Le synopsis laisse présager un film d'aventure, mais si aventure il y a, elle est spirituelle. "Ulzhan" est un lent voyage dans les steppes fait de quelques rares rencontres pittoresques. Le personnage surréaliste de Shakuni est la seule originalité d'un film au scénario simple et connu qui séduit plus par la beauté de ses paysages que par l'originalité ou la profondeur de son propos.
Sorte de road-movie à travers les sublimes steppes du Kazakhstan, à la fois contemplatif et mystique (sans être lourd). Les trois personnages principaux sont les meilleurs atouts du film car vraiment atypiques. Touchants et même parfois drôle (d'une certaine manière).
C'est un bon film, certes un peu longuet. Par contre l'homme à la recherche de nul part rencontre sur son chemin tous les troubadours qui parlent français. Quel chance; le Kazastan francophone.
"On ne croit pas plus à l'amitié des deux hommes qu'à l'amour passionnel d'une jeune Kazakhe pour ce voyageur improbable." Juliette Bénabent de Télérama : moi j'y croie et je pense que Juliette Bénabent n'a pas beaucoup d'âme, de sensibilité ou plutôt d'une espèce de rêverie qui est au-delà de certains critiques.
Il n'est d'ailleurs pas question d' "amour passionnel" et le reste de sa critique (raconter le film de façon plate et creuse) est insidieuse... une volonté de détourner d'éventuels spectateurs... dommage.
Ce film traine en longueur, n'est pas trop vraisemblable, et finit par être irritant !Quelle but peut à ce point avoir un homme à parcourir sans fin les steppes de l'Asie Centrale, à pied puis à cheval ? Un désespoir secret que l'on finit par comprendre, à moins que ce ne soit la recherche de je ne sais quelle trace de civilisation, on ne sait pas trop ??? Et puis la gueule sombre de l'acteur principal finit par peser, d'autant qu'une pauvre fille va malgré tout s'attacher à ce sinistre individu !?!! Les femmes sont-elles bêtes au point de trouver un attrait ( on ne sera même pas si c'est le cas ) à de tel macho ??? Mais, j'ai quand même aimé le début, l'arrivée en Azerbaïdjan, les paysages désertiques ou pollués de machines ou de camions, les grands moments de silence...
Un road movie sans saveur, avec malgré tout un bon Toretton et de jolis paysages biens filmés avec une belle ambiance sonore. Pour le reste, passez votre chemin...
Un excellent film. De longues séquences de paysages, accompagnées du bruit du vent. La solitude de cet homme, prenante, ses blessures. La richesse de ce film ne tient pas tant dans la grandeur de ses dialogues, mais dans la puissance de ces regards, de ces silences. Les trois personnages sont chacun extremement bien interprétés, chacun marqué par son passé. Le regard porté sur le monde est intéressant, des camps de prisonniers aux zones d'essais nucléaires, et la beauté sauvage de ce cadre.
Sans doute ma plus grande déception sur un film sorti en 2008... Une idée riche, un pays magnifique, un bon acteur... Mais le tout est inégal et inaboutie. D'abord une incohérence, Charles (Torreton) veut se retirer tel un ermite pour se laisser mourir, alors pourquoi il a un sac rempli de divers chose dont à manger ? Pourquoi choisit-il le Kazakhstan ?! Ulzhan, apparemment, devine le but de Charles au premier regard ?! Comment ?! Le film sur la quête de soi entouré des paysages magnifiques du Kazaksthan (vraiment superbe) est plombé par un scénario trop léger. Le marchand de mot est aussi une bonne idée mais le personnage a plus l'air d'un illuminé qu'un véritable philosophe poète... Un genre de road-movie initiatique mais qui est décrite qu'en surface. Extrêmement dommage.
Magnifique Film... Pour les paysages, pour l'emotion que nous transmettent le couple de personnage. Pour la quête spirituelle. Pour le voyage. Pour le marchand de mot polyglotte. Pour ceux qui aiment les road-movies apaisant et émouvant.
On ressent bien les tourment du personnage principale mais la musique et le rythme affreusement léger et lent aura eu raison de moi. J'ai mlheureusement vite décroché, dommage à mon sens car cela avait l'air d'une histoire très forte.
C'est l'histoire d'un bon acteur ( Torreton ) perdu dans les méandres d'une histoire improbable avec des personneages caricaturaux ! Seule la belle Khazakhe fait espérer de l'émotion et de la réflexion sur le sens de l'amour et de la vie mais le personnage principal qui se veut mutique reste enkysté dans une attitude sans issue. Dommage ! Et le copain de rencontre, farfelu et pseudo-chamane, rend cette épopée définitivement risible... zuttt !
Agréable road movie, séduisant par ses fausses pistes et son propos original. Composition réussie de Torreton. En dépit de quelques longueurs (nécessaires), c'est une autre réussite de la collaboration Schlöndorff-Carrière.
Quelque peu ésotérique mais plein de surprises, l'oeuvre de Schlöndorff parle d'amour filial - et d'amour tout court -, de recherche spirituelle, de mondialisation, de notre terre souillée et de notre avenir.
La recherche initiatique de cet "homme blessé" au prise avec les éléments dans les paysages désolés mais superbes du Kazakhstan sont aussi l'expression poétique et philosophique qui nous permettent de saisir l'immensité de notre tâche d'humains !
Courez voir ULZHAN : vous en ressortirez transformé(e) ! caphi