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AMCHI
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Ce thriller tient à restituer l'univers d'Hitchcock et lui rend hommage. Robert Benton a su recréer une certaine atmosphère d'élégance et le suspense est là mais la comparaison s'arrête ici car c'est quasiment impossible d'égaler le maître du suspense. Les acteurs sont convaincants et le film est plaisant cependant il est dommage que la fin soit si peu réussie, elle gâche presque l'ensemble du film.
"La mort aux enchères", thriller hommage à Alfred Hitchcock marque le retour de Robert Benton derrière la caméra après l'immense succès commercial et critique que fut trois ans plus tôt "Kramer contre Kramer" qui récolta pas moins de cinq Oscars majeurs lors de la Cérémonie de 1980. Benton qui est à la base un scénariste ("Bonnie and Clyde" d'Arthur Penn en 1967) retrouve son compère David Newman qui lui concocte cette histoire dont l'essentiel repose sur la confrontation des névroses des personnages principaux. Le spectateur ne doit donc pas s'attendre à être embarqué dans les méandres d'une intrigue aux rebondissements alimentant le suspense. Ce manque même s'il est en partie compensé par la prestation de Roy Scheider et de Meryl Streep ainsi que par la magnifique photographie de Nestor Almendros, opérateur attitré de Robert Benton jusqu'à sa disparition en 1992, explique le peu de succès commercial du film. Jamais cité dans les anthologies du film à suspense, "La mort aux enchères" même s'il reste très en dessous d'un film aux contours similaires comme "Klute" d'Alan J Pakula (1971) peut se savourer avec un certain plaisir en ce XXIème siècle où la vitesse est devenu un mode de vie et d'expression cinématographique presque obligé.
Voilà un film dédié au maitre du suspens Alfred Hitchcock, mais n'est pas le maitre du suspens qui veut. Ici, tout est assez linéaire, on voit très vite arrivé ce qui va se passer, on devine très vite qui est la meurtrière et on devinez très vite comment tout cela va s terminer. Il n'y a jamais un suspens qui monte en puissance, si certain arrivait à créer une tension, dans un train, dans une douche, avec des oiseaux, ou simplement à travers un verre de lait, ici, c'est la calme plat, et les acteurs, en devenir, ne sont pas non plus à la hauteur, pas assez d'ambiguïté, de tension, tout se passe très calmement, même une scène d'agression dans central parc à l'air bien fade. Un acte manqué pour sûr, mais qui a quand même l'audace de montrer Meryl Streep dénudée à deux reprises. Un film assez court, car il n'y avait pas grand chose à mettre dedans, et qui parait bien à long.
Polar aux références hitchcockiennes évidentes sans pour autant qu'elles soient singées, « La Mort aux enchères » se regarde sans déplaisir à défaut de passionner. Ce n'est pas la première fois que je fais ce constat devant un film de Robert Benton : le gars connaît son métier et se débrouille toujours pour offrir deux-trois scènes sortant du lot, mais que ce soit la relation entre Roy Scheider et Meryl Streep (tous deux corrects, sans plus) ou l'intrigue en elle-même, pas forcément mal ficelée et comportant même quelques aspects intéressants, notamment sa dimension psychanalytique, nous ne rentrons jamais réellement dans cette enquête pourtant plutôt originale. Honnête donc, mais oubliable.
Ce petit thriller méconnu, réalisé par Robert Benton, sorti en 1982 et mettant en vedette Meryl Streep et Roy Scheider n'est pas pas mal du tout ! Alors certes, le film n'est pas aussi marquant que le précédent film du réalisateur, "Kramer contre Kramer" mettant d'ailleurs également en scène Streep, mais nous avons là un polar très réussi. Alors oui, l'histoire est relativement simple, enfin les ficèles ne sont pas très fines, on se croirait souvent dans un roman policier de l'été (un peu à la Franck Thilliez, Bernard Minier ou Maxime Chattam) mais c'est avant tout simple et efficace ! Après le meurtre de son amant, une femme bien mystérieuse rapporte la montre du défunt chez le psychiatre de ce dernier afin qu'il rende le bijou à la famille sans se faire griller. De là, le psychiatre commence à s'intéresse de plus près au meurtre et met le doigt dans un engrenage. Bon alors évidemment, encore une fois, tout est cousu de fil blanc, l'intrigue est plutôt prévisible et le twist n'est pas bien malin mais, encore une fois, ça n'en fait pas un mauvais film pour autant. Tout simplement car la tension est très bien gérée, de même que la construction de l'intrigue. Effectivement, malgré quelques longueurs, nous avons le récit du défunt chez le psychiatre qui arrive au compte-gouttes dans l'histoire, créant alors une certaine attente chez le spectateur. De même, si les personnages ne sont pas très originaux, les acteurs leur donne réellement vie à l'écran car ils jouent tout simplement très bien (le monologue de Meryl Streep lorsqu'elle parle de son père est vraiment prenant !). Si "La Mort aux enchères" n'est donc pas spécialement marquant, il fait en revanche office de très bon polar.
Après « Kramer contre Kramer » Robert Benton retrouve Meryl Streep pour ce « Mort aux enchères ». C’est un thriller d’inspiration Hitchcockienne avec son psychanalyste perturbé par une jeune femme qui semble dissimuler un lourd secret. Le film est plutôt sobre, à l’image de son suspens qui tient sans pour autant s’avérer vraiment prenant. Le film vaut surtout pour son duo d’acteur Meryl Streep donc, un très bon Roy Scheider pour l’accompagner et une excellente Jessica Tandy qui joue la mère de ce dernier de fort belle manière. Rien de révolutionnaire donc mais c’est bien exécuté.
Ce thriller référentiel est incontestablement très soigné. Certaines séquences sont excellentes comme celle de la vente aux enchères. Meryl Streep, si elle n'est pas Grace Kelly, campe néanmoins une femme fatale convaincante. Roy Scheider l'est un peu moins dans son rôle de psy tourmenté. Mais la grande faiblesse de ce film, c'est tout de même son scénario très faible, de sorte que ça se laisse agréablement regarder mais sans passion. D'autant que les personnages n'inspirent pas d'empathie.
Un meurtre, une héroïne blonde et mystérieuse, un homme prit dans engrenage de la suspicion. C’est indéniable, l’ombre d’Hitchcock plane sur cette « Mort aux Enchères » de Robert Benson. Le talent réuni de Roy Scheider et de Meryl Streep n’élève cependant pas le niveau d’une intrigue pauvre en suspense et en rebondissements. Les références sont bien présentes mais la tentative d’en faire un grand thriller psychologique reste veine.
Un thriller/drame plus ou moins efficace... "La Mort aux enchères" ne cesse de rendre hommage à Alfred Hitchcok à travers l'atmosphère et le suspens (en tant que fant, c'est très plaisant), mais il y a beaucoup trop de maladresses dans le scénario se qui fait qu'on décroche à plusieurs reprises... De plus, j'adhère peu au final qui est peu convaincant par rapport au reste du film. Heureusement, Meryl Streep (Out Of Africa, Voyage au bout de l'enfer) et Roy Scheider (Les Dents de la Mer) sont là pour donner de l’intérêt au long-métrage, malgré un rythme irrégulier.
Polar à l'ancienne qui reprend tous les trucs à la Hitchcock du genre : plans, frayeurs nocturnes, blonde glaciale...celle-ci étant remarquablement jouée par une Meryl Streep sensuelle au teint de porcelaine. Prévisible au final mais se regarde avec plaisir.
Je viens de visionner ce film en VHS puisqu'il est introuvable en France ( Que ce soit en DVD ou en téléchargement légal ). Ce thriller psychologique vaut par la sublime interprétation de ses deux monstres sacrés du 7ème art que sont Meryl Streep et Roy Scheider. Ce film émaillé d'excellents moments de suspens nous tient en haleine jusqu' à la fin. Je recommande ce film si vous l'avez dans un tiroir ou si il prenait l'envie à une chaine TV, un jour de le diffuser.