Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Malevolent Reviews
983 abonnés
3 207 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 8 mai 2013
Une comédie irrésistible pour tous les grands enfants que nous sommes ! Will Ferrell et John C. Really sont tout bonnement parfaits en adultes attardés se faisant la guerre pour un rien (le passage des testicules sur la batterie est désormais culte) et si certaines scènes sont typiquement exagérées, tout comme la trame d'ailleurs, il n'en reste pas moins une multitude de fous rire à tomber par terre. Une bonne morale, des gags sans pareils et une bonne ambiance constante font de Frangins malgré eux la comédie de l'année.
Quelques passages sont marrants. Par contre, d'autres sont assez ridicules... peut-être un peu surjouées. Dommage, car l'idée de base était originale... le scénario s'égare un peu sur la fin !
Jusque là Will Ferrell et John C. Reily s'étaient affirmés comme de véritable frères spirituels aussi bien dans leurs films ("Ricky Bobby") que dans leur prestation tv (voir cérémonie des oscars 2007), en effet, les deux comédiens sont tous les deux des quadragénaires à l'humour immature qui aiment se comporter comme s'ils avaient encore 12 ans et dont les comédies (qu'ils les aient tournées ensemble ou séparement) sont infuses d'une logique de la bêtise qui non seulement est à mourir de rire mais qui en plus s'avère être beaucoup plus futée qu'il n'y parait. Bref, si Ferrell et Reilly ne sont pas issus des mêmes parents, ils semblent néanmoins avoir la même mentalité. Et c'est cette fraternité et cette complicité qui fait de "Frangins malgré eux" un film unique, irrésistiblement drôle et même, on peut le supposer, quasi-autobiographique puisqu'il s'y raconte l'histoire de deux adultes immatures obliger de cohabiter lorsque leurs parent, chez qui ils vivent encore, se marient, faisant ainsi d'eux des demis-frères... Le film montre donc le tandem s'adonner aux bouffoneries les plus immatures et les plus irrésistibles (Ferrell se vengeant de Reilly en se frottant les boules sur sa batterie sacrée, ou encore les deux demi-frères détruisant accidentellement le bateau du père en voulant tourner un clip de rap destiné selon eux à leur ouvrir les portes du showbizz), les dialogues sont hilarants et épris d'une vulgarité suprenante mais le film ne sombre pas pour autant dans la lourdeur car les deux demis-frères, bien que possèdant la grossièreté de deux gamins de douze ans, possèdent également leur innonence. "Frangins malgré eux" est donc une comédie parfaite qui en plus d'une imagination sans limites au niveau des situations et des dialogues scato et vulgaires arrive à donner cette impression de fraicheur et de bien être que seules les bonnes comédies américaines arrivent à nous communiquer.
Un film où l'on ne se prend pas la tête et qui est très marrant pas moment. Will Ferrell et John C Reilly sont parfait dans leurs rôles de grands enfants de 40 ans mais bien sur il ne suce par leur pouce!! Leur genre a eux est de plutôt faire le bazar, regarder des magazines cochons, faire des blagues mais ils sont aussi somnambules et les quelques scènes de somnambulisme sont a se tordre de rire (ils jouent a attrapé dans le couloir, ils cassent la cuisine en balançant des tasses...). Le film reste un bon divertissement a voir parce qu'on a rien a faire!! De bons passages, de bons acteurs, de bonnes répliques, de bonnes scènes, une bonne réalisation, bref le film est juste bon!!!!
Franchement j'attendais mieux de ce film qui part pourtant sur une très bonne idée de départ. Mais là où ça fait mal c'est que ça traîne en longueur inutilement et que les premiers gags qui nous faisaient sourire voire rire laissent place à des gags éculés de cour de récré ... Bref un film bof !
Ce film OVNI enfonce le spectateur dans une soupe nauséeuse de vulgarité : les dialogues sont très grossiers, voire obcènes, on voit un type se frotter les burnes sur une batterie et le sujet peut sembler assez débile. Bref, ce pourrait être un gros navet de plus... Sauf, que je me suis bien marré car les deux gugus sont assez poilants dans leurs rôles d'adolescents de 40 ans. Faites-vous votre idée...
Jubilatoire ! Du génie. Je n'avais jamais autant ri pour un film. L'association W.Ferrell / J.Reilly est tout simplement magique. Hilarant au possible, ils sont là, comme des gosses dans une cours de récréation ou ils vacillent entre débilités profondes et improvisations délirantes. Les gags sont extrêmement bien trouvés, les mimiques et attitudes des personnages sont à mourir de rire. C'est bien écrit et bien joué. Fan des comédie burlesque, celle-ci est incommensurable...C'est un ovni à voir d'urgence. Un conseil, optez pour la VO car en VF ma critique ne serait absolument pas aussi dithyrambique ! J'ai regardé les 2 versions et il n'y a pas photo.
Délire à tous les étages : une rencontre explosive entre deux ados attardés (ce sont des quadragénaires) qui se retrouvent par le hasard du remariage de leurs parents respectifs presque frères. D'abord en conflit ouvert ils se trouvent tant de points communs qu'ils font rapidement bloc contre le reste du monde. C'est complètement déjanté, avec un humour façon frères Farelly, c'est-à-dire pas léger, léger, mais très efficace. Quelques vraies grossièretés mises à part, c'est plutôt inventif et vraiment réjouissant. Il y a même une sorte de morale, nos deux idiots congénitaux se révélant, s'aidant l'un l'autre.
On n'avait pas ri comme ça depuis longtemps. Le tandem Ferrell-Reilly brille dans le rôles de deux crétins attachants. Ces deux imbéciles iront loin :)
sans doute l'une des meilleurs productions appatow ( je ne les ai pas toutes vues en revanche). La durée du film, aux environs de 1h30 est idéale pour ce type de comédie. bien souvent les comédies appatow sont trop longues, perdent en rythme et en saveur. Mais cette fois ci, tout est rodé, il n'y a pas de temps mort, on n'éprouve aucune lassitude à voir ces deux énergumènes évoluer. C'est le film qui m'a le plus fait rire, avec les rois du patins et c'est une de mes comédies préférées. Difficile de résumer ce film, c'est juste brillant, que ce soit au niveai de l'écriture des gags, des choix musicaux, de l'interprétation et c'est jamais méchant. On sent que le cinéaste aime ces personnages et qu'il croit à la possibilité pour eux de devenir amis.
La première demi-heure passée, le film prend ses marques et nous entraine dans un joyeux délire avec des scènes cultes à gogo (mention spéciale au repas de famille interrompu par un mal de dos peut orthodoxe). Régressif, donc jouissif ! Que demande le peuple ? ‘’C’est encore un film signé Judd Apatow ?’’ Bingo ! Ici il produit. Il est le réalisateurs des succès 40 ans, toujours puceau et En cloque, mode d'emploi et notamment scénariste de Braqueurs amateurs et Rien que pour vos cheveux. En tant que producteur, il a, entre autres, travaillé sur SuperGrave et Sans Sarah rien ne va ! Au sujet de Frangins malgré eux, Judd Apatow raconte : "Que faire si vos gamins sont un vrai gâchis ? Les parents de Dale et Brennan ne savent plus quoi faire d'eux. Ils sont complètement désemparés face à ces deux gamins de 40 ans. En fait, ils vivent un problème que rencontrent beaucoup de parents : comment faire quitter le nid familial à ses enfants ?"
La rencontre de Will Ferrell et John C. Reilly en demi-frères attardés mentaux d'une quarantaine d'années explose toutes les limites de la provocation ! Résultat : on se marre du début à la fin !
A 39 ans, Brennan Huff n'a toujours pas de job sérieux et vit chez sa mère, Nancy. De son côté, Dale Doback est un éternel chômeur de 40 ans qui vit encore avec son père, Robert. Lorsque Robert et Nancy se marient et emménagent sous le même toit, Brennan et Dale deviennent frères malgré eux et se retrouvent à vivre ensemble. Quand leurs querelles infantiles et leur incorrigible paresse menacent de faire exploser leur toute nouvelle famille, ces deux quarantenaires immatures imaginent un plan insensé pour réconcilier leurs parents. Mais pour y parvenir, ils vont devoir faire équipe, et peut-être même quitter la maison... " Frangins malgré eux " réunit à nouveau Will Ferrell, John C. Reilly et le scénariste et réalisateur Adam McKay, le trio à l'origine de la comédie " Ricky Bobby : roi du circuit " ( 2006 ). " Tanguy ", la meilleur comédie d'Etienne Chatiliez après la cultissime " Tatie Danielle ", abordait avec humour le phénomène des " adulescents " en France. Ces " Frangins malgré eux " peuvent ainsi être considérés comme des " Tanguy " américains version 2008. L'association explosive entre Will Ferrell et John C. Reilly tient véritablement du génie, les deux acteurs ne reculent devant rien pour nous faire hurler constamment de rire. Certains gags vont peut être trop loin dans le mauvais goût, la rasade de rire n'en reste pas moins garantie. Adam McKay assume une doctrine comique régressive sans une once de retenue et encore de regret ; le réalisateur parvient à effleurer du doigt le marécage nauséabond du too-much, sans pour autant plonger tête la première dans la mare aux gags scatologiques. Une comédie sans prétention, mais franchement hilarante de part ses comédiens servis par un scénario fort bien écrit.
"Tu crois pas que ce qu'il y a de plus cool, c'est de pouvoir pisser la porte ouverte ?!!" De l'humour régressif mais qui confère une certaine épaisseur à ses personnages. Le film fonctionne au 1er et au 15e degré, Will Ferrell emprunte les traits d'un enfant égoiste, capricieux et menteur quand John ressemble lui plus à un ado agressif et plein de morve(faut voir sa collection de T-shirt). C'est bien joué, bien fait, souvent irrésistible dans les situations. Quand le délire tente de se transformer en fable sur sur le conformisme adulte, cela devient des fois laborieux. Désopilant.