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AMCHI
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3,0
Publiée le 29 juin 2013
Si bien sur je connais le nom de Frank Capra et que j'ai entendu parler de ses films je n'avais pourtant jusqu'à présent vu aucune de ses oeuvres mais voilà c'est chose faite et après avoir découvert L'Extravagant Mr Deeds qui m'a énormément plus je me suis lancé avec plaisir dans L'Homme de la rue et durant la 1ère demi-heure je dois dire que ce film m'a totalement enchanté avec une ravissante Barbara Stanwyck et Gary Cooper toujours aussi charismatique, une bonne histoire et une dose d'humour bienvenue mais au bout d'environ 40 minutes L'Homme de la rue m'a soudain paru pas si enthousiasmant que cela comme si passé cette durée l'histoire perdait de son intérêt et s'enfonçait dans des lourdeurs inutiles.
Quel gâchis,un grand metteur en scène ,2 acteurs exceptionnels et un film lourd,démonstratif construit comme un film de propagande. En plus Capra est optimisme et ici tout est désespèrent sur les hommes...C'est incompréhensible pour moi. Que s'est -il passé?Il n'y a que des tricheurs,des démagogues,des combinards et des politiques ,même les deux héros malgré leurs élans ne sont pas à montrer en exemple,ils restent dans la médiocrité ambiante. Certes,ce film est intéressant et bien construit mais que de bavardages,que de longueurs et l'humour en est absent. Seul Walter Brenan joue un rôle sympathique bien qu'à un moment il abandonne son grand copain. Le scénario pourtant s'annonçait prometteur et Gary Cooper étant souvent gage de qualité ,le déception est d'autant plus grande. Je crois que ce film ne mérite pas sa réputation car je n'ai nullement envie de le revoir ce qui est mauvais signe.
On passe du rire aux larmes avec ce film réalisé en 1941 par le talentueux cinéaste Frank Capra !! Ca commence comme une comédie avec une journaliste qui trouve un scoop assez loufoque pour sauver son travail d'inventer un personnage populaire qui menace de se suicider la veille de Noèl sur un toit de mairie . L'effet prend de l'ampleur et les journalistes organisent un casting et trouve un ancien sportif du Baseball vivant sous un pont d'enfiler le costume de John Doe lisant des discours devant un peuple qui deviendra national porteur d'espoirs on va dire un peu malgré lui. Un long métrage qui a pour message les affres de la célébrité dont le sujet existe toujours dans les médias par exemple. Frank Capra est un metteur en scène humaniste, selon la légende, et nous le montre ici avec brio. Le casting est excellent aussi avec Gary Cooper en toute humilité, Barbara Stanwyck merveilleuse et Walter Brennan dans un second role. A découvrir.
D'abord sur le mode de la comédie, puis sur celui du drame, 'Meet John Doe' aborde sans en avoir l'air des questions politiques complexes, sur le populisme et les conditions d'apparition du fascisme. La réalisation de Capra est quant à elle remarquable de précision et d'inventivité. Seuls bémols : une Barbara Stanwyck dont l'interprétation toute en surenchère ennuie, et une fin trop convenue pour un film aussi nuancé.
Un film tout à fait dans l'actualité sociale de notre époque. Et même si quelques passages s'étirent, et qu'il semble quelquefois un peu daté dans sa réalisation, le récit est traversé de quelques splendeurs, et d'instants de pure grâce. On appréciera le jeu de Gary Grant, presque celui d'un acteur du muet dans certaines scènes, et celui de DB Norton, qui incarne le pouvoir froid et calculateur.
Un film dans la plus pure veine de Capra, tous les éléments et le style du cinéaste sont présent dans cette histoire, médias, politiques, ... . Tout le monde en prend pour son grade. Très rythmé et des dialogues d'une rare intelligence et pertinence. Gary Cooper dans un rôle à la "James Stewart" et les seconds rôles sont impeccables.
Difficile de rentrer dans ce film qui démarre sur les chapeaux de roues sans prendre le temps de faire exister ses personnages et sa situation initiale. On est dans une sorte de version optimiste et screwball du Network de Lumet, avec des acteurs en surjeu et un rythme trop rapide. La deuxième moitié est meilleure et ressemble beaucoup plus à du Capra, avec quelques scènes plus longues aux dialogues brillants et une montée en puissance qui rappelle celle de Mr Smith au Sénat. Mais le décalage entre ce début très daté et trop étriqué, et cette fin très ambitieuse m’a donné l’impression d’un film brouillon et mal dégrossi.
Un très beau Capra, dont le fond d'ironie rappelle des évènements plus récents et confère au film un caractère intemporel. L'interprétation de Gary Cooper est éblouissante, tout comme celle de la belle Barbara Stanwyck.
Un film qui a le mérite d’être tout sauf un divertissement futile exploitant la politique. La manière dont sont démontés le pouvoir médiatique, capable de transfigurer littéralement un personnage, comme un rôle transfigure un comédien, et la manipulation populiste en général, est le point le plus fort, le plus juste du film. Le problème est que Capra semble postuler un populisme vertueux, parce que réellement contrôlé par la base et authentique dans ses bons sentiments, contre un populisme dévoyé, parce que manipulé par les pouvoirs en place. Ça paraît relever du pathos naïf, comme la fin du film, et ça laisse plutôt sceptique… Mention spéciale pour Gary Cooper, qui montre vraiment qu’il est un très grand comédien.
Si certains pourront reprocher a Capra une vision des rapports humains quelque peu idyllique voir meme parfois naïve ,il apparait néanmoins difficile de contester l'immense talent dont a fait preuve cet homme tout le long d'une riche filmographie.Rare sont les cinéastes ayant su si bien mettre en images le theme du fameux Reve Americain ou comment un homme ordinaire gravit a force de courage et de persévérance les échelons le menant vers l'admiration et le respect de tous.Bien que tres (trop) platonique ,le duo formé par les charismatiques Cooper/Stanwick s'avere grandiose : lui excelle dans la peau de l'honnête quidam se retrouvant pris dans un engrenage politique tandis que la délicieuse Barbara incarne cette energique journaliste cupide et brillante a la fois.Quelques longueurs ainsi qu'un happy end tres convenu n'altère pas le fond du propos délivre par cette oeuvre intemporelle : croire encore et toujours dans la solidarité et la bonté humaine.
Pour retrouver son poste, la journaliste Ann Mitchell invente un personnage nommé John Doe qu'elle fait passer pour réel dans une lettre de suicide dénonçant le malaise social ambiant. Elle engage alors un dénommé John Willoughby pour se faire passer pour ce fameux John Doe. Mais, celui-ci se prend au jeu.
L'homme de la rue est un film plein de bons sentiments de Capra qui redonne espoir en la société.
Il dénonce aussi la corruption de la presse et des politiciens et la manière avec laquelle ils manipulent le peuple. Et puis il y a une remarque intéressante sur le pouvoir des banques sur les gens. (Les ilotes). Des acteurs de grande classe: Barbara Stanwyck, Gary Cooper, Walter Brennan.
Un des plus populaires films de la culture américaine, on ne compte plus le nombre de longs métrages faisant référence à celui-ci. Le terme John Doe est même rentré dans le langage courant des américains. "L'homme de la rue" est le premier film autoproduit par Frank Capra et faillit être un désastre. Dans le script original John Doe devait se suicider à la fin du film, mais au montage cette fin ne marchait pas. Capra retourna alors trois autres fin alternatives sans plus de succès. C'est un spectateur anonyme qui avait vu les quatres versions qui suggèra la fin qui est dans le film, dont Capra se contenta sans en être vraiment content. Cela n'empêcha pas le film à devenir un classique incontournable.
Ce film de Franck Capra est beaucoup plus connu sous son titre original (Meet John Doe) que sous sa version française, y compris en France. Nous reconnaissons que le titre français, L’homme de la rue, est d’une banalité sans nom et reflète bien mal le contenu du long métrage. Réalisé en 1941 aux États-Unis, à la veille de l’entrée de sa nation dans le conflit mondial, le cinéaste américain livre un film qui traite du populisme et de la manipulation de l’opinion publique (théorie du Bon Voisinage). Il faudra attendre 1947 pour que ce film soit enfin visible sur les écrans français. Bien que d’une durée de deux heures, Meet John Doe ne souffre pas de réelles baisses de rythme. Dans son double rôle Long John Willoughby / John Doe, Gary Cooper maîtrise parfaitement sa partition cynique entre souffrance et secrets, popularité et retour à l’anonymat dans un milieu à la corruption soigneusement décrite par le réalisateur. Seul l’épilogue d’un optimisme sans faille nous a laissé un peu désemparé. Cinq fins furent filméesspoiler: dont la plus probable, le suicide de Long John, qui ne fut pas celle retenue dans le montage fina l…
Franck Capra, Gary Cooper, Barbara Stanwick ... Voila qui donne envie ! Un drame intelligent et moral, réalisé a la perfection par l'un des plus grand réalisateurs des années 1940, avec des personnages incarnés par des acteurs mythiques ! Le scenario est minutieux, ne possède pas de longueurs, et nous surprends malgré sa simplicité. La photographie est magnifique, un noir et blanc assez contrasté et sombre, c'est tres intéressant ... Le film est tres beau, tres émouvant et passe un message tres sincère. Magnifique.
Pour ma première expérience Capra, j'ai vu "L'homme de la rue". Et je ne suis pas déçu. Il est vrai qu'on peut lui reprocher le fait qu'il est vieilli par certains aspects, qu'il est parfois un peu long, et même un poil naïf. Mais il n'empêche qu'il traite d'un sujet très actuel (l'engouement démesuré que peut avoir la presse pour un évènement), et avec une telle justesse et une telle véracité qu'on ne peut se demander si ce film date du début des années 40. D'autant que la mise en scène est très bonne, voire même plutôt moderne, et le noir et blanc est superbe. La fin, quant à elle, est suffisamment joviale et inattendue pour amuser le spectateur, et que dire de l'interprétation de Gary Cooper, et aussi de Barbara Stanwick? Tout simplement qu'on aime!