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Un visiteur
2,0
Publiée le 13 mai 2014
Un casting intéressant, un scénario plutôt littéral mais cela reste un film très moyen. On s'attend à une fin plus détaillée et surtout à approfondir les contours du train. Bref un film pour les amoureux de la complexité décalée et de l'herbe :)
Présenté comme un blockbuster intriguant et animé par de l'action pur et dur, "Snowpiercer, Le Transperceneige" détonne par sa complexité scénaristique et remplies de petits détails pour enrôlé l'intégralité de cette œuvre. Marqué par l'empreinte de son réalisateur, Joon-ho Bong, elle est à l'image du cinéma sud-coréen, froid et géométrique. Les plans me rappelle ma seul référence sud-coréenne, "L'Ivresse de l'argent" ou la profondeur de champ et les plans carrés sont à eux-seuls des personnages à part entière. Les épaisseurs de cette adaptation se découvrent wagon par wagon et surprend par sa composition. Chris Evans pose son costume de Marvel pour vêtir celui du héros ferroviaire à la tête de la révolte. "Snowpiercer" est un film de science-fiction original qu'il tient par son idée de départ que par sa mise en scène. A conseiller pour être surpris par le ton particulier de ce film !!
Adapté d'une bande dessiné culte, ce film ne rend pas vraiment justice à l'oeuvre originale. Le potentiel du film n'est pas négligeable, malheureusement il semble virevolter entre différent genre sans totalement les adopter. Initialement présenté comme un film de science fiction post apocalyptique, le transperceneige flirte trop dangereusement avec le film d'action. L'idée de départ a déjà en soi de quoi nous faire titiller. Présenter un gigantesque train comme seul refuge d'une humanité presque décimée et traversant le monde en proie à une terrible ère glaciaire a de quoi faire sourire. D'emblée il est préférable de museler votre esprit scientifique sous peine de passer le reste du film à lever les yeux au ciel. Par ailleurs les causes de cette ère glaciaire ne sont pas vraiment développées, ce qui n'est pas vraiment problématique en soi vu que seul ce qui se déroule dans le train est réellement important. Le film met donc en scène une lutte des classes à l'intérieur même de ce bastion de train. L'introduction est en soi assez efficace, nous mettant rapidement dans le bain : Présentation de la plèbe survivant dans la crase la plus noire, démonstration extrême de cruauté avec le pauvre bougre qui se fait amputer du bras..... Le discours assez choquant de la bourgeoise tentant de justifier la hiérarchie sociale et la misère des classes de bas rang avec des notions de prédestination et d'"équilibre" suscite assez habilement notre indignation. Tout bascule malheureusement avec le début de la révolte. Déjà la prise du pouvoir des wagons par notre Captain América (Chris Evans) est quelque peu tirée par les cheveux, ce dernier devinant d'un simple coup d'oeil que les miliciens n'ont plus de balle. Dès lors le film adopte un schéma linéaire digne d'un jeu vidéo. A chaque wagon, notre petit groupe de héros se retrouve confronté à de nouveaux ennemis et à une sorte de boss final un peu plus costaud que les autres. A chaque passage les morts se succèdent et les assaillant s'avèrent de plus en plus coriace. Les scènes de combat sont plutôt bien filmé mais on peine à saisir l'intérêt de toutes ces successions de mini combats. L'esthétique du film est très belle, les plans également, on ressent effectivement une certaines poésie mais la cohérence ne suit pas et le récit perd vite de son intérêt. Chaque wagon comporte des salles plus étranges et improbables les unes que les autres : une salle de classe, des restaurants, une espèce de lupanar, une sorte de Night Club (il y aurait même eu une scène de cinéma que ça ne m'aurait pas étonné). Nos héros s'arrêtent même en plein milieu de leur parcours pour carrément prendre une pause sushis. Les occupants des wagons ne semblent même pas se soucier de la plèbe qui traversent leurs quartiers en sang, les poursuivants, notamment l'espèce de Terminator semble être sadique pour le plaisir d'être sadique. Difficile de s'intéresser ou de s'attacher aux personnages, la majeure partie d'entre eux tombant comme des mouches dès la première partie du film. On peine également à saisir les motivations du super technicien asiatique. Ce dernier sort d'un tiroir ou il a visiblement été enfermé, sans pour autant être touché par le moindre trauma, se shoote avec une substance qui lui servira plus tard d'explosif. Il tient on ne sait pour quoi à sortir dehors (car comme par hasard il est le seul à avoir remarqué que la glace est lentement en train de fondre) en dépit des températures extrêmes. On se demande quand même quel espèce d'avenir espère t'il avec sa fille dehors dans le froid sans nourriture, sans abris, ni rien. Les scènes tirées par les cheveux ne cessent de se bousculer à mesure que l'intrigue se poursuit (notamment celle ou Chris Evans et le Terminator se tirent dessus d'un wagon à l'autre ) pour aboutir à un final des plus prévisibles. spoiler: On découvre sans grande surprise que le concepteur du train attendait la venue du héros pour qu'il lui succède. Les révoltes n'étant finalement qu'un complot visant à faire en sorte d'éliminer un maximum de passagers afin de préserver l'équilibre des ressources. S'ensuit alors un discours, qui je suppose entendait dénoncer la bestialité de l'homme et le fait qu'il doit être prit en main pour ne pas s'auto détruire, mais qui apparaît surtout comme un discours élitiste visant à rendre légitime le fait qu'une couche de la société doivent survivre dans la merde la plus noire pour qu'une élite puisse continuer à vivre tranquillement dans un confort outrancier. Peut être était ce finalement la volonté du cinéaste mais on ressort assez dubitatif. Là encore on insiste à l'excès sur l'horreur (avec les gamins) sans vraiment donner d'explication concrète sur le fonctionnement de la machine. La fin se conclue avec une issue tragique, à savoir la fin de l'humanité puisque le train s'écroule. On retrouve donc la jeune asiatique et l'enfant du début, qui on ne sait trop pour quelle raison s'avèrent être les seuls survivants mais qui sont visiblement condamné à crever de froid et de faim. La derrière scène nous présentant un ours polaire arrivant comme un cheveu dans la soupe. J'ignore si il y avait une quelconque volonté symbolique derrière mais cette scène apparaît comme une incohérence monstrueuse. Il est en effet absurde que cet ours ait put survivre à des températures si extrêmes et en se nourrissant de quoi je vous prie ? . Au final ce film donne surtout l'impression d'avoir très mal traité son sujet, pourtant prometteur.
Snowpiercer est un très bon film d'action mais sans plus. Le film souffre de longueurs et, même si la réalisation de Joon-ho Bong est plutôt bonne, il y a quelques incohérences. Chris Evans réalise une moitié de film avant qu'il ne perde son personnage.
Attention à la bande annonce on est plus près du drame que du film d'action à effets spéciaux. Une lutte à morts entre les pauvres parquets à l'arrière d'un train qui fonce dans une direction inconnue et les riches à l'avant qui ont perdu toute humanité. Le film se laisse regarder malgré quelques invraisemblances mais je l'ai trouvé un peu sombre se passant beaucoup dans l'obscurité. Chris Evans est convaincant mais il manque quelque chose à ce film pour vraiment rentrer dedans. Après un début accrocheur l'histoire est tirée par les cheveux surtout à la fin. Dommage l'idée aurait pu donner un bon film.
J'ai trouvé ce film très bien moi, prenant du début jusqu'à la fin et très bien mis en scène. Le traitement de la lutte des classes à travers un bolide qui traverse le globe sans destination est réussi. Après je ne connais pas la BD ou la source d'adaptation, mais le long métrage me semble réussi.
Choquant et violent. Le film décrit la lutte des humains pour leur survie dans un monde où la glaciation a réduit à néant toute vie sur Terre hormis dans ce train permettant une vie en autarcie. La lutte des classes y est très bien décrite, l'animalité de l'Homme en situation extrême également. Le scénario part d'une idée originale mais cumule les invraisemblances. Sur le train tout d'abord : hyperpuissant face aux coulées de neige et de glace, qui fonctionne depuis 18 ans de manière ininterrompue et dont on ignore tout du mode de propulsion et du carburant alors qu'il date de notre ère (l'année de départ du film est 2014). Sur la nourriture, comment faire vivre tout un écosystème dans un train, comment sont en particulier développés ces insectes qui font partie de la nourriture de base. Invraisemblances dans les scènes d'action également : le tir d'un bout à l'autre du train avec une extrême précision. Les décors sont en revanche de haute volée, la réflexion sur la nature humaine est passionnante, l'action menée tambour battant, on a envie d'y croire, mais on est à la peine. Dommage.
J'ai regardé le film sérieusement 10 minutes, après j'ai ris et je me suis mise en mode nanar 30 minutes, après je me suis ennuyée, quel navet!
Que s'est-il passé dans la tête du réalisateur? une bonne idée de base (même si théoriquement c'est impossible) avec un train éternel qui fait le tour du monde et ayant à son bord le reste de l'humanité...Bon j'avoue je ris, mais sisi il y a moyen de faire un thriller sf. Sauf que, au fur et à mesure qu'on regarde cet étron du cinéma, he bien, on ne peut pas s'empêcher de se dire que toute l'équipe du film a délibérément foutu en l'air leur crédibilité.
Scénario absurde, aucune cohérence dans les textes, jeu d'acteur à se tirer une balle, spoiler: prenez le type qui se fait geler le bras, le froid ça brûle, ben oui mais le gars a plutôt l'air de se demander ce qu'il y a de l'autre côté de la paroi tout en tirant une tête d'ahuri et ce en se laissant gentiment faire, il a dû au max gueuler 3 secondes avant d'écouter patiemment la conversation. Et puis le héro qui tire une tronche de dépressif à longueur de temps, mais oui c'est un homme à l'esprit torturé vous comprenez, et de temps en temps quand il s'y met à fond, on fait un gros plan dessus (réalisateur: c'est bon ça mon coco on à déjà 2 caméramans qui se sont suicidés, lache pas l'affaire).
Faut m'expliquer des trucs là, pourquoi...pourquoi les types à l'arrière du train vivent comme des clodos, quelle est la raison? une question de ressource? Admettons, mais pourquoi ils sont là, pourquoi ils existent? Il servent à rien, ils bossent pas la maintenance du train, ils n'ont strictement aucune utilité. pourquoi il y a des wagons de clodos nondidju de nondidju! Ben oui ça m'énervent à mort parce que ce sont les protagonistes et que leur existence même est absurde. Tout le film est un enchainement d'absurdité, une salle rempli de soldats ninjas (juste d'apparence) qui en toute logique éventre un poisson chat pour y tremper leurs haches, mais bien sûûûr, c'est pas expliqué dans le film mais c'est sans aucun doute possible pour se repérer à l'odorat. Ah et parfois les personnages parlent, ils disent des mots et ça forme une conversation, je suppose qu'on est censé en apprendre plus sur les personnages, la situation, l'objectif mais c'est assez difficile d'y voir clair quand ça se résume à "ouvre cette porte!- kronol d'abord!" . spoiler: L'explication de la fin est prévisible au possible, après de belles scènes philosophiques, la détresse des clodos, le sauvetage d'un écosystème et la dépravation de la classe aisée (ah que quoua? Cliché? Mais qu'est ce que vous aller chercher, voyons) on allait forcement pas tombé sur un gros méchant pas beau, et qu'est ce qu'il y a quand il n'y a pas de gros méchant pas bô? Ben on tombe sur un type qui vient nous parler d'"équilibre" avec des arguments qui n'ont ni queue ni tête (j'aurais franchement préféré un gros méchant pas beau, là j'aurais été étonnée)
Ce film est aussi logique que de mettre ses chaussures au congélo pour avoir les pieds au chaud. Mais ce qui me met vraiment sur le cul, c'est le nombre de critiques positives que reçoit ce film, il est même pas assez bien pour être un nanar
Vraiment décevant. Je n'arrive pas à saisir d'où vient la note des critiques. Aucun sens, ni idées et encore mois de créativité. Cela, sans parler de la fin ... affligeante ! Bref ! limite du navet à un cheveux près ! je ne m'attarde pas plus à donner un avis --> 1.5/5 !!!
J'aime beaucoup ce film, assez violent, Chris Evans est génial, il passe de la colère la plus profonde au pleurs. Bref le le conseil amateurs de science-fiction et de scènes un peu violentes.
un road movie dans un train, original. le personnage principal manque de profondeur et les scènes d'actions et de combats sont plutôt ratés. mais ce film, malgré de nombreuses incohérences, se laisse voir sans déplaisir.
Snowpiercer, Le Transperceneige" avec un titre pareil ne laissait pas attendre une telle réalisation ! Plusieurs niveaux de lecture pour ce film. Un bon moment malgré beaucoup de scènes sombres