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    Le Point de non-retour
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    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2015
    L’un des grands films des années 60 dans lequel règnent en maîtres paranoïa et manipulation. La réalisation de John Boorman, qui n'en est qu'à son 2e film, est d'une confondante maîtrise. Tout est très moderne - cadrages, utilisation du son et du montage - et annonce déjà le cinéma d'aujourd'hui. A noter également une très belle photo en scope de Philip Lathrop dont on a pu notamment voir le travail sur "Le kid de Cincinatti" et "Les parachutistes arrivent".
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2011
    Un classique du polar de série B où le héros est victime puis agresseur de malfrats dépassés. Le style est sec, classe et drôle. Lee Marvin est génial, à la fois élégant, paumé, et nerveux. John Boorman assure également une mise en scène stylée, qui suit son anti-héros à la semelle. Certains plans sont magiques, notamment celui où Lee Marvin parcourt un couloir sans fin d'une démarche déterminée. Il résume l'état d'esprit du personnage, sérieusement énervé. Simple, efficace.
    real-disciple
    real-disciple

    82 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Montage original pour un film qui doit tout à la performance tout en profondeur de l'excellent Lee Marvin qui prouve que c'est un des meilleurs acteurs de sa génération. Si le film peut paraitre gentil il est en fait comme son personnage, une violence retenue, finalement il ne tue personne. Un film à voir.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Point blank, ça veut dire « à bout portant », mais les distributeurs ont préféré bizarrement le traduire par Le point de non-retour. Passons. Ce n’est que le deuxième film de Boorman (le premier hollywoodien), mais déjà il affiche une maîtrise prodigieuse. Des plans larges colorés, d’autres plus serrés pour nous opprimer, des inserts de souvenirs retransmis au ralenti, des reflets dans un miroir entier, puis brisé, des kaléidoscopes de robes, de flashes et de maquillages, une atmosphère musicale lugubre et constamment dérangeante. Tirée d’un roman qui inspirera plus tard Payback, avec Mel Gibson, c’est une histoire somme toute classique de pègre, de femmes et de trahisons, avec un Lee Marvin sombre et mutique, qui détrousse les mafieux un par un pour une modeste affaire d’argent. Mais l’ensemble profite d’un montage qui le magnifie, qui appuie l’élégance de la mise en scène par son alternance de ruptures et de contemplatif, qui expérimente jusqu’à parfois frôler l’indéchiffrable. C’est un objet ambitieux, audacieux, doté d’une ambiance pesante et froide et qui en laissera sur le carreau. Mais le cinéaste persiste et signe quelques années plus tard avec Délivrance, un drame étouffant qui le range définitivement parmi ceux qui comptent. Aujourd’hui, l’homme est surtout célèbre pour ses hits populaires, comme Rangoon ou La forêt d’émeraude. Revenez-en plutôt aux sources.
    Lord LYNDON
    Lord LYNDON

    19 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2010
    Comme souvent chez BOORMAN, on assiste à une oeuvre vraiment prétentieuse bourrée de flash backs, de cadrages insolites, de jeu sur les costumes totalement gratuits et pour tout dire ennuyeux. Heureusement l'intrigue sans être vraiment originale, se tient, les acteurs sont excellents et quelques séquences sont vraiment réussies.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Walker accepte d’accompagner son ami Reese dans la prison désaffectée d'Alcatraz afin d’y récupérer un magot de 93 000 $. Seulement rien ne va se passer comme prévu, une fois le butin en poche, Reese abat Walker, sauf que ce dernier n’est pas mort et compte bien récupérer sa part du butin…

    Pour son second long-métrage (le premier sur le sol américain), John Boorman (Délivrance - 1972) adapte le roman "Comme une fleur" de Donald Westlake et nous restitue un polar fortement influencé par la Nouvelle Vague. La mise en scène est complètement déconstruite, de même que la linéarité du récit. Si bien que d’entrée de jeu, on semble un peu perdu, on ne parvient pas à comprendre de quoi il en retourne, ni où l’action se situe. Mais c’est pour mieux recoller les morceaux par la suite. De même, les dialogues se font rares et il faudra attendre une bonne demi-heure pour que le film entre réellement dans le vif du sujet et ne relâche jamais la pression.

    John Boorman a réalisé ici un polar qui révolutionna le genre à sa sortie et ne passa pas inaperçu. Les effets de mise en scène (un travelling arrière avec le mixage en décalé) jusqu’au choix des couleurs (alternant les plans bichromes ou monochromes), renforcent sa singularité. Il en résulte un polar déroutant et particulièrement nihiliste, sublimé par la présence d’un très beau duo en la personne de Lee Marvin & Angie Dickinson.

    30ans plus tard, un remake verra le jour (Payback - 1999), réalisé par Brian Helgeland et interprété par Mel Gibson.

    (critique rédigée en 2011, réactualisée en 2023)

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2012
    Un classique du genre gangsters, Lee Marvin imperturbable. Le récit en parallèle est un peu déconcertant au début mais à la longue devient un atout du film. L’atmosphère est pour le moins spéciale et pas commune. Bonne mise en scène même si Boorman a fait mieux depuis.
    dahbou
    dahbou

    205 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2010
    Boorman signa là un maitre polar qui a considérablement influencé le polar en inventant un des premier personnage hard boiled. Dans un style froid et déshumanisé, il orchestre la revanche d'un laissé pour mort pour récupérer une part de butin quitte à défier des ennemis puissants.
    Le grand Lee Marvin est aussi pour beaucoup dans le succès de cette entreprise et il trouve là un de ses meilleurs rôles ce qui n'est pas peu dire.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2018
    Volontairement déstructuré, ce film de 1967 est un thriller politique complexe à l'atmosphère particulière, dans lequel les personnages ne peuvent compter sur rien ni sur personne. Cette longue traque, portée par un Lee Marvin inspiré, se vit comme une expérience pop et décalée. La mise en scène signée John Boorman est remarquable.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2011
    Le réalisateur John Boorman a fait là un film ambitieux, notamment du fait d'une narration non conventionnelle et d'une mise en scène recherchée. Le résultat est inégal. Certains plans, notamment au début, n'apportent rien à l'intrigue et cassent le rythme, tout en alourdissent le propos. D'autres scènes sont beaucoup plus réussies, nerveuses. Le tout est un film haché, parfois passionnant, parfois pesant. Les personnages ne sont pas très travaillés et le scénario simpliste. Lee Marvin, plus froid que jamais, peine à incarner un type assoiffé de vengeance obnubilé par ses 93 000 dollars. Angie Dickinson a un rôle mal défini. Quant à John Vernon, sa prestance et son jeu sont très limités. Le principal attrait du film est finalement cette "Organisation" mystérieuse, qui symbolise l'hydre capitaliste, pyramide féodale dont chaque strate défend égoïstement sa position et protège ainsi malgré elle le niveau directement supérieur, pourtant honni. Vision cynique mais plutôt réaliste de toute société humaine.
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2010
    C'est exactement avec ce genre de films que l'on reconnaît un excellent metteur en scène d'un tacheron. Car si le scénario s'avère tout de même efficace bien que très classique, c'est avant tout la mise en scène de Boorman qui impressionne ici. Sèche, intense, elle n'en demeure pas moins déroutante à plusieurs reprises, et cela notamment durant trois premiers quarts d'heure tout à fait mémorables, jouant habilement sur les flashbacks et un montage assez prodigieux. Mais Boorman a la grande intelligence de ne jamais tomber dans l'exercice de style gratuit et vain, le récit se faisant même assez haletant par la suite. Plus classique certes (à moins que...) mais toujours aussi brillant, d'autant plus que Lee Marvin est impeccable dans le rôle de ce personnage pour le moins désabusé mais jusqu'auboutiste. Ainsi, pas de bavardages inutiles, ni de grands moments d'émotion, mais un film, un vrai, tenant ses promesses jusqu'au bout et qui ne saurait en définitive mieux résumer ce mot qui nous fait tant rêver : cinéma.
    Henri M
    Henri M

    50 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2011
    .point blank contient des effets visuels inspirées, une B.O hantée et des scènes à couper le souffle.C'est un cinéma à la pointe,parfois difficile et tout à fait passionnant.Marvin est extraordinaire dans le rôle maintes fois repri au cinéma du personnage inventé par Donald Westlake.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    Un bien étrange thriller que ce "Point Blank", sorte de film noir expérimental aux influences nouvelle vague. Le scénario peut se résumer sur un post-it : un homme, après avoir été trahi par sa femme et son ami, veut récupérer son argent. C'est tout. Et avec ce maigre synopsis, on navigue entre polar froid (Lee Marvin, inébranlable), psychédélisme et humour noir (la scène du club de jazz est à ce sujet absolument géniale). Et malgré la simplicité apparente de son scénario, il faut avouer que le début et la fin du film sont assez opaques. Mais l'atmosphère étrange de l'ensemble, et la mise en scène inspirée de Boorman font de ce film une oeuvre atypique et à redécouvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2015
    "Le point de non retour" de Boorman est un véritable tournant pour le cinéma. Film moderne, il propose une intrigue à la fois triviale et inédite qui repose sur plusieurs niveaux de lecture. Le film, visionnaire, est très plaisant à être vu mais l’on regrettera malheureusement le manque de dynamisme du récit par moments. Il reste dans tous les cas une oeuvre phare. TOUTE l'analyse du film - avec une infographie inédite - en lien.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2017
    Laissé pour mort dans la prison désaffectée d'Alcatraz, trahi par son ami alors qu'il devait récupérer une grosse somme d'argent, Walker se voit proposer une chance de se venger et dans le même temps de remonter une organisation qui lui permettrait de récupérer son argent.

    Partant de ce point de départ, Le point de non retour propose une histoire assez simple, allant à l'essentiel et surtout bien écrite. Pour son second long-métrage, John Boorman orchestre parfaitement bien son récit et braque sa caméra sur le personnage solitaire de Walker dont on ne sait d'abord pas grand-chose si ce n'est qu'il va être guidé par son instinct de vengeance et la façon dont il pourra récupérer ce qui lui appartient. Intéressant et crédible, il se voit confronté à une galerie de personnages, que ce soit alliés ou ennemis, aussi intéressante qu’ambiguë et mystérieuse, à l'image de celui qui va peu à peu lui donner des informations.

    L'immense réussite de Le point de non retour se situe surtout dans la mise en scène de John Boorman. Ce dernier sublime son récit et met en place une atmosphère aussi ambiguë que les personnages, ainsi qu'une ambiance malade, voire désespérée où le mal est partout, à tous les étages de cette société américaine gangrenée par la violence. Plus on avance dans le récit, plus l'intensité monte crescendo jusqu'à un remarquable final, tout en froideur, tension et sobriété.

    Boorman sait prendre son temps lorsqu'il le faut, donnant par moments une dimension presque mélancolique à son film, parfois même ironique d'ailleurs. Il maîtrise à merveille sa caméra et offre de beaux plans, sachant mettre en valeur un Los Angeles glacial et ses personnages. Proposant un astucieux montage, il use aussi habilement de flash-back lorsqu'il le faut. Devant la caméra, l'immense Lee Marvin apporte sa gueule cassée, présence et justesse à son personnage, il est tout simplement formidable dans ce rôle qui lui colle si bien à la peau.

    Conclut par un final obscur et glacial, Le point de non retour nous immerge dans une Amérique gangrenée par la violence où le cauchemar n'est jamais loin, le tout brillamment maîtrisé par John Boorman et emmené par un grand Lee Marvin.
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