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weihnachtsmann
1 188 abonnés
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2,5
Publiée le 18 mars 2016
Sur ce film souffle un vent de liberté. Quelques mois avant la chute du mur, des jeunes apprennent à vivre dans un nouveau monde qui semble être une promesse d'épanouissement. C'est dans ce cabaret que leur apprentissage commence. La musique, la culture, le divertissement et l'amour bien entendu. Cependant il y a toujours en souterrain cette menace sourde du gouvernement de l'est qui voit d'un si mauvais œil la jeunesse s'épanouir. Filmé presque comme l'instantané d'une époque. Intéressant mais un peu froid.
Quelques mois seulement avant la construction du mur de Berlin, la vie d'une bande de jeunes à Dresde. Entre le patriotisme, les racines et l'avenir ce film montre la montée de l'emprise russe et du contrôle auquel sont soumis les citoyens. Peu à peu le voisin devient le délateur, les trahisons plongent les gens dans ce régime de terreur. Un film pour comprendre cette période.
Quelques longueurs, mais il ne faudrait pas bouder ce film d'un grand intérêt qui permet de se remémorer l'époque précédant la construction du mur de Berlin. Une belle histoire mêlant romance et faits historiques, très bien interprétée et mise en scène mais à laquelle il manque un petit quelque chose pour être réellement touché. En tout cas une nouvelle preuve de la vivacité du cinéma allemand contemporain.
Apparemment, nos voisins étrangers aiment bien donner dans l'animalier coloré. Après "L'écureuil rouge" espagnol, voilà "Le perroquet rouge" allemand. Toutefois, il ne s'agit pas réellement ici d'un volatile. Non, plutôt d'une sorte de Café Musain teuton où la jeunesse de ce qui était à l'époque la RDA se retrouvait pour aller se défouler sur les rythmes endiablés inventés par Elvis Presley. En revanche, le spectateur ne s'emballe pas vraiment sur cette évocation des semaines précédant la construction du Mur de Berlin. Le film est décousu, mollasson et ne dégage pas beaucoup d'émotion. Bref, il traîne en longueur. On peut en outre se lasser que le cinéma d'Outre-Rhin, même si encore une fois son renouveau se confirme, se cantonne à ressasser indéfiniment son histoire. C'est bien gentil, mais pas très sexy finalement. En fait, la seule chose sortant de l'ordinaire dans tout ça, c'est peut-être le titre original de cette oeuvre. Prononcer le nom de cet oiseau dans la langue de Goethe, je trouve ça en effet assez mignon !
Dresde, début 1961 : l'éducation sentimentale et amoureuse d'un jeune homme un peu rêveur qui va peu à peu comprendre dans quel pays, la RDA, il vit. Le film est assez elliptique dans sa première heure mais devient passionnant dans sa deuxième quand l'amour et la répression obligent le jeune héros à agir. La fin est superbe, au moment où le mur de Berlin s'érige séparant pour longtemps les deux Allemagne. Impossible de ne pas penser à La vie des autres bien que le scénario n'ait rien à voir.
Après Good bye Lenin et La vie des autres, le cinéma allemand continue d'évoquer son douleureux passé. Nous sommes ici quelques mois avant l'édification du mur de Berlin qui va durablement séparer le pays en deux. Le Perroquet rouge suit le parcours de jeunes habitants de Dresde, entre émois amoureux, désirs de liberté et questionnements moraux. L'intention est louable, mais le film souffre d'une absence de parti pris artistique, qui le range plutôt du côté du téléfilm de qualité que du grand récit romanesque qu'il aurait pû être. Malgré tout, grâce à une interprétation excellente et une intrigue bien menée, cette petite histoire dans la grande, se regarde sans déplaisir.
Je suis obligé de répéter déjà ce qui à été dit sur l'omniprésence des films sur la passé allemand, une catharsis cinématographique en quelque sorte qui depuis un petit moment nous innonde de films sur la guerre ou sur la période RFA/RDA. Joli film réalisé par Dominik Graf qui plonge les personnages en 1961 (peu avant la construction du mur). Celui rencontre Luise (Jessica Schwarz) qui va lui ouvrir les portes d'un célébre cabaret dans lequel les jeunes s'exercent au rock'n'roll. Fort de cette découverte, Siggi (Max Riemelt qui joue admirablement bien) fréquente de plus en plus le cabaret jusq'au jour ou la Stasi s'intéresse au perroquet rouge. Bourré d'anecdotes drôles et caustique (cornichon) ou de scènes grotesques (dans le bar), le perroquet rouge arrive à traiter avec finesse et légéreté un film d'une certaine gravité. De plus, malgré la durée le film garde un bon rythme. Excellent film.
Aprés Good Bye Lenin! et la Vie des autres, le cinema allemand poursuit l'exploration du passé en y greffant des histoires eternelles, en l'occurence, l'amour non payé de retour. Malgré des longueurs, Dominik Graff(Spieler), captivera ceux qui aiment revisiter la grande histoire par la petite.
Avec un nouveau cinéma allemand toujours en forme, voici que déboule sur nos écrans le 1er film allemand de 2008. On vogue entre 'Goodbye Lenin' et 'la vie des autres', pour un film très attachant, qui nous plonge de facon particulièrement réaliste, porté par de jeunes acteurs crédibles, dans l'atmosphère de la RDA jute avant la construction du mur. A ne pas louper si on a la chance de le trouver à l affichem, car 15 copies, cela reste très modeste...
Un excellent film, malgré quelques longueurs au début. C’est un autre visage de l’Allemagne de l’Est, celle de ces semaines qui ont précédé la construction du mur, celle d’une autre jeunesse en quête de liberté. Amis allemands, encore des films comme celui-là, comme la vie des autres. Des films pour que nous puissions savoir à notre tour.
Un groupe de jeunes aux moeurs étonnamment libres pour l'époque est confronté à la violence du régime totalitaire est-allemand. Evocation très précise de Dresde et de Berlin dans les semaines précédant la construction du mur. L'apparition d'Heinrich Böll, prix Nobel de littérature, est un moment fort du film, même s'il ne s'agit que de sa doublure à l'écran. Les personnages sont nombreux, l'intrigue touffue. Dans ce monde où la suspicion et la délation font des ravages, on finit par ne plus comprendre qui trahit qui. Comme il est habituel dans ce genre de production, les fonctionnaires de police est-allemands sont moches et sadiques, les avancées sociales indéniables de la RDA passent à la trappe. La réalisation est au niveau d'un téléfilm, du genre de ceux que le ZDF a diffusés sur des thèmes analogues: "La femme de Checkpoint Charlie", "Le miracle de Berlin". "Le cacatoès rouge", puisqu'il s'agit en réalité de ce volatile, est donc moins performant que des must comme "Goodbye Lénine" ou "La vie des autres". Et puis, ce serait bien si le cinéma allemand, tant vanté pour son "renouveau", sa "renaissance", s'occupait un peu d'autre chose.
Pourquoi des critiques aussi tièdes de la part de certains "pros"? avons nous vu le même film? Ne vous en laissez pas compter et allez voir cet excellent film dans la veine des autres & de Lenin... nouvelle période (avant le mur) nouvel angle & nouvelle réussite. A ne pas manquer.
L'Allemagne n'en finit pas de faire des films sur son (lourd) passé et cela pour notre plus grand plaisir!! Ce perroquet rouge est un film lumineux! A voir!