A l'évidence, lorsqu'on lit certaines critiques qui comparent le film à la BD culte, elles sont généralement mauvaises. Il faudrait, à mon humble avis, éviter ce type de comparaison, tout comme celle avec un bouquin quand il s'avère être l'oeuvre originale. Le film n'est jamais égal : ou mieux ou moins bien. Je n'ai pas lu la BD.
Ainsi, ce film dépeint les constituantes de la société humaine, et les confine dans un train. Depuis la queue où se trouve "la lie" de ce qui reste de l'humanité, jusqu'à la tête de celui-ci où se terre l'élite, en passant par les couches intermédiaires. Voilà, tout le plan est posé. Une des absurdités qui m'ont frappée, est le temps infini durant lequel, ces humains en guenilles, se nourrissant de barres protéinées qui ressemblent à des fondants au chocolat (miam!!) mais n'en sont pas exactement (beurk), vivant les uns sur les autres, hirsutes, sales et vêtus de guenilles (ça doit sentir bon, tiens ! ) croupissent dans un wagon aveugle, sans aucune lumière, et attendent leur propre fin, puisque on imagine qu'ils ont perdu tout espoir... Ce sont pourtant les rescapés de la folie de leurs comparses, dont ils ont réussi à réchapper, les autres étant tous morts congelés dans les cités, dont ces rescapés pourront, un peu tard, contempler les vestiges. Il y a cependant un mouvement qui gronde sourdement à l'intérieur du wagon de ces espèces "d"intouchables" , parmi ces ces malheureux, quelques comploteurs élaborent une fronde et attendent le moment "t" pour s'emparer de la tête du train, où règne Wilford, l'empereur du train. Celui qui déjà enfant, rêvait de construire un train qui ferait le tour de la Terre. Mignons, les rêves des gamins, quand même....La suite est à découvrir, avec des scènes d'une violence extrême, dont certaines s'avèrent totalement inutiles et absurdes ou bien encore, trop malvenues, sous prétexte de relancer le film. Certaines scènes sont magiques, les décors extraordinaires et l'ambiance est parfaitement rendue. L'une d'entre elles,
celle des révoltés dégustant des sushis admirant par la fenêtre du train, les ruines du monde extérieur
vaut le dé,
le meneur mené
est plutôt beau gosse, mais il manque cruellement de charisme et de force de conviction dans le film. Dommage. Les autres m'ont plu, dont Gilian, (John Hurt) en vieux sage
qui s'avère être un Judas, vieux complice du charismatique Wlrford
Tout est symbole, images tour à tour un peu caricaturales celui de la société, bien que le réalisateur ait oublié un élément capital : celui de la corruption ! La fin est assez convenue. J'aurais préféré quelque chose de moins évident
que deux enfants incarnant le dernier homme et la dernière femmes sur Terre, apercevant un superbe ours polaire, dont on ignore encore lequel des deux sera la proie
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