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    Domicile conjugal
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    3,8
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    57 critiques spectateurs

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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    298 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    La comédie romantique par excellence, profondément incrusté dans le quotidien, ou le regard acéré du réalisateur génie ne cesse de nous désigner une âpre réalité; dans laquelle le leurre, l'argent et l'illusion ont des importances exceptionnelles - notamment dans toute relation -, et donc que seule l'indépendance d'esprit sinon la culture peuvent normalement améliorer même si beaucoup de détails du film peuvent prêter à sourire de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 février 2012
    C'est bon, c'est fait, j'ai trouvé mon "Hitchcock français". Ca c'est ce que j'appelle du cinéma! Et je suis d'autant plus fier que ce soit du cinéma français! François Truffaut, d'un oeil de maître, nous parle de la vie d'adulte, en commençant par l'amour: les beaux-parents, l'enfant, la "découverte de l'accouchement", l'adultère, mais aussi le travail: le piston, un travail "bidon" demandant des critères inutiles,...! Ce que j'aime chez Truffaut, ce sont particulièrement les personnages tous attachants et originaux les uns que les autres, mais aussi les situations cocasses et ne manquant pas d'originalité et d'observations: les trois plaques de visites, le couple avec la mari "collé à sa montre", le mur pris à coup de massue,l'éclosion des fleurs laissant tomber les petits mots en papiers,... et bien d'autres! Non, vraiment, les "plans", les musiques, le petit côté "clin d'oeil théâtral", le scénario, RIEN A REDIRE! Juste BRAVO!
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    J'ai adoré le jeu d'acteurs, excellent. Domicile conjugal est un film sincère, tendre, et encore actuel 50 ans après sa réalisation. Pas incontournable, comporte quelques longueurs, mais reste très agréable à visionner quand même.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2022
    « Domicile Conjugal », 4ème film de la saga « Antoine Doinel », est sorti en 1970 soit 2 ans après « Baisers volés ». Le film débute sur les jambes et le violon de Christine qui fait ses courses et qui à 2 reprises dira « Non pas Mademoiselle, Madame ! ». Le couple Antoine (Jean Pierre Léaud) et Christine (Claude Jade) s’est installé dans un petit appartement donnant sur une cour intérieure très animée. Antoine est « coloriste » de fleurs et Christine donne des cours de violon (cf. la scène où Antoine réussit habilement à récupérer l’argent de la mère d’une jeune prodige qui oublie de payer, Antoine ayant été averti par la Marseillaise jouée par sa femme). Le couple dîne toujours régulièrement chez les parents de Christine (Daniel Ceccaldi et Claire Duhamel) mais la lune de miel est passée et malgré la naissance d’Alphonse que Christine voulait appeler Guylain mais « ça fait velours ». Une certaine tension apparaît qui explosera après qu’Antoine ait fait la connaissance de l’énigmatique Kyoko (Mademoiselle Hiroko) à son nouveau travail où il pilote par télécommande des maquettes de bateaux pour une société américaine … avec la célèbre scène où Christine se déguise en geisha lorsque qu’elle découvre qu’elle est trompée via des petits mots glissés dans un bouquet de tulipes offert par Kyoko à Antoine. Mais Kyoko ne faisant que sourire sans parler, Antoine sera excédé et durant un repas au restaurant il appellera Christine au téléphone 3 fois pour lui dire son désarroi, Kyoko de le laisser alors en plan avec un superbe petit mot écrit en Japonais « Va te faire foutre ».
    Ce film où on ne voit pas trop Paris avec sa tour Eiffel et les pigeons (le mariage « enferme » le couple ?), est moins « jouissif » que « Baisers volés » avec une impression de déjà vu … car François Truffaut se fait un malin plaisir à reprendre des éléments de son précédent film : la scène du baiser dans la cave ; un ancien collègue d’Antoine de SOS dépannage vient réparer la télé d’un voisin de la cour qui ne sort plus tant « que Pétain ne sera pas enterré à Verdun » ; un homme mystérieux qui habite dans la même cour ; le copain Jacques qui tape régulièrement de l’argent à Antoine … mais tout ceci fait le charme de ce film. A noter un nouvel hommage à Laurel et Hardy à propos des seins de Christine, à Jacques Tati/Mr Hulot sur le quai d’un métro et à Jean Eustache (à qui Antoine téléphone pour lui annoncer qu’il a un petit garçon). Le film est plus « littéraire » et bien sûr Antoine qui écrit un roman, proclame qu’Alphonse sera un grand écrivain : « Ce que Napoléon a fait par l'épée, tu le feras par la plume ». Les dialogues sont ciselés : « Je ne suis pas une apparition mais une femme » dit Christine en écho à une phrase d’Antoine concernant Mme Tabard, ou « La couleur jaune (d’un petit canard apporté par les parents de Christine pour Alphonse) n’est pas sans lui déplaire ». En fait 2 phrases traduisent toute la difficulté de leur relation : « Tu étais ma fille, ma petite sœur, ma mère » dit Antoine et Christine de répondre « J’aurais aimée être aussi ta femme ». Antoine avouera à Christine qu’il l’a aimée pour son côté sage anglais et qu’il l’appelait « Peggy sage » et inversement Christine dira à sa voisine de palier après leur rupture « J’ai été maladroite car j’avais peur » ! Mais Antoine et Christine se rabibocheront et la dernière scène reprend une des toutes premières scènes où le voisin de palier excédé d’attendre son épouse, jette son manteau et son sac dans l’escalier, cette épouse dira alors à son mari « Maintenant, ils s’aiment vraiment ! ».
    Un film à voir absolument après « Baisers volés » pour en comprendre toute la subtilité.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Un très joli film , délicat , fin , plein d'humour. On est dans du très grand Truffaut , dans du Marivaudage de haute volée. La réalisation est allègre, Léaud est à son summun et Claude Jade est pleine de grâce et charmante . Des beaux dialogues . La maîtresse japonaise , tout d'abord ensorcelante devient vite une routine.On est dans du beau cinéma..
    Ti Nou
    Ti Nou

    496 abonnés 3 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2009
    Plus simple et plus léger que l'épisode précédent. Antoine Doinel devient plus attachant et Truffaut évite la redite des difficultés d'intégration en allant dans une seule direction : celle du couple.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Le début est insupportable: toute cette mise en scène poussive, tous ces acteurs qui semblent réciter, tous ces dialogues qui sonnent faux donnent à "Domicile conjugal" une sale odeur de pièce de théâtre artificielle. Puis tout ça se délie un peu, les personnages deviennent plus intéressants, plus sympathiques, et l'ensemble prend une tournure plus agréable. La mise en scène devient plus légère, l'humour gagne en finesse, et les sentiments des personnages deviennent plus crédibles. Tout n'est pas parfait, et c'est même un Truffaut mineur... Mais voilà, c'est un petit film nostalgique, maladroit mais attachant, et au final assez touchant.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Il s'agit donc de la suite directe de "Baisers Volés" et de la narration des débuts en ménage du couple Léaud-Jade. Comme toujours chez Truffaut, les personnages secondaires sont très bien campés (Jacques Jouanneau est excellent). On retiendra de ce film (supérieur au précèdent parce que mieux structuré) l'entretien d'embauche, la serveuse nymphomane, les scènes avec la japonaise, la scène de ménage, la fin très caustique, ainsi qu'une courte et très belle scène de bordel où Truffaut montre tous le respect qu'il avait pour les prostituées. Chef d’œuvre !
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Ca y est ! Antoine a épousé Christine ! Quatrième volet des aventures d’Antoine Doinel, « Domicile Conjugal » nous emmène dans la découverte, les joies mais aussi les « écarts » du mariage, où Antoine va vite rencontrer une Japonaise qui le passionnera de plus en plus alors que dans le même temps, Christine mettra au monde leur fils.

    C’est encore une fois une belle réussite dans la saga "Antoine Doinel", le film de François Truffaut bénéficie d’abord d’une belle écriture et notamment au niveau des personnages qui se révèlent passionnant et d’une certaine profondeur, et notamment Antoine dont les péripéties sont intéréssante, souvent bien amené et parfois inattendus tant ce personnage est imprévisible. En plus, il évite de tomber dans la caricature ou les clichés mal venus et donne à son film un parfum mélancolique, lyrique et nostalgique qui s'avère prenant. Sa réalisation est impeccable et adéquat au récit. Il dirige aussi de belles manière ses acteurs, Jean-Pierre Léaud est impeccable et campe de manière originale son personnage et Claude Jade lui donne superbement la réplique.

    Peut être pas le meilleur de la saga Doinel mais très appréciable, charmant et captivant, porté par un personnage dont on ne se lasse pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 février 2012
    On découvre Antoine Doisnel marié à Christine. Celle-ci donne des leçons de violon alors qu’Antoine s’adonne à la teinture de fleurs dans la cour de leur immeuble. Sa seule ambition : obtenir le rouge absolu. Leur vie maritale ronronne un temps. Car Antoine Doisnel est toujours aussi instable que par le passé. Il se fait embaucher dans une société américaine, puis rencontre une Japonaise du nom de Kyoko. Le torchon brûle au sein du couple Doisnel. Avec " Domicile conjugal ", on sent bien que Truffaut se fait plaisir, qu’il est heureux de retrouver son personnage fétiche, distillant ci et là de jolis traits d’humour, qu’ils soient dialogués ou visuels (on pense à la scène où Antoine réalise qu’il va être papa). Mais comme le souligne Serge Toubiana dans sa présentation, avec " Domicile conjugal ", Truffaut dresse également son autoportrait où l’indépendance vis-à-vis des autres reste primordiale.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Deuxième film de François Truffaut que je découvre après le moyen "L'homme qui aimait les femmes" et là je commence a apprécier ce réalisateur qui a une belle notoriété chez les cinéphiles !! "Domicile conjugal"" met en scène un jeune couple presque classique sur leurs quotidiens et la vie de famille va s'agrandir avec un bébé qui l'appelleront Alphonse. Antoine Doinel trouve un travail de traducteur de langue pour une société et le couple connait des disputes conjugales en se posant des questions sur les choses de la vie mais le tout est raconté avec humour. . J'ai bien aimé le film dans son ensemble, j'ai pas mal rigolé et puis il y a de la tendresse, c'est vivant. C'est trés bien écrit et mis en scène par François Truffaut qui offre deux jolies roles à son acteur fétiche Jean-Pierre Léaud qui est un excellent comédien et la belle et charmante Claude Jade. On passe un bon moment.
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2010
    En 1970,François Truffaut continuait la saga d'Antoine Doinel,cet orphelin rentré plus ou moins dans le moule de la société.Après l'enfance bafouée et l'apprentissage des amours déçus,Doinel est désormais marié à la charmante Christine,fille issue d'une éducation bourgeoise,érudite et fidèle.Il a même son premier enfant,un fils prénommé Alphonse.Mais le besoin toujours présent d'indépendance conduit Antoine à l'adultère,avec une japonaise,avec qui il n'a rien en commun.Truffaut vante la liberté de pensée,d'expression,d'action pour continuer d'exister.Il livre une vision assez optimiste du couple,en s'éternisant sur les petits instants de la vie quotidienne,les voisins vivant dans la même cour.Joies,peines et frustrations,le tout agrémenté d'un humour devenu assez mécanique.Beaucoup moins de charme et de poésie,plus de maturité et d'ancrage dans la réalité de son époque.Jean-Pierre Léaud joue toujours de manière étrange,et Christine Jade resplendit."Domicile Conjugal" ne prend aucun risque et les situations sont convenues,alors qu'elles se veulent anthropologiques.Un peu dépassé.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2012
    La suite des péripéties d'Antoine Doinel, maintenant marié son coeur balance entre sa femme et son amante.

    Un film égal au précédent, parfois pompeux et souvent ennuyeux.

    Cela dit, ça se regarde et ont continue à suivre l'histoire de Doinel.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    Quatrième aventure d'Antoine Doinel, toujours réalisée par Truffaut, cette fois on ne suit plus les amours débutants, mais les orages de la vie de couple. Alors je dois avouer que je me suis moins identifié, sans doute car je n'ai pas encore goûté aux joies de la parentalité, même si j'avoue que je me suis déjà imaginé dans certaines situations du film, comme donner un autre nom à la Mairie pour mon fils que celui que ma femme avait choisi.

    Il y a quelques bonnes idées, mais je trouve le film moins marquant, disons que ça m'a fait moins plaisir de retrouver Antoine Doinel dans ce film-ci que dans les autres. Sans doute parce que je ne sauterai pas sur la première japonaise venue et que je trouve son comportement assez étrange vu qu'il ne semble y avoir aucune réelle alchimie entre les deux, contrairement à sa relation avec sa femme. Il faut dire que Claude Jade a vraiment un sourire magnifique et que ses oreilles un peu décollée lui confèrent un charme inimitable.

    Du coup toute la dernière partie du film m'a semblé peu intéressante, tous les personnages s'ennuient, donc forcément moi aussi.

    Aussi techniquement il semble y avoir quelques ratés, comme une post synchronisation vraiment douteuse par moments. Quelques grimaces de Léaud, comme lorsqu'il récupère le dentifrice que lui lance sa femme font vraiment publicité, alors c'est sans doute fait exprès, mais ça me gène un peu, les autres scènes du genre où Truffaut joue avec le charme de Léaud et s'amuse à faire des scènes un peu délirantes semblent plus vraies, plus juste...

    Enfin je chipote, parce que j'ai passé un bon moment malgré tout, mais je pense avoir préféré les autres films de la saga. On a vraiment abandonné le sale gosse qui ne tient pas en place des débuts et on a là, déjà un père de famille. Le personnage fictif de Doinel m'a rattrapé et peut-être que dans quelques années je vivrai les mêmes galères que lui. En attendant elles me semblent un peu loin...

    Je note cependant que la fin est vraiment pas mal du tout.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2021
    Chronique légère et burlesque du passage à l'âge adulte dans laquelle Antoine Doisnel goûte à présent aux joies du mariage ! Et ça promet !
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