    "Viridiana" : le modèle d'une société très crue où fanatisme, fétichisme et corruption de l'esprit vont de pairs.
    Un film à regarder pour une culture cinématographique à compléter. Sinon, les amateurs de Bunuel seront comblés.
    Remarque : récompensé par la Palme d'or pour sa quatorzième édition à Cannes en 1961, "Viridiana" est le scandale de plus pour Luis Bunuel. Yes, he can.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2018
    Pas de pitié pour la larve humaine... heu je veux dire l'être humain Bunuel ne dresse pas un portrait très flatteur pour nous autres et il n'épargne même pas les miséreux. J'ai trouvé Viridiana passionnant jusqu'à la scène du suicide après l'histoire l'était tout autant mais le film manquait par moment de rythme en tout cas c'est un film assez marquant qui fit scandale en son temps mais le problème de Viridiana c'est que de nos jours mise à part ses propos le film ne choque plus dans sa manière de représenter ce qu'il dénonce. La fin est dure, du cinéma intelligent que ne plaît pas forcément mais qui mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Du Luis Buñuel typique, un film assez inégal. Avec une réflexion sur la morale et le choc de différents milieux sociaux mais un scénario qui va rarement au bout des choses. Le trait est acide mais manque de vigueur.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Pas le chef-d'oeuvre que j'espérais, néanmoins "Viridiana" s'impose comme étant une excellente réussite de la part de Luis Buñuel. Si l'histoire nous tient facilement en haleine, le vraie réussite du film en revient néanmoins à la mise en scène très ingénieuse et élaborer de la part du célèbre réalisateur espagnol. A ce titre, on notera quelques séquences bien marquantes, notamment celle concernant l'orgie des mendiants avec comme musique de fond l'Alleluia de Haendel. A noter aussi et c'est une habitude dans les films de ce metteur en scène, une très bonne interprétation du casting.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    60 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    On peut comprendre que ça ait choqué à l’époque. Mais si le film de Buñuel avait uniquement pour but de choquer les bourgeois, on l’aurait déjà vite oublié. La provocation chez lui, c’est aussi une façon de penser, un système formel derrière lequel se vit son cinéma. Je l’ai vu avant-hier pour la première fois, et il n’y a pas de rides, pourtant il est vieux, le film. Certains plans ressemblent à des hallucinations, tellement il arrive à bien mélanger ses obsessions, et l’entêtement du désir, des pulsions, et du contrôle de la société sur les corps et les esprits. C’est un peu hermétique, on ne sait jamais si c’est un pamphlet anarchiste ou un rêve éveillé, c’est un artiste qui se mérite. Belle comédienne principale, et la ressemblance avec Catherine Deneuve, qui joue souvent les femmes de la petite bourgeoisie n’aura échappée à personne. Les acteurs sont tous bons, voire excellents, mais je crois que c’est la direction d’acteurs qui est bonne, puisque le film n’est pas basé sur une performance de jeu, mais sur une mise en scène inspirée et sans faille. Personne ne ressort indemne, tout le monde en prend pour son grade, les riches, les pauvres, la charité chrétienne hypocrite, les bonnes sœurs, le cousin arriviste, tout le monde. Et Buñuel nous montre ça avec une acuité assez impressionnante. Pas de pathos inutile, d’où la gêne, car on ne sait jamais sur quel pied danser, et beaucoup d’enjeux. Sa misanthropie n’est jamais prétexte au désespoir, mais plutôt l’occasion pour des associations d’idées bizarre : Une bonne sœur désirable, le tabou de l’inceste brisé ou pas brisé, le dernier repas d’une bande de clodos se transforme en tableau religieux célèbre, c’est à la limite blasphème…C’est difficile de parler de ce genre de film qui se ressent plus qu’autre chose. Et cette dernière scène géniale, qui laisse deviner ce que va faire le trio, sainte nitouche, boniche, et futur châtelain… Œuvre d’art libre et iconoclaste que je conseille vivement.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2009
    Beaucoup d'ambivalence par rapport au catholicisme, une vision de la pauvreté héritée de la littérature picaresque (c'est l'aspect le plus intéressant du film) et une profession de foi finale très prosaïquement cynique. J'avoue mal comprendre que ce film soit couramment considéré comme le chef d'oeuvre de Bunuel. Peu de la puissance poétique de ses meilleurs films mexicains, et même du sens satirique de ses films français.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    "Viridiana" débute assez sagement mais devient de plus en plus délirant, jusqu'à un magnifique final ahurissant. Un film pervers et amoral, mais admirable en tout point : les acteurs sont caricaturaux (dans le bon sens du terme) mais drôles et convaincants et la mise en scène est géniale.
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2023
    J'ai vu un film... un immense film de Luis Bunuel... La belle Silvia Pinal est sur le point de prononcer ses voeux, quand son oncle l'appelle auprès d'elle, car il va mourir... En guise de mourant, elle voit un homme fort, sûr de lui, et qui semble en pincer pour sa nièce... Dans une scène où il est sur le point d'abuser d'elle, il s'arrête... Elle fuit choquée... Et il se suicide...
    Et là, Bunuel s'en donne à coeur joie, pour dénoncer, pour présenter des personnages dionysiaques... Le discours antireligieux est évident, la satire sociale est aussi très claire... Les pauvres ne sont pas auréolés d'une béate humanité, tandis que les riches ne sont pas toujours odieux...

    De plus la dimension morale des personnages nous montre que l'enfer est pavé de bonnes intentions... Dans ce film, on découvre les humains, capables de mensonges, d'hypocrisie, de vol, de cupidité, d'envie de luxure, de meurtre... sans limite aucune. Fellini aurait aussi pu faire ce film, car certains personnages, bien que terribles sont truculents...
    La mise en scène est exceptionnelle (cette scène de la Cène... whaou...), les jeux de lumière, les non-dits... Ce film est vraiment incroyable.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2021
    Pour son retour en Espagne après vingt-quatre ans d’exil aux USA puis au Mexique, Luis Buñuel réalise un brulot violemment anti chrétienté : « Viridiana », qui sera interdit en Espagne jusqu’en 1977 et au Portugal (1976). En premier, l’institution catholique avec le couvent, froid et convenu, plus intéressé par la reconnaissance matérielle que par l’humanité, avec une dernière scène entre la mère supérieure et Viridiana (Silvia Pinal) qui est une synthèse de rapports congelés, sous un vernis de relationnel bienveillant circonstancié. Puis la destruction du mariage religieux avec la robe immaculée, mélange obsessionnel de relation incestueuse habillée de nécrophilie (le couple sexe – mort est récurent chez le cinéaste). Enfin, la charité chrétienne avec les clodos, qui débouche sur orgie, saccage, tentative de viol et meurtre après la Cène reconstituée (coupée en Italie jusqu’à la fin des années quatre vingts). Comme dans « Nazarin » les actes que Viridiana, qui se veulent dans la lignée de ceux du Christ, débouchent constamment sur des situations contre productives. L’aspiration à l’élévation se muant dans le réel en une descente vers la bestialité primitive. A l’opposé de Vincente Minnelli où elle finit par transcender la réalité, chez Buñuel la sordide réalité la détruit. Mais contrairement à l’opinion établie, le scénario est très en retrait sur l’aspect social. Les pauvres servent essentiellement l’attaque contre la charité chrétienne et la critique de la bourgeoisie s’en remet uniquement à la névrose d’un homme (Fernando Rey excellent). Sur ces deux plans, « Los Olivados » pour le social et « El » sur la maladie mentale, semblent autrement plus puissants que « Viridiana. Toutefois, au crédit, un érotisme dont la censure en voulant sauver l’aspect moral de Viridiana, a interdit la fin voulue par Buñuel, où elle rejoignait son cousin dans la chambre à coucher. Le cinéaste en créa une autre, bien plus libertine, avec la bonne (Margarita Lozano) dont la sensualité, cachée comme l’eau qui dort, se révèle progressivement. Magnifiquement interprété et souvent brillant quant à la mise en scène, « Viridiana » fut récompensé par la palme d’or au Festival de Cannes en 1961.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Une critique acerbe de la bon dieu série et de la charité chrétienne qui montre la dureté et l'hypocrisie de la société ou l'on se moque toujours d'un plus mal loti. Et la charité ne mène à rien les plus pauvres ayant le moins de valeurs à respecter sont montrés comme les plus méprisables et les plus abjects.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2024
    Sur fond de musique sacrée -symbole hypocrite d'une existence morale et pieuse- Don Jaime, l'oncle bourgeois de Viridiana, n'en est pas moins un homme indigne, prêt à tout pour séduire sa nièce qui se destine pourtant au couvent, jusqu'à souiller sa vertu pour la contraindre à ne pa prononcer ses voeux.
    Après avoir raillé le comportement de Don Jaime, Bunuel dénonce les fondements-mêmes de la société bourgeoise. Avec une semblable ironie, le cinéaste démasque la fausse respectabilité du bourgeois et ses turpitudes sexuelles enfouies sous des codes moraux affectés. Puis, exposant le rapport social entres riches et pauvres, Bunuel montre ce que cette relation de classes, entretenue par la bourgeoisie, peut avoir de vicieux, de complaisant et d'illusoire.
    Les signes sont nombreux et éloquents, qui témoignent du mensonge social. L'innocente Viridiana pourrait être en définitive la première victime de cette farce sinistre, de cette comédie humaine. Malgré sa religion et sa charité, elle est la proie du bourgeois et la victime expiatoire du pauvre.
    Iconoclaste subtil, Luis Bunuel n'en est pas pour autant un cynique ou un nihiliste. C'est au nom d'un certain humanisme qu'il invoque pour les humains un total affranchissement des règles morales et sociales qui briment leur nature et leur liberté.
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