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Akamaru
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4 339 critiques
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3,0
Publiée le 21 juillet 2010
Le dernier-né des studios Dreamworks en met plein la vue.Premier film d'animation entièrement réalisé en 3D,"Monstres contre Aliens"ébahit par sa maîtrise technique et les possibilités infinies qu'offre cette nouvel outil.Une vrai démonstration de force,qui trouve son apogée lors de scènes d'actions haletantes,tel la course-poursuite dans les rues de San Francisco jusqu'aù Golden Gate.Le cahier des charges est rempli sur ce plan là avec un quota respecté de rebondissements et autres acrobaties.Il manque en revanche un brin de folie dans l'écriture,qui s'inspire fortement des classiques de la série B de science-fiction des années 50.De même,si les personnages sont tous sympatoches,ils restent trop formels,excepté Bob,la masse gélatineuse,bluffante visuellement.Les références pullulent(Rencontres du 3ème type,E.T)et on perçoît également une critique de l'impérialisme américain.Quant à Susan,l'héroïne,mignonne à souhait,bien qu'un peu lisse,elle revendique l'acceptation de soi et de son propre corps.Dreamworks parvient finalement à imposer sa marque de fabrique,faite d'irrévérence et de bons sentiments,qui plaira aux petits comme aux grands.Mais il faudra être plus ambitieux sur le fond la prochaine fois pour égaler Pixar.
Monstres contre Aliens est un film d’animation très moyen de Rob Letterman et Conrad Vernon. Le scénario est à retravaillé, les voix françaises sont contestables, les personnages sont peu attachants et je me suis un peu ennuyé. En revanche, sur le plan technique c’est un sans faute, même si bien sur il y a mieux.
Dreamworks continue à nous proposer des pitchs de fous en nous promettant montagnes de gags et de personnages barrés. Et si d'habitude, les histoires étaient construites pour des enfants de 6 ans, il n'en est rien içi (elle reste basique mais il y a beaucoup plus de profondeur). Les gags s'enchaînent en multipliant les références (impossible à capter pour 95% des gamins), l'histoire est assez bien menée (même si elle souffre d'un certain manque de rythme parfois) et les personnages, pas tous assez creusés hélas, nous procurent pléthore de rires (comme le président, un monument de bêtise) et de gags imaginatifs. Le scénario s'écarte de certains sentiers battus sans être surprenant et les scènes d'action bénéficie d'une direction artistique impeccable et d'une technologie toujours aussi bluffante (même si tout n'est pas parfait, certains détails ou personnages sont visuellement ébouriffants). Un super divertissement, définitivement plus fait pour les adultes que pour les bambins, une comédie d'action hyper drôle et aux scènes d'action impossible à faire en live et qui nous en mettent plein les mirettes. D'autres critiques sur
Disney avait son Monsters, Inc. (Pete Docter, 2002), Dreamworks a désormais son Monsters vs Aliens (2009) qui reprend le chef-d’œuvre de la souris milliardaire en le croisant avec The Incredibles (Brad Bird, 2004), soit des extra-terrestres engagés dans une série de missions secrètes contre des ennemis menaçant l’humanité. La transformation de Susan Murphy le jour de ses noces, faisant craquer le toit de la petite église et hurler les demoiselles d’honneur, impressionne par son gigantisme et les conséquences que nous percevons en même temps que le personnage : une mutation qui s’effectue dans la douleur et semble annoncer une réflexion sur le monstre, soit « ce que l’on montre du doigt » et que l’on désigne comme différent, anormal, extraordinaire. Rien de tel pourtant, et la réunion des créatures confère au long métrage sa trajectoire définitive, vengeurs aussi improbables que loufoques ; aussitôt, le film perd de son intérêt et de sa surprise pour emprunter un chemin que nous ne connaissons que trop bien. Notons que le recours massif au second degré, ponctué de références à la pop culture et au cinéma de Steven Spielberg, finit par agacer tant il paraît combler les creux d’un scénario dépourvu d’enjeux véritables et de sensibilité. Reste une animation soignée et une partition énergique que signe Henry Jackman. De quoi garantir un divertissement aussitôt visionné aussitôt oublié, qui cède malheureusement à un sur-découpage de ses séquences d’action, ainsi rendues épileptiques, dans l’espoir d’augmenter le rythme d’ensemble.
Il y indiscutablement un "ton Dreamworks" dans l'animation, mais en dehors de la réussite de "Shrek" (le premier), il n'a guère donné que de mauvais (voire de très mauvais) films. Ce qui est surprenant avec ce "Monstres Contre Aliens" aussi vide (de scénario, de sens, d'émotions) que fatiguant (à force de mauvais gags-clins d'œil et de "technologie-roulage de mécaniques"), c'est que la critique semble s'y être laissé prendre et avoir abandonné toute perspective, ravie apparemment par l'abondance de scènes spectaculaires et les références incessantes au cinéma d'horreur et de science-fiction. Car, s'il peut être amusant - pour un adulte - de se sentir "dans le coup" parce qu'on saisit à quel film il est fait allusion, il faut bien dire que ce genre de petit jeu ne devrait pas dispenser Dreamworks de faire du cinéma. Quant à l'impertinence dont Katzenberg se targue, ce ne sont pas quelques plaisanteries faciles sur Bush ou sur la débilité du leadership américain qui sauraient constituer une vraie prise de position...
Très décevant. Là où la plupart des films d'animation s'adressent autant aux enfants qu'aux parents par leur second degré, celui ci est destiné aux 4-11 ans maximum, tendance très jeune fille powa. Gentillet et pas plus.
Tout en restant sympathique Monstres contre Aliens exploite bien la 3D. Il est d'ailleurs le premier film à être réalisé entièrement en 3D; est-ce vraiment une prouesse technique ou bien simplement une innovation d'antan qui refait surface avec une touche de changement?
critique complète avec notation : http://le-7eme-art.over-blog.com/article-29825481.html
Ce film a certes un scénario très peu original, mais l’univers inventé ainsi que le récit sont très bien posés. Les personnages sont tous bien caractérisés ; c’est un bon film prenant qui fait quand même du bien.
Un design graphique depaysant oeuvre dans le bon sens avec l'humour plus qu'agréable qui enrobe le tout.(Le president y est pour beaucoup). Un scenario qui pourra sembler pauvre à certain(e)s , mais le tout offre un assez agréable divertissement. Très sympa!!
DreamWorks a fini la bouillie des bons sentiments pour enfants ; aujourd'hui, les studios américains reconnus grâce à la franchise "Shrek", qui déjà faisait couler un certain sens de la scatologie enfantine, prouvent leur maîtrise d'un cinéma ambitieux sur de nombreux points ; premièrement dans le développement crucial qu'il fait de la 3D (que l'on soit adepte, ou non, de cette technique), ensuite en flirtant avec un humour psychédélique et non-sensesque d'une puissance ahurissante. Il suffit d'un trait de dialogue pour nous faire éclater de rires ; les vieux gags du dessin animé made in Disney laissent place ici à une répartie qui sent bon l'explosion de zygomatiques. Pourrait-on alors reprocher aux concepteurs de ce nouveau grand plaisir d'avoir oublié nos chères têtes blondes? Oui et non, ou plutôt accusons la promotion du film d'avoir fait de ce délire hautement recommandé pour les adultes (références aux films de science-fiction, crachat littéral sur le gouvernement américain, sous-entendus douteux sur le sexe), une oeuvrette pour enfants lorgnant du côté de "Monstres & Cie" (que l'on préfèrera tout de même à ce "Monstres contre Aliens" parfois trop gras, malgré le fait que les deux n'aient strictement rien à voir). Effectivement, le film n'est pas à montrer à n'importe quel enfant malgré l'invention de personnages rigolos et susceptibles de faire de jeunes admirateurs. Mais à un tel niveau de mauvais goût et d'acidité, mieux vaut réserver cette jouissive parenthèse parodique aux adultes, qui prendront pleinement conscience des multiples niveaux de lectures du film (à l'échelle globale comme dans ses savoureux détails). Mais là encore, en choisissant le délire à la magie du rêve, DreamWorks s'écrase face aux studios Pixar, décidemment bien meilleurs pour créer des univers et des émotions ; les décors manquent de saveur et les personnages restent encore trop distants pour susciter un attachement complet malgré leur potentiel de sympathie, à cause d'une animation
Monstres contre Aliens est un film que j'ai trouvé plaisant, un film d'animation honnête mais pas non plus exceptionnel.
Disons qu'on passe un bon moment, mais le film a du mal à vraiment se distinguer par rapport aux autres de son genre.
L'histoire est sympa, les personnages aussi, certains moments sont assez drôles, on ne s'ennuie pas. Bref, Monstres contre Aliens est un film sympa, divertissant, mais à mon sens, il est un peu dans la lignée de beaucoup d'autres de films d'animations, un peu du même style, et a du mal donc à vraiment ressortir du lot.
La nouvelle pépite des studios DreamWorks nous plonge dans un conflit spectaculaire opposant des Monstres déjantés contres des Aliens légèrement ridicules. le rendu final est très sympathique, le spectateurs tombe sous le charme d'une animation bluffante, aux couleurs éblouissantes de beauté aux effets spéciaux très réussis. L'histoire quand à elle, se révèle être sympathique, mais manque légèrement d'originalité et d'efficacité. Un film de science fiction animé mélangeant humour et action ne peut-être que ravissant. Le réalisateur a vu grand lors de séquences d'actions absolument spectaculaire mais le manque de prise de risque se fait sentir lors de la narration et de la mise en scène un peu trop rapide et assez peu développées. Les personnages sont attachants, drôles et visuellement réussis. Un film d'animation qui fera passer aux spectateurs un bon moment de cinéma mais qui ne se classera pas dans les meilleurs.
Une animation qui mise sur le caractère très sympathique de monstres qui n'en sont pas, juste des victimes d'expériences ou circonstances. Une fois encore l'ensemble du public montre une préférence pour des choses malsaines et ambiguës. Ce sont des personnages qui n'ont pas une once de méchanceté. L'humour du film est un peu inégal les personnes normales pour la plupart sont assez ridicules, sinon il y a aussi un humour plus subtil. Les caractères des 5 personnages Susan la fille géante, le scientifique cafard, le chaînon -bêtement traduit maillon- manquant, la gélatineux et l'insecte gigantesque.sont excellents. De la S.F. humoristique et sympathique à un haut niveau.