Un film vieillissant d'un genre vieillisant avec une star vieillissante et derrière la caméra un réalisateur vieillissant. Le problème c'est qu'une telle combinaison de "vieillissant" fait que même le rythme est vieillissant et donc que le film n'a aucun souffle. Heureusement qu'il y a le personnage de la petite fille pour ajouter une pincée de fraîcheur. Les méchants du film valent aussi le détour pour leur capacité à être plus stupides que méchants. Voilà, tout ça pour dire que ce n'est pas ce film qui va vous redonner un coup de jeune.
Ce film est un chant du cygne, ce film fait partie de ces derniers vestiges de l'Âge d'Or de Hollywood où comment ce film réunit la même équipe que "100 dollars pour un shérif" (1969). Le vrai défaut du film réside dans ces trois cabochards aussi bêtes et méchants que trois ados pourris gâtés de la délinquance. Trois têtes à claques mal écrits, peu intéressants qui surjouent et cabotinent à tout va ! La fin reste bien vu, même si le méchant principal devient secondaire on savoure un duel final surprenant. Site : Selenie
Un western des plus classiques, mais sans grande envergure. Malgré tout le talent de Grégory Peck, l'histoire ne parvient jamais véritablement à décoller. Un film à oublier dans la longue carrière d'Henry Hathaway.
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2,5
Publiée le 6 mai 2012
Comme dans "True Grit", du même Henry Hathaway, un vètèran de l'Ouest se fait le dèfenseur d'une jeune fille! D'après le roman "The Lone Cowboy" de Will James, le vieillissant Gregory Peck ne vient pas faire ici de la figuration, il veut coûte que coûte se venger de celui qui l'envoya injustement en prison dans un rôle inhabituel, totalement à contre-emploi! Cet avant dernier film d'Hathaway n'est pas une grande rèussite du genre mais à le mèrite d'être honnêtement bien fait avec une ènergie qui le sauve grâce à cette fillette dont la tête est aussi dure qu'un gardien de pènitencier! Les amateurs de Peck apprècieront ce western de facture très classique où les paysages parcourus par le duo insufflent un air de libertè...
Western qui ne possède pas un scénario d'une grande originalité, mais qui s'avère prenant à suivre grâce aux talents de mise en scène de Henry Hathaway et pour son casting qui fait preuve de beaucoup de conviction, à l'image du vieillissant mais toujours impeccable Gregory Peck.
Si Quand siffle la dernière balle se laisse regarder sans aucun problème force est de constater que rapidement on visionne un petit western bien qu'il ait Hathaway à la caméra et Peck devant celle-ci. Quand siffle la dernière balle commence assez bien et a une demi-heure finale prenante mais entre ce western traînasse et n'a pas du tout le souffle qui caractérise le genre. Reste toujours l'acteur Gregory Peck, la petite fille qui joue l'attachante Decky et un méchant vraiment minable (l'acteur cabotine énormément).
D'apparence classique, « Quand siffle la dernière balle » prouve une fois encore l'immense talent d'Henry Hathaway pour nous offrir des westerns intenses et passionnants, portés par quelques scènes mémorables. Pourtant, le scénario n'avait a priori rien d'original : un héros décidé à se venger pour une trahison réalisée plusieurs années auparavant, avouez que l'on a déjà vu ça souvent ! Et pourtant, s'il y a effectivement quelques moments sans surprise, force est de reconnaître qu'Hathaway est bougrement doué pour détourner les conventions. La relation entre Clay Lomax et sa fille, sa rencontre avec une femme, une traque acharnée... Tout cela pourrait être d'une consternante banalité, et pourtant le réalisateur parvient à chaque fois à nous étonner, par son sens des dialogues, des situations, permettant même de rendre parfois sensible l'éprouvant parcours du héros. Le dénouement est à cette image : loin du duel traditionnel, le réalisateur de « Peter Ibbetson » nous offre un affrontement particulièrement intense et cruel, aussi surprenant par la manière dont il est amené que dans son déroulement. Bref, sans atteindre le statut de chef d'œuvre, « Quand siffle la dernière balle » n'en est pas moins une belle réussite injustement méconnue : il ne tient qu'à vous qu'elle ne le soit plus...
Avec "Quand siffle la dernière balle", Henry Hathaway semble lui aussi tirer ses dernières cartouches. Âgé de 73 ans, il réalise l'avant dernier film d'une carrière très dense commencée en 1933 qui compte quelques excellents westerns ("Le jardin du diable", "True Grit"), films noirs ("Le carrefour de la mort", "Appelez Nord 777") et un chef d'œuvre romantique avec le sublime "Peter Ibbetson" réalisé en 1935. Ce dernier western qui place Gregory Peck (lui aussi au creux de la vague), vieux cowboy solitaire, en présence d'une toute jeune fille spoiler: qu'il devra se coltiner tout au long du film alors qu'il a une vengeance à accomplir, ressemble fortement à "Cent dollars pour un shérif" qu'Hathaway a réalisé deux ans plus tôt avec John Wayne. Pour les deux films, le scénario a été écrit par Marguerite Roberts (longtemps inscrite sur la liste noire d'Hollywood) dont ce sera le dernier travail. Seulement deux ans plus tard, sans grande innovation et avec un Gregory Peck assez peu inspiré, le film ne convainc guère et ne s'inscrit donc pas dans les annales du western. Gregory Peck dégageait une certaine rigidité corporelle qui limitait son jeu à certains types de rôles qu'il savait d'ailleurs choisir fort à propos. Ici, sans doute trop conscient de la similitude de son personnage avec celui fort bien interprété par John Wayne, il ne trouve pas ses marques. C'est donc la bande de malfrats à ses trousses qui constitue tout l'intérêt du film avec un John Davis Chandler tout à fait réjouissant en tueur psychopathe plutôt gratiné et remarquable tête à claques.
H. Hathaway retrouvait un peu de son ambiance et de sa thématique éprouvée sur "100 dollars pour un shérif", sauf qu'on retrouve ici un G. Peck vieillissant et pas du tout dans la peau d'un justicier, une petite fille bien plus jeune que dans le "True grit" et une histoire un peu plus surprenante tout de même, car elle ménage pas mal de retournements de situations. Il en résulte ainsi une espèce de course-poursuite très lente, qui s'étale sur tout un parcours, un film aussi bien cruel, avec un bad guy vraiment flippant. J'ai d'ailleurs été surpris, et assez éprouvé, par la séquence dans la cabane avec la fermière, qui ménage là aussi plusieurs rebondissements qui prennent par surprise. Les acteurs sont bons, les thématiques sont classiques dans le genre mais intéressantes, la mise en scène est solide, bref, un bon petit western qui a bien digéré les leçons du western spaghetti. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Quand siffle la dernière balle laisse un drôle d'arrière-goût en bouche. Mené par une équipe vieillissante (Henry Hathaway pour son dernier film et Gregory Peck en fin de carrière), il manque souvent de punch et se gâche par ses caricatures et ses erreurs de ton. Nous seront ainsi présentés des méchants très méchants, un anti-héros des plus héroïques, ainsi qu'une bande d'hommes de mains pas fûts fûts dont la version française laissera pantois.
Profondément agaçants, mauvais acteurs, ils rendent le visionnage pénible, et c'est d'autant plus catastrophique qu'ils occupent une grande place dans l'intrigue, puisqu'ils servent à remplacer l'absence de l'antagoniste; violeurs, meurtriers, on se surprend à vouloir les voir se faire plumer la raie par l'autre vieux Peck, pas bien inspiré pour cette "performance" dont on ne retiendra que des regards durs forcés, et l'absence de dynamisme de ce héros du cinéma hélas trop loin de ses succès originaux.
Heureusement, ce film longuet, bavard et peu plaisant visuellement, se rattrapera avec cette dernière demi-heure intéressante, efficace et sans prise de tête, qui assume enfin sa personnalité de film primaire, de série b d'un genre en voie d'extinction. C'est grâce à ce passage qu'on se remet à l'apprécier, alors que le film ne tente plus de lorgner du côté d'un Leone ou d'un Eastwood, et qu'il accepte ses clichés et son pathos, sans plus chercher à recopier ceux des autres.
Musiques peu inspirées, répétitives et sans ampleur, dialogues bourrins, simplets et convaincus de rendre les personnages durs à cuire, manichéisme de bas étage, acteurs à la ramasse, tant d'éléments qui font qu'on se demande ce qu'on aime finalement dans ce film; le "règlement de compte" ultime, à la limite, alternative à la Vengeance aux deux visages de Brando, et qui pose une révision jouissive d'un exercice de tir morbide, seule scène où l'on ressent le désir qu'à le héros de se venger.
On comprend alors que c'est le réalisme des tirs et de leurs bruitages qui rend le film finalement si intéressant; s'il est mauvais pour poser ses décors (qui sonnent affreusement plats, sans relief de mise en scène) et ses personnages, si ses dialogues forcés rendent sa première heure bavarde et sans grand intérêt, le soin qu'Hathaway apporte aux scènes d'action sauve son film qui, s'il n'amènera aucune nouvelle perspective de réflexion autour du western, offrira au spectateur un film intéressant de manière rétrospective, quand on connaît sa conclusion.
C'est une rareté qui passe actuellement,je n'avais pas eu l'occasion de le voir mais s'il ne sort pas en DVD ,je pense qu'il restera au fond des armoires car il ne présente aucun intérêt.C'est un western sans souffle qui traine et se termine d'une façon dérisoire.Comment deux vieux briscards comme Hathaway et Peck ont-ils fait pour accepter un pareil scénario? Bien sur il y a de beaux extérieurs bien filmés et une adorable petite fille qui sans le vouloir permet au film de garder l'estime des spectateurs mais c'est absolument tout.Gregory Peck joue mal comme chaque fois qu'il n'est pas dirigé d'une main de fer et la crapule de service en fait tant qu'on ne sait plus s'il faut en rire ou en pleurer.Ce film ne fait pas honneur au genre,c'est le moins que l'on puisse écrire.
Une nullité as absolue...gamine insupportable, punks débiles.....mais qu'est venu faire Peck dans ce nanard ? Dernier film d'Hathaway....il devait sucrer les fraises. Pas de scénario, dialogues débiles....j'arrête là ça vaut mieux.
Je ne suis pas un fan des westerns d’Henry Hathaway à l’image du décevant « 5 cartes à abattre ». « Quand siffle la dernière balle » date de 1971. La grande force du film est la présence du ténébreux Gregory Peck, plutôt contracté et affichant une détermination maîtrisée. Le film s’apparente à une histoire d’itinérance avec une petite fille comme compagnonne d’infortune. Le thème est classique à l’image de « « 100 dollars pour un shérif » et plus récemment de « True grit » et de « La mission ». La première heure est assez peu rythmée ; la mise en place de l’histoire qui mélange vengeance et itinérance est assez fastidieuse. La dernière demie heure est passionnante avec une scène d’humiliation dans une ferme assez insoutenable et un final chez le « méchant » extrêmement habile. C’est aussi un film de génération avec la petite fille, le héros vieillissant et trois adolescents entre têtes-à-claque et psychopathie. Déjà en 1971, les méchants n'avaient plus de respect pour leurs aînés. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).