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dougray
237 abonnés
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3,5
Publiée le 19 janvier 2012
Un superbe film sur l'amour d'un père envers son fils qui offre à Dustin Hoffman un de ses rôles les plus émouvants (Meryl Streep n'est pas mal non plus dans son rôle de mère qu'on déteste quand elle abandonne son enfant puis qu'on comprend quand elle revient). La fin est un bel exemple de la façon dont un divorce devrait toujours se passer.
Un film bouleversant sur le divorce et la guerre que peuvent se livrer les parents pour la garde de leur fils. Dustin Hoffman et Meryl Streep sont tout les deux parfaits, lui en père célibataire et elle en mère indigne. L'un des rares films à aborder avec autant de sensibilité et de talent le probléme du divorce. Incontournable.
"Kramer contre Kramer" (1979) relate l'histoire d'une séparation entre un couple américain, joué avec grâce et pudeur par une Méryl Streep éblouissante et un excellent Dustin Hoffman, en évoquant les conséquences répercutées sur un enfant en bas âge. Si l'effet produit est aujourd'hui moindre, il n'est pas inintéressant pour autant de constater comment l'impact arrive à préserver son authenticité. Robert Benton critique l'idéalisme américain, la justice en cas de divorce (souvent défavorable au père) en évitant toute pensée moralisatrice et cliché du couple déssoudé qui pourrait être nuisible à l'oeuvre. Il pose les bases de la séparation : entre déboussolement, remords, désir de liberté, amour paternel, fuite de la mère (car ici la mère quitte le foyer). Les morceaux musicaux empruntés aux plus grands auteurs ajoutent une nostalgie à l'histoire, un mélodrame aux sentiments véritables sur une famille disloquée et malheureuse par la présence centrale de l'enfant. Une chose est certaine, les moments sont toujours difficiles alors mieux vaut parler à l'enfant de la situation actuelle en le considérant adulte. Un film déchirant.
Alors que sa femme le quitte, un cadre passant sa vie au travail doit élever son fils seul. Sorti en 1979, "Kramer vs Kramer" abordait à l'époque des thèmes relativement novateur au cinéma : le divorce, et l'indépendance de la femme dans le couple. Pari réussi avec ce drame simple mais touchant, où Meryl Streep est convaincante en mère à la limite de l'instabilité, et Dustin Hoffman très juste dans le rôle du père qui voit son univers s'écrouler, et qui va devoir s'occuper de son jeune fils. Un film solide, et toujours d'actualité.
Un beau film, qui traite du douloureux thème de la séparation sans jamais en faire des tonnes. Et puis franchement, Dustin dans son grand show face à l'imortelle Meryl, vous refuseriez?
très beau film sur le theme de la séparation des parents et de la garde de l'enfant .Ce qui est beau, c'est que les parents veulent respectivement la garde de l'enfant exclusivement par amour pour lui et non par quelque histoire de rivalité déplacée. La deuxieme chose interessante à noter est que les personnes qui ont connu le divorce de leurs parents pendant leur enfance seront forcément touchées et s'y reconnaitront peut-etre.
Un vrai bon film, bien réalisé, qui traite de manière intelligente et intéressante un sujet très d'actualité. Dustin Hoffman est formidable et donne a son personnage beaucoup d'émotions face a une Meryl Streep aussi brillante que d'habitude. A voir.
ce film est une merveille de sobriété et d'émotions. Meryl Streep et Dustin Hoffman sont une fois de plus extraordinaires et l'enfant est un bijou. Je ne saurai conseiller à tous de voir ce film et de se laisser porter. Milos Forman, avec Amadeus, signe là un autre chef d'oeuvre.
Comment ne pas être bouleversé par lhistoire de ce couple qui se déchire ? Mais plutôt que de sapitoyer sur le mélodrame, Robert Benton nous immisce avec désarroi dans une réflexion plus sociale. Il met en évidence le douloureux problème de la garde denfant qui échoit presque mécaniquement toujours à la mère. La vie commune de cet homme et de cette femme est un douloureux échec. Une mère effacée, un père absent, deux individualités avec un rôle distinct, vivant dans leur sphère et au milieu lenfant, révélateur de ce naufrage. Lenfant qui est également lunique trace de ce passé. A chacun alors de vouloir se laccaparer. Si le sujet est habilement traité, il est soutenu par un quatuor dacteurs fabuleux : un Dustin Hoffman très sensible et déchiré, une Meryl Streep profondément touchante et une Jane Alexander dont on se dit quon aimerait tant lavoir comme amie. Mais la palme revient sans conteste à Justin Henry qui joue le rôle de Billy, il est craquant à souhait, possède une vraie présence et son jeu vient plus dune fois nous nouer la gorge. Déchirant !
Un drame familiale extrémement bien traité, réaliste et émouvant, servi par un Dustin Hoffman toujours impeccable et une Meryl Streep que l'on découvre... Ce film finit en beauté la génération des seventies !