Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Julien D
1 195 abonnés
3 461 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 1 mai 2012
Alors qu’à la fin des années 70 le divorce n’était pas encore une pratique aussi courante que de nos jours, Robert Benton réalise ce film empli d’émotions et de justesse qui ne pouvait que devenir la référence sur ce thème. Sur le ton de la comédie dramatique, le scénario détourne les clichés maladroits autour des problèmes de couple pour s’appuyer sur le lien qui se créé entre un père et un fils découvrant tous deux à vivre ensemble. Puis vient la scène du passage devant le juge où le jeu de regards entre les deux acteurs, Dustin Hoffman et Meryl Streep, suffit à lui seul à leur faire mériter leur oscar. Plus qu’à un film d’acteurs, c’est bien à un drame familial d’une rare intensité que nous avons droit ici.
Un film très émouvant et bourré de délicatesse. Robert Benton rend le plus petit geste de la vie quotidienne, poignant grâce à la relation qu'il établit entre le père et son fils. Les acteurs sont excellents, et notamment Dustin Hoffman, encore une fois impeccable et jamais dans le sur-jeu malgré le poids que porte son personnage sur les épaules.
J ai un vrai souvenir lié à ce film . Mes parents étaient allés le voir à sa sortie et j en voulais à ma mère de ne pas être avec eux . Quelques années plus tard il passe à la télé et moi je dois avoir 10 ou 11 ans . Je pleure comme une madeleine et vit dans la peur du divorce de mes parents mais je découvre un acteur incroyable nommé Dustin Hoffman . Ce film est un vrai tout . On prend bien sûr parti pour le père parce qu on a son point de vue et qu on partage son quotidien. Les comédiens sont époustouflants et le gamin tout simplement incroyable. Un must depuis des années et j espère encore beaucoup d autres à venir .
Robert Benton signe ici un film épatant, plein d’émotions et de tendresses, une famille déchirée par les aléas de la vie, un père qui se retrouve du jour au lendemain seul avec son fils de sept ans et son job qui lui monopolise tout son temps. Depuis sa soudaine séparation, plus rien ne va avec son fils qui lui ne comprend pas pourquoi sa mère la quitté. Mais petit à petit, les choses vont reprendre le cours de leur vie, les bonnes vieilles habitudes vont réapparaître et une complicité va naître entre ce père aimant et ce fils adorable mais en perte de repère. Kramer contre Kramer (1980) est un des rares films qui, plus de vingt ans après continue d’émouvoir, de captiver et de passionner. Une œuvre aux trois Oscars (Meilleur Acteur pour Dustin Hoffman, Meilleur Second Rôle Féminin pour Meryl Streep et Meilleur Film pour Robert Benton), une réalisation assez simpliste dans son ensemble mais qui nous offre un superbe trio d’acteurs dont le tout jeune Justin Henry, très impressionnant pour son âge.
Un titre un peu pompeux."Kramer contre Kramer" ne nous conte pas un duel sans merci pour la garde d'un enfant.Il se recentre sur l'explosion de la cellule familiale traditionnelle.Le divorce et ses terribles dommages collatéraux.En 1979,les idées de séparation,d'appel à la justice pour obtenir la garde de son enfant,sont assez neuves.Le film y apparaît poignant de ce point de vue:comment éviter que l'enfant ne souffre trop d'une telle situation? A qui confier l'enfant,au père ou à la mère? Le système judiciaire n'est-il pas trop manichéen? Le cinéaste prend bien soin de pointer les failles des procès de ce type(broyant l'individu,cherchant les moindres erreurs:à vomir),tout en montrant l'attachement incroyable d'un père pour son fils de 7 ans.Une composition marquante de Dustin Hoffman récompensé d'un Oscar,une subtilité de bon aloi chez Meryl Streep(Oscar itou).En cas de divorce,c'est l'enfant qui trinque.Il est bon de rappeler que l'entente cordiale vaudra toujours mieux que le déchirement fatal.30 ans après,c'est encore d'actualité.
Une très belle comédie dramatique qui évite le piège du cliché ( on ne voit pas le couple Kramer se disputer, ou alors rarement ). Le film de Robert Benton ( oscarisé pour sa réalisation ) démarre brutalement : le personnage joué par Meryl Streep quitte son mari ( interprété de façon magistrale par Dustin Hoffman, qui reçut également un oscar pour sa composition ) et abandonne son fils Billy. S'en suivra un procès opposant le père et la mère, les deux souhaitant obtenir la garde de leur enfant. Le ton du film est celui de la comédie douce-amère et le sujet est, pour l'époque, plutôt original ( en 1979, le divorce n'est pas une pratique aussi courante qu'aujourd'hui ). La musique de Kramer contre Kramer est magnifique, tout comme l'interprétation du jeune Justin Henry, impeccable en Billy. C'est bon enfant, drôle , émouvant, sans prétentions...et surtout, c'est une belle histoire, l'histoire d'un père prêt à tout pour son enfant ( il ira jusqu'à trouver un emploi moins bien rémunéré que son ancien travail pour gagner le procès ). A voir pour l'excellence de l'interprétation.
Bouleversant, attachant, une histoire qui touche pas mal de gens tout les jours tellement réaliste , première fois que j'ai verser des larmes pour un film de ce genre , l'enfant est tellement mature pour son âge il a une magnifique prestance , Dustin Hoffman et Meryl Streep 2 talents absolument GRANDIOSE !!! Je me souviendrais de ce film très très longtemps.
C'est lisse et plein de bons sentiments mais du reste assez fade. On est dans une histoire banale de la vie banale même si les divorces étaient moins banalisés en 1980. Les scènes du tribunal vers la fin remonte un peu le niveau de ce film joliment filmé mais sans grande originalité scénaristique.
Hoffman et Streep sont géniaux - l'un en père traditionnel, perdu quand Mme n'est pas là ; l'autre en moitié folle qui plaque mari et enfant puis revient à la charge. Les costumes sont d'époque, les comportements (mari macho qui parle de son boulot et n'écoute pas Mme, Mme qui fait une valise pour le quitter) aussi. La musique étonnante (du clavecin sur un film socio-familial de 1980 ?) Une critique également envers la justice 'traditionnelle', tatillonne, incitant d'anciens époux à se tirer dans les pattes malgré leurs sentiments résiduels, juge favorisant Mme pour la garde - car c'est le rôle traditionnel de la femme... Très intéressant. A la fin - ô joie - la Grâce triomphe de la Loi.
Robert Benton signe ici un film digne des années 1970. Un père apprend son rôle auprès de son enfant juste après le départ de sa femme. Magnifique composition, la tête d'affiche repose sur les épaules de Meryl Streep et Robert Redford. Le jeune Justin Henry montre son talent et perce tant bien que mal face à ces deux monstres sacrés. La psychologie est finement travaillée mais l'on tombe trop vite dans de "l'eau de rose". Dommage... Restent Reford et Streep dans une comédie sentimentale. Avis seulement pour les "redfordiens".