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Un visiteur
1,0
Publiée le 3 février 2009
La suite des péripéties d'Antoine Doinel, cette fois-ci marié à Christine - Claude Jade. Les acteurs autour de Léaud sont toujours aussi bien Claude Jade est délicieuse et convaincante, et une fois encore le Doinel - Léaud m'agace au possible. Ils sont donc mariés et vont s'éloigner avec l'incontournable adultère. Ce film a moins bien vieilli que les autres et souffre de ses longueurs - langueurs. Pas du tout ma tasse de thé, au fur et à mesure de la série Doinel mon intérêt décroit proportionnellement.
Ce troisième long-métrage mettant en scène les aventures d'Antoine Doinel, toujours réalisé par François Truffaut et sorti en 1970, n'est pas mal mais sans plus. Contrairement aux deux autres (je précise que je n'ai pas vu le court-métrage "Antoine et Colette"), j'ai ici eu un peu plus de mal à accrocher, jugeant l'histoire moins intéressante. Alors bien-sûr, ce n'est qu'un avis subjectif qui n'engage donc que moi. Nous retrouvons donc Antoine qui a épousé Christine, rencontré dans le précédent opus, et le couple va goûter à la vie conjugale, comme le titre du film l'indique. Je n'ai peut-être pas trop accroché car j'attendais beaucoup de ce film, j'en ai donc été déçu. Ayant apprécier les deux premiers opus, je m'attendais à apprécier celui-ci de la même manière, surtout que le film aborde ici un sujet qui me passionne, celui du couple. Malheureusement, je trouve que ce couple en question n'est pas assez représenté ou enfin en tout cas, qu'il est assez vite expédié, n'ayant pas du tout accroché sur la dernière partie de l'histoire. Les relations humaines et sociales sont pourtant toujours aussi passionnantes car elles sont emprunt d'un certain réalisme (nous avons parfois l'impression d'être devant un épisode de "Strip-Tease"). J'ai également beaucoup aimé la réalisation. Du côté des acteurs, nous retrouvons Jean-Pierre Léaud avec lequel j'ai toujours un peu de mal au niveau du jeu et puis Claude Jade, Hiroko Matsumoto etc. qui jouent bien. "Domicile conjugal" est donc loin d'être un mauvais film mais il ne m'a en tout cas pas plus emballé que ça.
Un peu moins magique que le sublime Baisers volés, dont il prend la suite dans le cycle Antoine Doinel, Domicile conjugal n’en est pas moins dénué de charme. Antoine/Jean-Pierre Léaud et Christine/Claude Jade sont désormais mariés, vivent sous le même toit parisien, et attendent un enfant. Mais Truffaut ne s’attarde guère sur l’imagerie de bonheur d’un couple qu’on croit parfait dans les premières minutes du film. Il s’intéresse bien davantage aux difficultés imposées par les règles de la vie à deux, que l’impétueux Antoine spoiler: va rapidement transgresser dans les bras d’une Japonaise rencontrée dans le cadre de son (obscur) travail au sein d’une entreprise de bateaux miniatures. Délicieusement mise en scène, très bien écrite, drôle et légère, cette comédie douce-amère est truffée de références cinéphiles éparpillées ci-et-là par le réalisateur des 400 coups. Et les acteurs sont tous géniaux. Un petit plaisir toujours bienvenu.
Où l'on retrouve Christine et Antoine, jeunes mariés pour le meilleur... "Baisers volés" évoquait l'irrésolution et la liberté amoureuses de Doinel; cette suite raconte, si je peux dire ainsi, les certitudes et la servitude conjugales. Sur le mariage, François Truffaut ne dit rien qu'on ne sache déjà. Routine, ennui, crise puis spoiler: adultère . Rien de très surprenant donc mais la démonstration de Truffaut est introduite par une mise en scène subtile et drôle grâce à laquelle le cinéaste évite constamment les évidences ou les clichés. Chaque moment de cette vie conjugale entre Claude Jade et Jean-Pierre Léaud exprime autant d'originalité que de vérité, de sensibilité que de fantaisie, ce qui n'exclut pas une certaine amertume. Certes, le récit parait manquer par moments de relief -peut-être parce que les seconds rôles ne sont pas, ici, aussi cocasses que dans dans "Baisers volés" bien que Truffaut peigne un voisinage chaleureux et pittoresque- mais la sympathie et l'attachement qu'on voue au couple Doinel nous amènent toujours à lui trouver un charme incomparable.
Comme pour Baisers volés, j'aime bien ont ennui pas, Jean-Pierre Léaud assure dans son rôle d'Antoine doine, l il y a de beau dialogue, et une BO très agréable, mais ça emballe jamais plus que sa, je suis sur ici quel jour il me restera très peu de chose, sinon côté Actrice je n'arrive pas à arroche à Claude Jade, ses Perf pour le moment me marque vraiment pas, je lui préfère mémé la japonaise Mademoiselle Hiroko, il y a aussi quelle scène qui fait sourire, comme dans Baisers volés.
Quatrième film des aventures d'Antoine Doinel,Domicile Conjugal est une très bonne comédie de moeurs.Jean-Pierre Léaud apparait plus à l'aise que dans Baisers volés et plus credible.Claude Jade a gagné aussi en maturité et son personnage n'est pas sacrifié devant le personnage principal et partage meme l'affiche avec ce dernier.Elle est le point d'equilibre de Doinel,a souvent le dessus et est la voix de la raison.Toujours le plaisir de revoir Daniel Ceccaldi et les autres seconds roles.Le film gagne en credibilité et maturité ce qu'il perd en poésie.François Truffaut réalise donc une comédie très fraiche et distrayante,en profite pour mettre ici et là des éléments autobiographiques et sur un rythme soutenu réalise l'un des meilleurs films de la saga Doinel.
Entre drolerie et tragédie d'amour, cet opus de la vie d'Antoine Doinel est tout aussi extraordinaire que les premiers. Grâce à sa représentation très juste de la vie de couple, François Truffaut (et son incroyable réalisation) s'en donne à coeur joie avec Jean-Pierre Léaud et Claude Jade toujours aussi parfaits. Un grand film !!!
Avec ce troisième long-métrage de François Truffaut mettant en scène le personnage d’Antoine Doinel, on a le droit à une histoire sensible sur l’usure de l’amour au sein d’un jeune couple (Jean-Pierre Léaud et Claude Jade). Réalisé en 1970, ce film se compose d’une multitude de scènes où les émotions et l’humour s’entremêlent. Contrairement à « Baisers volés », qui possédait de nombreux passages inutiles, ici tous les moments sont justes et servent une histoire remplie de références. A noter, la première apparition sur grand écran de Philippe Léotard. Bref, une œuvre touchante du fait de sa simplicité.
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1,0
Publiée le 4 juin 2021
Une grande partie de l'action du film se déroule dans le quartier d'Antoine et de Christine. Un ensemble d'immeubles d'habitation dont les fenêtres et les portes donnent sur une cour commune. C'est une petite communauté turbulente dont les personnages par leur turbulence et leur tempérament colérique rappellent vaguement un film de Fellini. Dans ce quartier le film enchante mais nous sommes ensuite amenés à en sortir et à entrer dans une intrigue regrettable impliquant un autre emploi sans avenir pour Antoine et une liaison ennuyeuse. Antoine et Christine ancrent le film est ils sont ennuyeux. Leaud est toujours aussi insipide alors qu'il réalise qu'il aime profondément Christine même si son désir est touchant et douloureux on s'en fiche. Les deux parties du film à l'intérieur et à l'extérieur du mariage sont incongrues tous comme la mise en scène de Truffaut...
Dans la lignée de Baisers Volés, des petites touches de quotidien s'incrustent dans une histoire mélancolique et profondément émouvante ... Tout simplement : MAGNIFIQUE.
Les années passent et l’on retrouve l’inénarrable Antoine Doinel désormais marié avec Christine (Claude Jade plus délicieuse que jamais) et file le parfait bonheur conjugal… Ainsi, les premières minutes du film nous montrent ce bonheur qui paraissait pourtant si difficile dans « Antoine et Colette » et « Baisers volés ». Mais cette vie étouffe Antoine qui reste malgré sa complicité avec Christine, toujours aussi instable affectivement (et professionnellement) et, volage, il finira par poursuivre sa quête d’amour ailleurs, se laissant tenter par les charmes de l’orient… Malgré son thème en apparence plus grave que dans « Baisers volés », « Domicile conjugal » est peut-être l’épisode le plus léger de la série des Antoine Doinel. Le plus drôle aussi et sans doute le plus poétique. Il y a ici du Tati chez Truffaut qui joue, souvent avec bonheur, sur une narration parfois très visuelle et n’hésite d’ailleurs pas à oser une rencontre fugace et surréaliste sur le quai du métro entre Antoine et Monsieur Hulot. Il déploie également, davantage encore que dans les précédents films, un humour omniprésent, un nonsense à la française à la fois piquant et délicat, nous réservant de très beaux moments de cinéma. Beaux, à l’image de cet échange aigre-doux autour du taxi entre Christine et Antoine, spoiler: qui laisse deviner leur réconciliation future mais vaine. Un film où l’on rit, où l’on est touché, mais pour Antoine la maturité n’est pas pour tout de suite…
On retrouve Antoine Doinel, toujours aussi foutraque, parfois exaspérant, souvent touchant... Il ne mûrit que peu et avance dans la vie en se cherchant. Jean-Pierre Léaud est véritablement Antoine Doinel : pas de grande composition, donc, mais tout de même agréable numéro. Le film vaut aujourd'hui sur le côté "époque" : la France des années 70, les différentes générations, Paris...
. L histoire est plaisante mais pas passionnante. C est peut être le seul défaut du film. C est un film littéraire s intéressant à la vie d un couple et ses à côtés. Les acteurs principaux et secondaires sont tous excellents. C est plus une pièce de théâtre filmé qu un film. Malheureusement je ne suis pas rentré dedans, restant plutôt spectateur., comme si c était un documentaire sur la petite bourgeoisie des années70. Voir ce film en 2021 rend un peu nostalgique (pleine emploi.... )C est mon premier truffaut. A voir