AlloCiné
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3,2
20230 notes
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Votre avis sur Anges et démons ?
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Un film horrible, lent, illogique et ennuyeux qui n'avait presque aucun sens. Si la bio-matière va faire exploser toute la ville, alors pourquoi les détectives n'ont-ils pas enquêté sur qui est entré par effraction dans le laboratoire puis traqué ce type et récupéré la bombe de bio-matière ? Il semble que toute la police du Vatican soit en colère contre le personnage de Hanks, alors pourquoi aurait-il même pris la peine de rester et d'essayer d'aider ? Le courant qui tombait dans le coffre-fort hermétique était hilarant. Il y avait assez d'air dans cette pièce pour qu'ils puissent respirer pendant une semaine, mais ils haletaient presque immédiatement. Ces livres étaient censés être inestimables mais ils ont utilisé la bibliothèque pour essayer de sortir, puis bien sûr le courant est revenu. La bombe semblait être décrite comme étant plus puissante qu'une bombe nucléaire donc la prendre à quelques milliers de pieds dans un hélicoptère ne ferait que la rendre plus efficace pour détruire la ville. Et il n'y a pas de pilote automatique dans les hélicoptères. Je ne peux imaginer personne apprécier ce film...
Personnellement, mon film préféré. Un Thriller ésotérique comme on en fait plus. Tom Hanks est parfait dans le rôle de Robert, on ne lache pas l'histoire un instant, les acteurs sont au top, les décors et costumes magnifiques, avec un très joli message. Bref, un must
shindu77
Franchement, on en fait des tonnes avec cette saga mais elle n'est vraiment pas terrible. C'est même assez catastrophique au final. Que ce soit la mise en scène, l'histoire et même le jeu des différents acteurs, ce n'est pas terrible.
J'ai décidé de revoir les trois opus de Ron Howard (Da Vinci Code, Anges et démons et Inferno) avant d'écrire mes avis, afin d'avoir une vision d'ensemble. Et mon sentiment général, comme bien souvent dans les séries, c'est que le premier est excellent, mais que les deux autres souffrent un peu la comparaison. Et j'irais même jusqu'à dire que plus on progresse dans le temps, et moins ça va. Inferno, que j'ai vu hier soir, est assez décevant, notamment parce qu'il est assez prévisible, en tout cas beaucoup plus que les 2 autres. Bref, parlons d'Anges et Démons. Tom Hanks est toujours aussi à l'aise dans le costume de Robert Langdon, et Ewan McGregor est très convainquant en Patrick McKenna, le Camerlengo. En revanche, Ayelet Zurer interprète moyennement Vittoria Vetra, et souffre particulièrement de la comparaison avec Audrey Tautou dans le Da Vinci Code. De plus, si Sophie Neveu arrivait à résoudre beaucoup d'énigmes grâce à son enfance avec Saunière, pour Vittoria Vetra, je trouve qu'elle est experte dans un bon paquet de domaines ! A la base, elle travaillait pour le CERN dans le LHC, l'accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant du monde, qui a permis de créer et de stocker de l'antimatière, la "particule de Dieu". Mais elle se révèle aussi très forte dans un tas d'autres domaines, c'est un peu agaçant ce genre de personnage super intelligent et super cultivés qui connaissent tout dans tous les domaines. La force de cet opus, c'est que tout ou presque se déroule au Vatican, lors d'un conclave, au contact des évêques et de la garde Suisse. Tout un univers mystique qui crée une atmosphère passionnante et des scènes d'une beauté exceptionnelle. Au niveau du scénario, là encore, on est un ton en-dessous du Da Vinci Code. Car si dans ce dernier, un des personnages jouait un double-jeu particulièrement bien orchestré, pour Anges et Démons, cette machination me parait vraiment tirée par les cheveux. Comment prévoir et s'assurer du bon déroulement de tous les faits avant la découverte de la bombe, puis après la découverte de la bombe, bizarrement, impossible de recharger la batterie alors que ça semblait être une formalité au début du film, le sacrifice dans l'hélico et la survie en parachute qui me parait très hautement improbable compte tenu de l'impact de la bombe sur la foule et sur les bâtiments. Et puis quelques scènes m'ont également déçues, comme le moment où le chef de la sécurité se fait abattre, puis le prêtre qui connait la vérité mais qui, plutôt que de la révéler, choisit de se jeter avec le fer sur le coupable (dont je tairais le nom pour éviter de spoiler) et qui se fait lui aussi tirer dessus emportant le secret avec lui. Mais bon, malgré ces exagérations (ou raccourcis) scénaristiques, le film se regarde agréablement, le rythme est dynamique, on ne s’ennuie jamais, les scènes d'actions sont impressionnantes, les effets spéciaux de bonne qualité.
Nouvelle adaptation d'un roman de Dan Brown, Anges & Démons est plus noir, plus intense, plus travaillé que Da Vinci Code. Là encore, on suit les aventures de Tom Hanks qui cette fois va tenter de secourir le Vatican en proie à la panique depuis que les preferenti à la succession du Pape sont tous enlevés. Le criminel menace également de faire exploser une bombe sur la célèbre place romaine.
Bref : un film abouti au suspense intense.
Bref : un film abouti au suspense intense.
Entre Le nom de la rose, Saw, Seven, ou encore le deuxème volet du Silence des agneaux… En effet, ce film tente un savant mélange entre la religion et le crime dans ce qu'il a de plus gore. L'ennui ici c'est que tout semble trop cliché pour paraître vraiment crédible. On a quand même un Tom Hanks convaincant et quelques belles images du Vatican, sinon tout semble surfait, notamment une énigme (avec les quatre éléments, les Illuminati et des textes bibliques) trop bien rafistolée pour sembler vraie au XXIè siècle.
GyzmoCA
Deuxième volet du thriller religieux de Dan Brown , le film est réalisé toujours par Ron Howard et le rôle principal (Robert Landon) est toujours interprété par le grand Tom Hanks.
Ewan Mc Gregor et Stellan Skargard complète parfaitement la distribution.
Cette deuxième aventures des enquêtes de Robert Landon est un préquel au premier et se passe donc avant les événements de Paris et Londres .
L action se déroule cette fois-ci à Rome , épicentre de l église catholique .
L Opus Dei a été remplacée par les Illuminati qui menace le Vatican directement et le pape en particulier.
Le principe du jeu de pistes est repris ainsi que Robert Landon accompagné d'une compère féminine pour le seconder.
La course est haletante et le thriller est mené à un bon rythme.
Comme dans le premier les raccourcis scénaristiques, pour faire avancer l enquête sont un peu court . Comme par hasard , les enquêteurs arrivent toujours deux minutes avant la mort des archevêques
Anges et Démons reste un bon divertissant avec un bon rythme et des acteurs talentueux. La réalisation est plate et le scénario est peu réaliste dans ses enchaînements.
Ewan Mc Gregor et Stellan Skargard complète parfaitement la distribution.
Cette deuxième aventures des enquêtes de Robert Landon est un préquel au premier et se passe donc avant les événements de Paris et Londres .
L action se déroule cette fois-ci à Rome , épicentre de l église catholique .
L Opus Dei a été remplacée par les Illuminati qui menace le Vatican directement et le pape en particulier.
Le principe du jeu de pistes est repris ainsi que Robert Landon accompagné d'une compère féminine pour le seconder.
La course est haletante et le thriller est mené à un bon rythme.
Comme dans le premier les raccourcis scénaristiques, pour faire avancer l enquête sont un peu court . Comme par hasard , les enquêteurs arrivent toujours deux minutes avant la mort des archevêques
Anges et Démons reste un bon divertissant avec un bon rythme et des acteurs talentueux. La réalisation est plate et le scénario est peu réaliste dans ses enchaînements.
Ce film est censé être la suite du "Da Vinci Code" réalisé par le même Ron Howard. En réalité, dans la tétralogie littéraire de Dan Brown, "Anges et Démons" est le premier livre à être sorti. Par des tours de passe-passe, les scénaristes réussissent à retomber sur leurs pattes et à faire en sorte qu'il n'y ait pas d'incohérences (du moins, je n'en ai pas relevé).
C'est donc à nouveau une plongée dans une Eglise romaine catholique pleine de secrets et de symboles, torturée par son histoire, que nous offre le Pr. Robert Langdon. Les illuminatis, dont la popularité a explosé depuis une bonne grosse dizaine d'années sur la toile, vont être au coeur de l'intrigue.
L'occasion de délivrer des faits intéressants et nuancés sur cette ancienne société secrète que l'Eglise a traqué, mais également sur les arcanes du pouvoir au Vatican et notamment sur le conclave, chargé d'élire un nouveau pape.
Le tout semble extrêmement documenté, grâce au travail minutieux de Dan Brown, qui a d'ailleurs été largement critiqué pour celui effectué sur "Da Vinci Code" mais c'est un autre débat.
Le scénario est donc passionnant et haletant. On tient sans problème les plus de 2 heures que dure le film.
C'est aussi en partie grâce à Ron Howard qui a su gérer la mise en image de l'histoire imaginée par l'auteur, même si l'on peut critiquer certains choix artistiques et notamment au niveau de la photographie sur la dernière partie du film.
Cela dit, c'est peu de choses en comparaison du plaisir pris à suivre ce thriller, qui me fait penser à ceux nordiques. Une belle claque !
C'est donc à nouveau une plongée dans une Eglise romaine catholique pleine de secrets et de symboles, torturée par son histoire, que nous offre le Pr. Robert Langdon. Les illuminatis, dont la popularité a explosé depuis une bonne grosse dizaine d'années sur la toile, vont être au coeur de l'intrigue.
L'occasion de délivrer des faits intéressants et nuancés sur cette ancienne société secrète que l'Eglise a traqué, mais également sur les arcanes du pouvoir au Vatican et notamment sur le conclave, chargé d'élire un nouveau pape.
Le tout semble extrêmement documenté, grâce au travail minutieux de Dan Brown, qui a d'ailleurs été largement critiqué pour celui effectué sur "Da Vinci Code" mais c'est un autre débat.
Le scénario est donc passionnant et haletant. On tient sans problème les plus de 2 heures que dure le film.
C'est aussi en partie grâce à Ron Howard qui a su gérer la mise en image de l'histoire imaginée par l'auteur, même si l'on peut critiquer certains choix artistiques et notamment au niveau de la photographie sur la dernière partie du film.
Cela dit, c'est peu de choses en comparaison du plaisir pris à suivre ce thriller, qui me fait penser à ceux nordiques. Une belle claque !
RealPrime
Suite bien plus mouvementé d'un nouveau Dan Brown, Tom s'avère d'une efficacité redoutable cette fois-ci en plein cœur du saint siège. Jeu, mise en scène, courses poursuites et musique font le tous de cette suite haletante. De nouvelles références historique passionnante pour un film dément. Le final lui est d'une beauté quasi bonne.
Après un "Da Vinci Code" agréable à regarder mais un peu inégal au niveau rythmique, Ron Howard rempile avec Anges et Démons, suite de Da Vinci Code, mais étant les premières aventures de Robert Langdon dans la littérature. Cette fois-ci, le maître de la symbolique doit affronter la mythique confrérie des Illuminati...
Et franchement, le résultat dépasse les attentes ! Ron Howard semble avoir tiré des leçons concernant le rythme de son film, car ici, c'est zéro temps mort. Il nous offre une mise en scène percutante et ainsi, on assiste à une véritable course contre la montre, spoiler: et contre la mort,
le tout sous le rythme de la musique de Hans Zimmer, cette fois-ci très inspiré...
Les énigmes sont encore présentes et elles sont ici mieux mises en valeur que dans le précédent opus... spoiler: (Notamment autour des anges)
Mention spéciale à la photographie et aux décor, car pendant 2h40, je me suis vraiment cru à Rome ainsi qu'au Vatican. Bravo !! La lumière est elle aussi bien exploitée.
Tom Hanks donne encore une belle énergie dans son jeu, peut être meilleur que dans "Da Vinci Code". De plus, il est encore bien entourébavec Ayelet Zurer et Stellan Skarsgård. Une attention particulière à Ewan McGregor dans le rôle du camerlingue !
On notera dans ce film plus de violence que dans l'opus précédents, spoiler: avec notamment la scène de l'œil, les différentes mises en scène des meurtres (notamment ceux de la Terre et de l'Air),
et d'un côté ça fait plaisir car cela nous permet de garder le rythme constant...
Dommage là encore de ne pas exploiter pleinement le personnage de l'Assassin, qui à l'écran avait l'air pourtant intéressant... Un personnage pauvre en dialogue et réduit au minimum à l'écran... Vraiment dommage !
Dommage aussi sur la fin, un peut trop précipitée spoiler: avec le sauvetage du cardinal, même si bien rattrapée avec la scène de la révélation dans le bureau
.
Un autre petit souci, même s'il est difficile de le gérer, est le temps pour qu'il fasse nuit : spoiler: ici en même pas 20 minutes à priori, le soleil a disparu et il fait nuit noire !
Mais rien de bien méchant.
En résumé, un deuxième opus meilleur que l'original, car plus de tension, d'énigmes, de rebondissements... Bref, du pur film d'énigmes avec un mélange d'aventure et de thriller à la fois.
Et franchement, le résultat dépasse les attentes ! Ron Howard semble avoir tiré des leçons concernant le rythme de son film, car ici, c'est zéro temps mort. Il nous offre une mise en scène percutante et ainsi, on assiste à une véritable course contre la montre, spoiler: et contre la mort,
le tout sous le rythme de la musique de Hans Zimmer, cette fois-ci très inspiré...
Les énigmes sont encore présentes et elles sont ici mieux mises en valeur que dans le précédent opus... spoiler: (Notamment autour des anges)
Mention spéciale à la photographie et aux décor, car pendant 2h40, je me suis vraiment cru à Rome ainsi qu'au Vatican. Bravo !! La lumière est elle aussi bien exploitée.
Tom Hanks donne encore une belle énergie dans son jeu, peut être meilleur que dans "Da Vinci Code". De plus, il est encore bien entourébavec Ayelet Zurer et Stellan Skarsgård. Une attention particulière à Ewan McGregor dans le rôle du camerlingue !
On notera dans ce film plus de violence que dans l'opus précédents, spoiler: avec notamment la scène de l'œil, les différentes mises en scène des meurtres (notamment ceux de la Terre et de l'Air),
et d'un côté ça fait plaisir car cela nous permet de garder le rythme constant...
Dommage là encore de ne pas exploiter pleinement le personnage de l'Assassin, qui à l'écran avait l'air pourtant intéressant... Un personnage pauvre en dialogue et réduit au minimum à l'écran... Vraiment dommage !
Dommage aussi sur la fin, un peut trop précipitée spoiler: avec le sauvetage du cardinal, même si bien rattrapée avec la scène de la révélation dans le bureau
.
Un autre petit souci, même s'il est difficile de le gérer, est le temps pour qu'il fasse nuit : spoiler: ici en même pas 20 minutes à priori, le soleil a disparu et il fait nuit noire !
Mais rien de bien méchant.
En résumé, un deuxième opus meilleur que l'original, car plus de tension, d'énigmes, de rebondissements... Bref, du pur film d'énigmes avec un mélange d'aventure et de thriller à la fois.
Déception ! Toujours intéressant, mais le film ne décolle jamais vraiment ; au contraire de Da Vinci Code qui montait en puissance, sans arrêt jusqu’à un final époustouflant (révélation, réalisation, montage et surtout bande originale : Aah Chevaliers de Sangreal by Hans Zimmer, un pur délice !
Bien que Dan Brown écrivit « Angels & Demons » avant « The Da Vinci Code », le film se présente comme une suite et non un préquel. En élaguant une grande partie des dialogues qui menaient à des intrigues secondaires, comme la filiation du Pape, ici juste évoquée, et en réinventant certaines scènes réalisateur et scénaristes semblent avoir retenu la leçon du bavard et trop long « Da Vinci code ». Ramené à deux heures (vingt sept minutes de moins) et concentré sur l’action, Howard livre un film nerveux et ramassé, tenant en permanence le spectateur en haleine. Bien sur, arrivant à chaque fois trop court, pour faire durer, le procédé peut exaspérer, mais c’est la loi du genre. A cette réserve s’ajoute une fin un peu too much, qui finit par faire sourire. « Anges et démons » reste techniquement très honorable, avec une photographie de Salvatore Totino et une musique d’Hans Zimmer impeccables. Entourant un casting de qualité avec une mention pour Stellan Skarsgård, l’ambigu commandant des gardes suisses. Plus près de la série “24 heures� que de l’opus précèdent, Ron Howard livre un film rapide et nerveux, loin de son style habituel.
Vu ce soir pour la 2ème fois et tellement plus apprécié que la 1ère!
L’histoire m’a complètement captivé! Le contexte, le lieu et ce qui y est lié, la religion, les illuminatis et tous les secrets qui les entourent.... vraiment passionnant!
Le film m’a tenu en haleine.
La fin cependant qui, pour moi, et comme lors du premier visionnage, est un peu décevante!
Je le recommande sans hésiter!
L’histoire m’a complètement captivé! Le contexte, le lieu et ce qui y est lié, la religion, les illuminatis et tous les secrets qui les entourent.... vraiment passionnant!
Le film m’a tenu en haleine.
La fin cependant qui, pour moi, et comme lors du premier visionnage, est un peu décevante!
Je le recommande sans hésiter!
C’est avec beaucoup de préjugés et d’appréhension que j’ai été voir ce film…en repensant au fiasco du Da Vinci Code. Comment pouvait-il en être autrement en reprenant les mêmes ingrédients que pour le premier film : Ron Howard toujours derrière la caméra (aie aie aie) et Tom Hanks qui réendosse le costume du professeur Langdon cher à Dan Brown.
Et bien force est de constater que j’ai passé un agréable moment en ne voyant pas défiler les 2h20 de film. Peut etre est-ce parce que je n’avais pas lu Anges et Démons que j’ai plus apprécié ce film, contrairement au Da Vinci Code auquel on ne pouvait vraiment pas adhérer après avoir dévoré le livre.
Ici on est face à un film efficace mené à un rythme effréné et bourré de rebondissements. Les acteurs ont l’air de s’amuser : Ewan McGrégor est encore une fois très bon et tient tête à Tom Hanks dans ce jeu de piste orchestré au milieu de la belle ville de Rome sur la musique toujours aussi inspirée d’Hans Zimmer.
Je pense néanmoins que le film aurait gagné à etre encore un peu plus long ou en tout cas à etre plus clair dans son approche : quelques explications sur l’antimatière n’auraient pas été de trop même si Hollywood n’est pas friand de ce genre de scène. Disons qu’à trop privilégier l’efficacité, on finit par passer à coté de certains points qui aurait mérité d’être développés : personnage du tueur des illuminatis, travaux au CERN…
Voilà, Anges et Démons, même s’il n’est pas le film de l’année, est loin d’etre aussi mauvais que le Da Vinci Code, c’est un très bon divertissement et ceux qui n’ont pas lu le livre devraient l’apprécier encore davantage.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Et bien force est de constater que j’ai passé un agréable moment en ne voyant pas défiler les 2h20 de film. Peut etre est-ce parce que je n’avais pas lu Anges et Démons que j’ai plus apprécié ce film, contrairement au Da Vinci Code auquel on ne pouvait vraiment pas adhérer après avoir dévoré le livre.
Ici on est face à un film efficace mené à un rythme effréné et bourré de rebondissements. Les acteurs ont l’air de s’amuser : Ewan McGrégor est encore une fois très bon et tient tête à Tom Hanks dans ce jeu de piste orchestré au milieu de la belle ville de Rome sur la musique toujours aussi inspirée d’Hans Zimmer.
Je pense néanmoins que le film aurait gagné à etre encore un peu plus long ou en tout cas à etre plus clair dans son approche : quelques explications sur l’antimatière n’auraient pas été de trop même si Hollywood n’est pas friand de ce genre de scène. Disons qu’à trop privilégier l’efficacité, on finit par passer à coté de certains points qui aurait mérité d’être développés : personnage du tueur des illuminatis, travaux au CERN…
Voilà, Anges et Démons, même s’il n’est pas le film de l’année, est loin d’etre aussi mauvais que le Da Vinci Code, c’est un très bon divertissement et ceux qui n’ont pas lu le livre devraient l’apprécier encore davantage.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Si on doit féliciter Ron Howards sur un truc, c'est bien de ne pas s'être laissé enfermer dans l'esprit de sa trilogie sur Robert Langdon. D'ailleurs, il s'émancipe aussi du livre (sauf pour les rebondissements finaux, qui sont gauches et pas nécessaires). Pour un « 2 » commercial, ce n'était pas un exploit aisé.
Le réalisateur avait aussi une idée claire, et cela montre bien sa motivation à créer la série de films ; son idée, c'était de faire du parallèle science/religion un thème omniscient, la collision transcendentale entre deux atomes d'ésotérisme. Et il y arrive super bien ! En gardant une trame assez littéraire au niveau de la gestion événementielle (Langdon qui va deux fois à la bibliothèque par exemple) et de la dimension temporelle (très fluide, pas de saut dans le temps), Howard va ériger un culte cinématographique des objets qui n'est pas sans rappeller les énormes plans pleins de détails d'Arronofsky, et qui va donner tout son sens aux symboles, l'objet d'études de Langdon, jusqu'à les transformer en véritable et appréciable fil rouge.
Si Anges et Démons n'est pas un chef-d'œuvre, c'est à cause des corollaires de son côté expérimental (le « drame ésotérique » n'est pas franchement institué). Produit, peut-être, de la compression du livre, le scénario fonce dans des obstacles évidents (le statut des personnages qui dépasse l'entendement même si ça fait un très beau ballet d'autorités entrecroisées). Les suspicions sont grosses comme des maisons ; j'entends par là qu'on voit venir de loin les anguilles sous roche, sauf quand les plot twists sont grandiloquents. Le duo de Hanks avec Ayelet Zurer est un copié-collé de celui qu'il forme avec Audrey Tautou dans Da Vinci Code ; il est présent et plus convaincant, mais il finit avec aussi peu d'humanité que Nicolas Cage dans Next ; Ewan McGregor lui chipera l'étoile de la figure honorable du casting. Et puis les symboles, même s'ils sont réussis, s'avèrent être l'unique – quoique puissant – carburant de l'intrigue.
Pour conclure positivement, Anges et Démons reste le film ésotérique parfait, son mystère est génial et son histoire haletante. Il rend l'Histoire avec une majuscule très classe et dire qu'on ne passe pas un bon moment devant serait mentir. On sent qu'il aurait fallu un remodelage trop profond pour en faire un film vraiment bon.
septiemeartetdemi.com
Le réalisateur avait aussi une idée claire, et cela montre bien sa motivation à créer la série de films ; son idée, c'était de faire du parallèle science/religion un thème omniscient, la collision transcendentale entre deux atomes d'ésotérisme. Et il y arrive super bien ! En gardant une trame assez littéraire au niveau de la gestion événementielle (Langdon qui va deux fois à la bibliothèque par exemple) et de la dimension temporelle (très fluide, pas de saut dans le temps), Howard va ériger un culte cinématographique des objets qui n'est pas sans rappeller les énormes plans pleins de détails d'Arronofsky, et qui va donner tout son sens aux symboles, l'objet d'études de Langdon, jusqu'à les transformer en véritable et appréciable fil rouge.
Si Anges et Démons n'est pas un chef-d'œuvre, c'est à cause des corollaires de son côté expérimental (le « drame ésotérique » n'est pas franchement institué). Produit, peut-être, de la compression du livre, le scénario fonce dans des obstacles évidents (le statut des personnages qui dépasse l'entendement même si ça fait un très beau ballet d'autorités entrecroisées). Les suspicions sont grosses comme des maisons ; j'entends par là qu'on voit venir de loin les anguilles sous roche, sauf quand les plot twists sont grandiloquents. Le duo de Hanks avec Ayelet Zurer est un copié-collé de celui qu'il forme avec Audrey Tautou dans Da Vinci Code ; il est présent et plus convaincant, mais il finit avec aussi peu d'humanité que Nicolas Cage dans Next ; Ewan McGregor lui chipera l'étoile de la figure honorable du casting. Et puis les symboles, même s'ils sont réussis, s'avèrent être l'unique – quoique puissant – carburant de l'intrigue.
Pour conclure positivement, Anges et Démons reste le film ésotérique parfait, son mystère est génial et son histoire haletante. Il rend l'Histoire avec une majuscule très classe et dire qu'on ne passe pas un bon moment devant serait mentir. On sent qu'il aurait fallu un remodelage trop profond pour en faire un film vraiment bon.
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