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Buzz063
86 abonnés
919 critiques
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3,5
Publiée le 23 juillet 2010
Bon polar au scénario solide et roublard qui réunit tous les éléments du genre: l'argent, le sexe et le meurtre. Linda Fiorentino compose une des plus belles garces qu'on est vu sur grand écran, vénale, égoïste et manipulatrice; elle mène les hommes, mais pas par le bout du nez... Elle est bien aidée par des personnages masculins qui n'ont pas inventés la poudre (Bill Pullman, pas assez présent à l'écran, est irrestistible en mari arnaqué). A noter que le film aura une suite dont il est préfèrable d'ignorer l'existence.
Vraiment une excellente surprise que ce "last seduction".Tout y est:une intrigue pleine de rebondissements, du charme, du suspense,un pactole que beaucoup de méchants convoitent quitte a s'entre-tuer. Parmi eux,la geniele linda foirentino dans le role d'une garce absolue.L'interet du film tient beaucoup a son interpretation a la fois drole, fascinante et demoniaque. A noter un final tres noir et cynique. Un excellent polar.
Comment ce film n'a-t-il pas relégué Basic Instinct aux oubliettes ? Ça reste un des grands mystères du cinéma. Linda Fiorentino crève l'écran durant tout le film, sublimée par une réalisation qui la dévoile comme la femme fatale ultime. Le scénario a le mécanisme d'une horloge suisse où le moindre détail compte et dévoile toutes les facettes d'une femme fatale qui plus que belle possède une intelligence hors norme. Un plaisir où hommes et femmes s'y retrouvent : les hommes fantasment de mourir de sa main, pendant que les femmes libérées fantasment d'être elle. Moins vulgaire et plus subtil que Basic Instinct, ce film aurait dû rapporter un Oscar à Linda Fiorentino.
Le coup du siècle (et dans tout les sens) pour l'héroïne Bridget. Elle se barre avec les 700 000 dollars durement gagné par son mari, et se demande comment les dépenser sans avoir à en donner une partie à celui-ci. En attendant, elle s'enfonce à Ploucville et se trouve son amant. Linda Fiorentino est excellente dans ce rôle de garce (pour rester poli). Et les répliques font mouche. Un pur moment de bonheur pour le spectateur face à ce monument du film noir. L'héroîne est prête à tout, assume le fait d'être une garce, et fait tout pour profiter de ce qu'elle veut, elle et seulement elle.
Film bien sympa, l'actrice principal joue très bien son rôle. Les musiques sont excellentes. Pas la peine d'en rajouter plus, on a déjà tout dit dans les précédents commentaires.
Film extrêmement ennuyeux et prévisible, à tel point qu'au bout d'un moment, j'ai plusieurs fois actionné l'avance rapide de ma télécommande. Peu d'humour, même noir, des scènes répétitives manquant singulièrement d'action m'ont vraiment fait perdre patience. J'ai juste visionné la fin pour vérifier la justesse de mes prédictions. Et c'était exactement tel qu'imaginé, je n'ai donc rien perdu, plutôt gagné du temps. Un navet, pour ma part.
Une musique omniprésente qui nous donne envie d'avoir la covid, un jeu d'acteur digne des pires films. Je lui mets 1 étoile pour respecter le courage des réalisateurs d'avoir réalisé ce film.
Autant j'aime beaucoup le début très prometteur, autant la suite n'est pas très inspirée. Linda Fiorentino en faisant quand même des tonnes et on a du mal à y croire. Dommage que Pullman ne soit pas plus présent finalement. C'est une sorte de scénario des frères Cohen mais mal fichu.
Après Kill Me Again, un premier métrage des plus réussi, et un Red Rock West palpitant du début à la fin, John Dahl poursuit dans son dépoussiérage du film noir en nous contant cette fois les tribulations d'une garce cupide et retorse dont l'arrivisme fait froid dans le dos. Linda Fiorentino campe avec un certain savoir-faire ce personnage antipathique à souhait mais en dehors de ce bel abattage, l'ensemble déçoit quelque peu. On ne sait trop si la photographie, les décors et la musique dignes d'une sitcom AB Productions sont volontaires ou non. Toujours est-il que cette esthétique terne a du mal à passer, et le manque de vigueur de l'intrigue ne fait rien pour arranger les choses. Les tentatives humoristiques sont quant à elles bien souvent consternantes, le comble en revenant à la séquence avec le détective noir dans la voiture. En bref, un film à des années-lumière de Red Rock West et même de Kill Me Again, qui perd en efficacité ce qu'il gagne en prétention à l'aune de ses prédécesseurs.
la manipulation qui roule comme une mécanique dans le film aurait cent occasions d'achopper dans la vie réelle mais si on accepte quelques invraisemblances et les conventions de genre de la série noire , le film tient plutôt la route. Le metteur en scène prend le temps de développer les personnages sans multiplier les coups de théâtre ce qui est pour moi une qualité car cela donne de l'épaisseur à chacun des protagonistes et permet au film de monter lentement en crescendo jusqu'au dénouement final (A contrario, d'autres spectateurs trouveront sans doute le film un peu mou du genou )La vénéneuse Linda Fiorentino domine le film et les hommes et c'est elle qu'on gardera sans doute en mémoire longtemps après avoir vu le film (l'histoire bien qu'intéressante est plus facilement oubliable)
L'impressionnante performance de Linda Fiorentino, en femme fatale, présente le principal intérêt de ce thriller réalisé par John SAYLES. Un scénario retors à tiroir et des dialogues savoureux font de ce film une agréable surprise. A noter les très bons Bill Pullman (le mari pourri) et Peter Berg (l'amant manipulé).
John Dahl a réussi son pari, revisiter le film noir en 1995. Le scénario la mise en scène des acteurs la musique qui achève de nous convaincre comme l'avez fait autrefois miles Davis dans ascenseur pour l'échafaud. Lynda Fiorentino réussie à recréer le mythe de la femme fatale de l'âge d'or Hollywoodien, elle rejoint bette davis, lana turner, ava gardner... au panthéon des garces vénéneuses, pour notre plus grand plaisir.