Après la trilogie "Infernal affairs" Alan Mak et Andrew Lau signent un nouveau polar, malheureusement c'est un impardonnable raté. Eux qui avaient su donner tant d'intensité psychologique à leurs personnages, ils se perdent ici à compliquer un récit pourtant simple, il en devient ennuyeux et les personnages deviennent difficiles à cerner et peu attachants.
Très bon film policier comme savent si bien le faire les asiatiques, avec un excellent duo Kaneshiro/Leung, toutefois un exercice de mémoire s’impose pour retenir les noms si l’on ne veut pas se faire larguer au bout de 10minutes.
"CONFESSIONS OF PAIN" est aussi ennuyeux, confus et raté qu'INFERNAL AFFAIRS était intense, fluide et réussi. Le face à face (si tenté que c'en est un) ne fait pas d'étincelles, la tension ne monte jamais et les actrices sont des faire valoir (comme souvent dans les films policiers asiats). C'est surjoué d'un côté (l'acteur Takeshi picole de la premiere a la dernier image) et monotone de l'autre. Bref pas étonnant que ce thriller mou du genou soit un direct to Video et ne soit pas passé dans les salles. Un ratage presque complet.
Forcément, après une oeuvre aussi achevée qu'"Infernal Affairs", on ne pouvait qu'être déçu. Cependant, ce polar sombre et âpre est très impressionnant. Côté esthétique, mise en scène, c'est très soigné, très bien dirigée (le talent des réalisateurs n'est plus à démontrer). Côté personnages, c'est remarquable. La psychologie y est bien developpée, et c'est surtout admirablement bien joué. Tony Leung Chiu Wai, l'acteur le plus populaire de Chine, est évidemment toujours aussi sérieux, appliqué, charismatique. Quant à Takeshi Kaneshiro, personnellement, je ne l'ai jamais trouvé aussi talentueux. Son jeu gagne en profondeur et en humanité. Shu Qi quant à elle sert légèrement de décors. L'affrontement entre les deux coéquipiers est redoutable d'efficacité. Ce polar moite tient constamment en haleine jusqu'à nous laisser bouche bée grâce à un dénouement admirable à la noirceur et à la tristesse palpables. On peut regretter certains points : la fin trop explicative ; et également le petit manque d'originalité (traumatisme infantile et désir de vengeance). Mais l'ensemble est à couper le souffle, traité avec énormément de talent et une minutie certaine. Cette équipe de réalisateurs-scénaristes (Wai Keung, Andrew Lau, Alan Mark) fait preuve d'une très grande virtuosité.
ce film est splendide ,les details tuent, l OST de la fin tue,ca fè lgts ke g pa vu une interprétation oci magnifik de tony leung,takeshi vremen excellen oprè de tony, l histoire est profonde et intelligemment utilisée, merci pour ce prestige.
"Confession of Pain" déçoit après la brillance stylistique et thématique de "Infernal Affairs". Si l'on admet le choix commercial de Lau et Mak d'associer au génie de Tony Leung (encore confirmé dans un registre nouveau pour lui) les belles gueules craquantes des sexy Takeshi Kaneshiro et Shu Qi), si l'on reconnaît l'incroyable élégance formelle du filmage et du montage (le filmage à 360 degrés caractéristique du polar hong kongais, l'éclatement de la narration en un millier de sensations diffuses, extrêmement poétiques), on est finalement déçus par la faiblesse d'un thème par trop classique (la vengeance et le traumatisme infantile) et l'absence d'enjeux réels dans la relation entre les 2 héros - soit un véritable gouffre par rapport au ballet abstrait de "Infernal Affairs". Le pire reste quand même la lourdeur explicative - surprenante de la part de stylistes comme Lau et Mark - de la fin, comme si les réalisateurs doutaient d'un coup de la capacité du spectateur à comprendre la finesse de leur scénario.
Certe ce film, est un peu en dessus de la trilogie infernal affairs, mais il reste excelent... Tony Leung et Takeshi Kaneshiro nous livre une préstation du tonnerre, comme on en voit que trop rarement dans un film. L'histoire est vraiment très noir, et le film se termine sur une fin magistrale... La réalisation se veut soigné... Keung et Mak réalisent ici encore un très bon film. A voir et conserver.
Après Infernal Affairs, le duo Mak et Keung récidive avec ce polar léché pas désagréable mais incontestablement attendu et tiré par les cheveux. Remake en prévision.