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    Kramer contre Kramer
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    206 critiques spectateurs

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    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    Drame intemporel où Madame s'en va, son mari l'ayant délaissé au profit de son travail. Mr Kramer se retrouve seul avec son fils à élever et sa carrière à gérer. Un film utile, intéressant. On comprend les besoins de chaque personnage et il n'est pas difficile d'entrer dans leur état d'esprit.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2016
    Passée la première heure où les faits sont exposés et le père élevant son enfant seul, la deuxième partie, celle du procès est la plus profonde, celle qui met à jour toutes les émotions, qui les décrypte. C'est comme une grande psychanalyse où les personnes parlent ouvertement de leur amour ou leurs désillusions au sein de la famille. L'enfant est au centre de ce déchirement et la tristesse est d'actualité...
    Nicothrash
    Nicothrash

    368 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2024
    45 ans que ce métrage est sortie et les choses ont bien changées depuis. Robert Benton nous dresse un portrait du couple peu flatteur à une époque où l’homme ramenait l’argent du ménage tandis que la femme en prenait soin et élevait les gamins. C’est dans ce carcan d’époque que le réalisateur va faire bouger les lignes avec une certaine reprise de liberté de la femme et une plus grande responsabilité pour l’homme concernant le quotidien de l’enfant. Les comédiens sont touchants et reflètent parfaitement cette époque révolue, malheureusement le personnage de Meryl Streep est très agaçant, voire révoltant par moment, certainement le fait des années passées mais c’est bien Dustin Hoffman qui retient toute l’attention avec un personnage d’une dignité absolue que l’on a plaisir à suivre et à voir évoluer. C’est un beau film, plein d’enseignement sur le couple mais aussi le monde du travail dans les 80’s et les émotions se bousculent jusqu’à ce joli final qui nous réconcilie avec tout le monde ou presque. Ça a évidemment un peu vieilli mais demeure tout à fait intéressant et marquant.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2021
    Couronné par cinq oscars en 1979, "Kramer contre Kramer" est le film de la consécration pour Robert Benton. Aujourd'hui encore cette chronique demeure source d'émotion et d'actualité. Au tournant culturel des années 1970, marqué par l'activisme du féminisme, le cinéaste entend réinterroger les rapport à la maternité et à la paternité. Benton semble en effet poser une question fondamentale : comment reconsidérer la place de chacun au sein d'une famille ? D'un côté, celle d'une mère ayant le désir de travailler et de s'émanciper, de l'autre côté d'un père ayant le droit de s'occuper de son fils. Les instants que partagent Dustin Hoffman et son fils sont très émouvants et tissent une complicité d'une grande justesse. Le film est surtout remarquable pour son absence de parti pris, respectant scrupuleusement les points de vue de Meryl Streep et de Dustin Hoffman. Un très beau film.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2024
    Au cours des années 70, la société occidentale a beaucoup évolué. Ces changements ont amené une augmentation du nombre de divorces. C’est donc ce sujet de plus en plus courant (et qui l’est encore plus aujourd’hui) qui est au centre de Kramer contre Kramer, tiré du Droit du père d’Avery Corman. Comprenant que son film se base essentiellement sur une histoire simple mais touchante, Robert Benton opte pour une mise en scène discrète se basant essentiellement sur le jeu des acteurs. Il faut reconnaitre que le cinéaste est particulièrement bien servi puisque le duo principal n’est ni plus ni moins formé par Dustin Hoffman et Meryl Streep. Ce duo de prestige qui est à son sommet est en plus secondé par un jeune Justin Henry excellent pour son âge. Porté par le Concerto pour mandoline et cordes en ut majeur RV 425 d’Antonio Vivaldi, ce très beau film (certes clairement vu du point de vue masculin) arrive ainsi à être à la fois touchant et, par instants, amusant. Ce très beau film sera d’ailleurs justement récompensé par un grand succès public et 5 Oscars (sur 9 nominations) : meilleur film (même si cela parait exagéré quand on voit qu’il était face à Apocalypse Now), meilleur réalisateur pour Robert Benton (ce qui amène la même réflexion que pour le meilleur film), meilleur acteur pour Dustin Hoffman, meilleure actrice dans un second rôle pour Meryl Streep (catégorie surprenante d’autant plus qu’elle tient le rôle féminin principal et qu’elle se retrouvait face à sa collègue Jane Alexander pour le même film) et meilleure adaptation (toujours face à Apocalypse Now).
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2021
    Les années passent mais le pouvoir émotionnel de Kramer Contre Kramer ne faiblit pas. Le sujet est aussi actuel voire plus qu'à l'époque de sa sortie ou le film enregistrait alors les nouveaux comportements des hommes et femmes suite à la révolution des moeurs qui avait précédé. Les hommes désormais s'occupaient de leurs progénitures quand les femmes poussaient les portes du travail. Le film tient un propos intelligent et sobre, évitant l'hystèrie des situations, pour proposer une réflexion sur le phénomène du divorce. Le propos est porté par le naturel confondant de son acteur principal, Dustin Hoffman, qui remporta un oscar des plus mérités, et Meryl Streep se sort très bien d'un rôle assez ingrat, ou son personnage aurait pu vite être antypatique. N'oublions l'enfant charmant pour un film qui serre le coeur à de nombreuses reprises sans oublier de faire sourire (un petit déjeuner d'anthologie)
    evariste75
    evariste75

    154 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2024
    J'ai revu (2ème fois ?) ce film...

    Je n'étais pas sûr de me rappeler la fin...

    Superbes performances de Dustin Hoffman et Meryl Streep...

    Le personnage de Meryl Streep est une mère totalement indigne qui abandonne brutalement son enfant, pour une longue période, près de deux ans, afin de "vivre sa vie"...

    La lecture de sa lettre à son fils par le père est d'une incroyable cruauté : "je me suis bien occupé de toi, mais, dorénavant, j'ai mieux à faire (!!)"...

    Ce qui est dérangeant, est que le film semble presque, par moments, prendre parti pour la mère, alors que celle-ci se discrédite elle-même d'un bout à l'autre du film.

    Ce qui semble incroyable est l'absence totale de prise en compte par le juge de la situation sentimentale de la mère qui est un paramètre essentiel pour la garde d'un enfant...
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2023
    Drame réalisé par Robert Benton, inspiré du livre Le Droit Du Père d'Avery Corman, Kramer Contre Kramer est un long-métrage parlant de thématiques importantes. L'histoire nous fait suivre un couple marié, dont la femme va quitter le foyer reprochant à son mari de faire passer son travail avant son bonheur, qui va laisser à son époux l'éducation de leur enfant unique et demander le divorce. Ce scénario offre un récit abordant des sujets lourds comme le divorce, l'expérience monoparentale, le droit des femmes et celui des pères. Ceux-ci sont traités avec beaucoup de justesse, même si la durée d'un peu plus d'une heure et demie aurait méritée d'être rallongée, car certaines scènes sont trop vites expédiées. Tout le cœur de la narration se trouve dans les relations entre les trois membres de cette famille déchirée. Des personnages très bien interprétés par un Dustin Hoffman attachant et une Meryl Streep ayant le mauvais rôle, qu'on voit au final assez peu, le film se focalisant sur la relation père-fils. Un fils adorable, joué par le jeune Justin Henry qui fait ses premiers pas au cinéma. Le reste de la distribution est également convaincante. Tous ces protagonistes procurent de belles émotions, notamment via les échanges émouvants entre le paternel et sa progéniture, soutenus par des dialogues authentiques. Si le fond est une réussite, la forme est moins aboutie. En effet, la réalisation de Robert Benton est très quelconque et offre un visuel assez terne. Ce visuel est, de plus, accompagné par une b.o. aux mélodies douces mais trop discrètes, se faisant peu entendre et manquant de présence. Cette séparation s'achève sur une fin au goût d'inachevée, venant mettre un terme à Kramer Contre Kramer, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert pour tous les thèmes fort qu'il traite malgré ses quelques défauts.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2018
    Un film qui s'attarde sur les questionnements parentaux ainsi que sur la douleur d'un enfant pris dans une séparation difficile sans tomber dans la mièvrerie et tout en s'attachant à une juste peinture psychologique. Le couple formé par Dustin Hoffman et Meryl Streep joue à l'unisson leur inévitable déconstruction. Quelques imperfections, notamment dans le traitement de l'aspect professionnel, mais qui ne gâchent pas la pertinence de ce propos fort moderne.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 446 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2024
    Sorti en 1979, Kramer Contre Kramer traite d'un sujet qu'on voit rarement au cinéma : l'abandon du domicile par une femme (Meryl Streep) qui laisse en plan son ex-mari (Dustin Hoffman) et leur fils... pour revenir dix-huit mois plus tard récupérer la garde et obtenir gain de cause face à la justice, en dépit du bon sens. Mon parcours personnel m'a amené à m'identifier tant au petit garçon (curieusement l'acteur est né la même année que moi) qu'à son père. J'ai en effet vécu les deux rôles à des périodes différentes de ma vie, en tant qu'enfant puis en tant que père. Ce qui a ravivé de mauvais souvenirs, comme on peut s'en douter, et les larmes qui vont avec. Coïncidence étonnante pour le tintinophile que je suis, voir dans un film américain le papa lire à son fils Le trésor de Rackham le rouge. Lecture plus saine que de laisser son enfant devant les écrans. À ce propos Ted Kramer est clair avec son fils : "Une heure de télévision par jour, c'est la règle." Dommage qu'elle ne soit plus appliquée aujourd'hui. Ceux qui sont passés par un tribunal en France seront surpris par la différence avec ceux des États-Unis. Au moins là-bas, on peut s'exprimer et pas seulement par écrit ! Cela ne change rien au résultat, le père, malgré son exemplarité, perdant ici la garde de son fils, et se voyant condamné à payer 400 dollars de pension par mois, soit 17% de son revenu, alors que son ex-femme gagne plus que lui et ne s'est pas occupée du petit pendant dix-huit mois. Absurde ! Comme dit l'avocat : "C'est un juge qui était a priori pour la mère." La justice n'est-elle pas censée être impartiale ? Et encore ici, la mère est suffisamment intelligente pour faire primer l'intérêt de l'enfant… Même le concerto pour cordes de Vivaldi qui retentit dès les premières minutes contribue à faire de Kramer Contre Kramer un excellent film. À voir absolument !
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2024
    L'un des premiers films traitant du divorce. On rentre dans l'intimité de ce couple qui se sépare par la lorgnette et on observe tout le chemin entre le je t'aime et le je ne t'aime plus.... magnifié par l'excellente interprétation de 2 pointures. Un chef d'oeuvre justement récompensé.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    45 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2021
    Film culte, sur le divorce , dans une autre époque. Toujours très bon de nos jours et d'actualité. Un classique à redécouvrir. ----Février 2021----
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    "Kramer contre Kramer" est un film relativement simple mais prenant qui tire une bonne partie de sa saveur dans les prestations de ses acteurs, Dustin Hoffman en tête. Touchant et captivant, le sujet de ce long métrage est toujours d'actualité et le sera surement pour un moment encore.
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Un grand classique des années 70, qui fut un immense succès commercial.Un sujet classique de la séparation d'un couple qui se bat pour la garde de leur enfant. Un sujet de société complètement en phase avec l'époque, quand Hollywood surfe sur les thèmes à la mode, et qui doit beaucoup à la superbe interprétation des deux acteurs principaux. Ils sont tous les deux à l'apogée de leur carrière. Le film joue sur le mode mélodrame, mais la réalisation de Benton est impeccable, et sait maitriser le pathos. Un bon film.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Exaltant ! Robert Benton nous livre un troisième long-métrage inspirant la réussite et suscitant le respect. Adapté du roman de Avery Corman, le film adopte un ton neutralisant les opinions de chacun. L’auteur, comme le réalisateur, jouent sur son public et sa réceptivité face à la situation inconfortable qu’une famille subit. Il s’agit à la fois d’un thème d’actualité et d’un thème plutôt profond dans le rapport homme/femme. Selon son sexe, la façon d’appréhender ce drame se consume entre la passion et la vertu. L’équilibre est un sommet intouchable, induisant toute vie parsemée d’obstacles à la fois physiques, mentaux et moraux.

    Si Ted Kramer (Dustin Hoffman) est l’ambitieux travailleur qui préfère s’investir davantage dans sa carrière que dans la vie familiale, on ne peut ressentir un rejet moral à son égard. Le personnage reste crédible, comme tous ceux qui suivront, bien que certains se laissent uniquement séduire dans des transitions scénaristiques. Mais la personne qui lance cette vague de tristesse n’est autre que son épouse Joanna (Meryl Streep). Elle fuit le malheur qu’elle porte en elle et qui la fait souffrir. Il n’est pas nécessaire de justifier l’importance de cette douleur, mais ce qui intéresse, c’est la raison d’un brusque départ, dont le quotidien de leur enfant Billy (Justin Henry) sera grandement perturbé. Tout le conflit tourne autour des relations qui lient les membres de la famille. Cependant, le récit abandonne la mère afin que l’on s’attarde sur la complicité inattendue entre le père et son fils.

    Les deux font face à une réalité sociale, où la figure du père célibataire suggère beaucoup plus qu’il ne le faudrait. Le divorce est un cas ouvert dans une société qui prône pour la liberté. Cependant, la garde d’un enfant est un exemple parmi tant d’autres où la justice ne révèle pas toujours le meilleur de lui-même. Qu’elle soit impartiale ou non, le point de vue de chacun diffère, à commencer par le sexe. Le rapport homme/femme est mis en avant, afin que l’on s’appuie sur un modèle. Il n’est pas nécessaire, voire pas possible de s’identifier derrière une situation qui n’est pas aisément transposable. La rupture confirmée, on découvre alors qu’un père ne peut substituer une mère. L’important réside dans la présence, à la fois physique et spirituelle. Elever un enfant, c’est l’éduquer. Certains y voient l’opportunité de lui apporter le bonheur, mais il ne faut pas oublier que ce dernier est sensible et donc influençable. C’est Margaret Phelps (Jane Alexander), la voisine de palier qui anticipe cette observation en apportant avec justesse les éléments qui vont définir la complicité indestructible entre Billy et son père.

    Ce n’est qu’au terme du procès pour la garde de Billy que l’on découvre la position d’une mère, confisquant la responsabilité parentale. Cette monopolisation est une évidence pour la plupart des familles, mais le réalisateur ne souhaite pas généraliser la chose. Il préfère laisse les sentiments exploser aux yeux de spectateurs sceptiques. Ceux qui ne rencontrent guère de difficulté dans l’éducation de leur enfant ont donc réussi le plus important, l’éducation sur soi-même. La raison du départ de la mère se confirme peu à peu, justifiant avec recul la définition du bonheur et de l’orgueil. L’attachement qu’elle porte auprès de son fils est ainsi une excuse afin de mieux comprendre le nuances qu’une mère doit encaisser. Si chercher son identité est le travail de toute une vie, et que certains s’en emparent rapidement, il n’est pas impossible que la crainte vienne nous faire dévier du droit chemin. C’est pourquoi il ne faut pas s’attacher à la figure antiféministe qui en ressort. Cette première impression peut tromper les véritables motivations de l’œuvres, à savoir cette relation entre le sexe opposé, vis-à-vis d’une cohabitation dramatique.

    Au final, « Kramer contre Kramer » ne propose pas une évolution émotionnelle. Elle était déjà présente dès les premiers instants où Joanna décida de tout plaquer derrière elle. On comprend alors en quoi le contexte mènera à l’adaptation du père dans un rôle qu’il découvre. Il suffit donc de peu afin de comprendre que le film cherche à défendre une voie féministe, sans polémique, et l’homme qui peut s’affirmer dans les tâches traditionnelles que la femme occupe plus souvent. Le divorce est donc une sorte d’émancipation que la femme revendique et que l’homme prouve, sur un élan d’héroïsme où baigne la culture américaine. De plus, la justesse des discours permet d’évoquer une réalité, parfois enjolivée par des situations spectaculaires. Autrement, elle induit une adversité entre la passion et la vertu, afin de trouver le compromis idéal dans la condition paternelle.
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