un hommage, encore un ! Cette fois, c'est aux films de monstres des années 50 à être remasterisés en animation et surtout avec une très bonne touche d'humour. Le scénario, un peu simpliste, malgré le fait que ce n'est pas le plus important dans le film, se démarque tout de même par des scènes très spectaculaires, comme la destruction du pont de san fransisco, le film se passant encore une fois aux états-unis, qui nous montre de quoi les studios sont capables, mais, malgré le caractère impressionnant, il faut dire, premier défaut, que cetains monstres, ou plutôt un seul, ne sont pas assez exploités, à l'inverse de Bob, encore un défi technique remportés par les studios, qui est un monstre très intéressant avec sa construction. Version bon enfant du Blob, film d'horreur assez poussif sorti il ya longtemps de ça, il est déjà, petite chose qui peut nous faire attacher à lui, tout les personnages sont d'ailleurs attachants (à part certains, s'inscrivant plus comme des caricatures (non, je ne parle pas du fameux président, qui est très réussi) de cas d'égoîsme avancé, par exemple Dereck. (il est clair qu'on ne peut pas s'attacher à des personnages comme ça, donc ce n'est pas un défaut (pas du tout même))), c'est d'abord son absence de cervelle, combiné (pour sa survie et heureusement) à son invicibilité quasi-totale, à part très forte pulvérisation, mais en tout cas surement pas par écrasement, ce Bob n'étant qu'une masse gélatineuse bleue, venant d'un laboratiore, et c'est là qu'on peut imaginer tout ce qui possible de faire avec lui, et là, pari tenu dreamworks ! Venons-en aux deux monstre (le premier n'étant pas tellement mal utilisé mais à citer quand même) qui ne m'ont pas énormément plu : d'abord le docteur, qui est assez mignon dans sa peau de soit-disant scientifique, qui rate toutes ses expériences, mais sinon, au niveau gags et autres choses qui peuvent vraiment nous attecher à lui, il n y a pas beaucoup de charisme, même si je l'ai tout de même très bien aimé. à noter aussi qu'en parlant des gags, il y en a pour touts les goûts, et en général c'est très efficaces, surtout avec ce fameux président, dont je vais vous parler plus tard... Deuxième mauvais chaînon dans les monstres, c'est insectosor, qui est certes vraiment super bien fait, et de plus énormément grand, mais, tout ce qu'il fait, c'est avancer et balancer sa morve partout... Destructeur, vraiment... Mais, tant pis pour nous, indésirables spectateurs qui attendaient trop du film, ce que je n'ai d'ailleurs pas fait, m'attendant à une sorte de demi-daube très facile à avaler mais si on creuse, on se rend compte qu'on s'est foutu de nous, pour ce film, j'ai encore une fois été très agréablelent surpris. Bon côté graphique, certes, c'est très impresionnant dans au moins une ou deux scènes, mais ce n'est pas le spectaculaire qui cache ce qui se trouve être du simpliste, et autant vous parlez des visages, de ce côté là c'est très drôle mais mon avis dessus n'est ni bon ni mauvais, neutre. ces visages ont un côté très cartoonesque, mais leur sentiment et mouvements sont un peu... bizarre au début mais on s y habitue. Donc, quand je dis simpliste, ce n'est pas méchant, en fait, il est vrai qu'on s'en tape totalement dans un film de ce genre, même si c'est en images de synthèses, mais l'aspect graphique est très partagé... Le visage qui m'a le plus plu, c'est quand même celui du président, avec son incroyable menton, triple menton, et puis on peut voir dans sa gestuel et ses actions, une exagération des hommes du pouvoir, et nous permet surtout de bien rigoler avec son caractère de "on s'en fout c'est pas grave tant que ça'm touche pas !". Il entre d'ailleurs en jeu avec une scène, le premier contact avec l'alien, qui nous fait bien discerner un côté très malin du film, c'est-à-dire sa recherche pour trouver des films de SF et bien les détourner, et dans cette fameuse scène on peut voir non une, mais trois références à des chef d'oeuvres de science fiction, tel E.T ou le majestueux "rencontre du troisième type". à souligner un côté trop américanisé avec toujours cette loi du... on ne saurait comment appeler ça mais ces 'ricains savent si bien le faire ! Aussi, la sonde n'est pas le seul méchant dans l'affaire, il est une invention d'un méchant qui au début de sa participation plus active dans le film, marque le début en fait de la seconde partie du film, plus inventive, et avec un méchant exellent, malgré une intrigue un peu stéréotypée, il y a toujours de bonnes idées pour le rendre finalement charismatique. Passons du méchant à l'héroîne du film, susan ; C'est un personnage rêveur, qui aime son mari car il a toujours dit qu'ils partiraient à Paris... Mais sa vie va s'effronde lors de sa transformation en monstre. on s'attache à ce personnage qui, au début est totalement déconcerté mais va comprendre une morale, car vite rattrapé par l'égoisme suprême de Dereck, son mari. pas mal, ça donne de la profondeur... conclusion : Mieux que les années 50 !!!!