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Un visiteur
3,0
Publiée le 8 septembre 2014
Enfin un film post-apocalyptiques qui sort de l'ordinaire. L'adaptation est bien réalisée, elle met en haleine, on admire et on philosophie. Mais on reste sur sa faim.
Snowpiercer avait pourtant une partie des arguments nécessaires pour jouer dans la cours des grands : une adaptation d’un classique de la bande dessinée, un casting prometteur (avec Jamie Bell et Chris Evans aux avant postes), des effets spéciaux (en particulier vis-à-vis des scènes d’extérieurs) plus que corrects, des décors fournis. Oui mais voilà, le parti pris par le réalisateur tiens plus de la série B, et le film s’en ressent. Une histoire aussi linéaire que le train qui rappelle parfois Matrix, des scènes de violence gratuite pour redonner un peu de piment à l’ensemble, une pseudo morale finale, le film finit par décevoir les attentes placées en lui. Snowpiercer aura donc réussit une percée rapide dans le milieu de la science-fiction, mais sera très rapidement …oublié.
Un film avec une thématique de l'humanité très intéressant. Un scénario assez original pour la division des classes des êtres humains dans un train gigantesque et d'une révolution. Un casting d'acteurs surprenant avec Chris Evans qui joue bien son rôle, ainsi que les autres acteurs. On entre bien dans l'histoire du film au début quand on voit la misère des pauvres gens et cela nous attire à voir le film jusqu'à la fin. On voit bien comment l'être humain peut être mauvais entre les pauvres et les riches. Une révolution qui avance à l'avant du train bien mené et bien cadré avec de différents obstacles. Des scènes d'actions bien filmés. Une fin qu'on ne s'attendait pas. Des décors bien soignés pour l'intérieur d'un train. Des costumes bien choisis. Un excellent film à voir sans hésiter.
Snowpiercer, considéré comme le meilleur film de 2013 par certains, un "semi-blockbuster intelligent", n'a été pour moi qu'un pétard mouillé. Certes le film tente d'apporter du fond à son propos, mais ce n'est pas pour ça que le film est intelligent pour autant. Le film nous plonge d'entrée en pleine période révolutionnaire (pratiquement pas d'exposition, audacieux même si dérangeant au début) à bord d'un train, refuge de l'humanité en pleine période glacière. Le schéma narratif alterne avancées dans le trains avec scènes de combats, et dialogues intimistes sur fond de lutte des classes, d'endoctrinement des jeunes, de ce que l'Homme est prêt à faire pour sa survie. Et de là vient tout le problème du film. Le film se perd constamment entre des scènes de combats surréalistes et trop nombreuses, des scènes incohérentes dans certains wagons (spoiler: sushi-bar, aquarium géant, discothèque, etc ), et des dialogues intimistes très premier degré. Les changements de ton sont très dérangeants, avec une Tilda Swinton en plein surjeu, un Ed Harris très sobre, des dialogues cherchant à apporter de la cohérence à l'ensemble et à côté un pitch de départ qui propose incohérence sur incohérence. Parfois j'arrive à passer outre les incohérences, ou plutôt les facilités scénaristiques, mais là je ne peux m'empêcher de me poser la question: spoiler: Un train, pourquoi? comment les rails sont entretenus? Pourquoi un Aquarium? Pourquoi la taille des wagons change à chaque fois? Pourquoi les enfants dans la classe ont tous le même âge? Pourquoi le méchant "ressuscite"? Pourquoi avoir prit des réfugiés à l'arrière du train? Et je peux continuer comme ça longtemps. On a là des incohérences de fond, alors que le propos est hyper sérieux, donc cela pose problème.De même, et c'est surtout sur ce point que le film m'a dérangé, il y a certes des thèmes abordés dans le film, mais cela ne le rend pas intelligent. Le propos est soit simpliste (endoctrinement des jeunes), soit irréaliste (comment les hommes ont fait pour survivre au début...). De plus, le thème de la lutte des classes n'apporte rien de nouveau, soit on a une dictature, chacun est à sa place, l'homme est malheureux mais continue à vivre car encadré, soit on a une démocratie, c'est à dire la liberté, l'homme est heureux mais finit par mourir (spoiler: voir la fin ). Et? C'est censé prouver quoi? En quoi est-ce neuf ou apporte une quelconque réflexion? Je passe sur la fin, spoiler: sur fond de mythe d'Adam et Eve, énième incohérence (comment repeupler la terre avec deux individus...) .En soit c'est pas archi-mauvais, certains combats sont sympas, on a un fond, un pitch de départ encourageant, mais le film se cherche trop, ne se trouve pas, et ne parvient pas à conclure une idée de départ intéressant en vrai projet abouti et marquant.
Une note assez sévère certes mais je m'attendais à tout autre chose. Snowpiercer est rythmé par des scènes de violence extrême dont je me serais passée. Le plus décevant est la fin du film qui n'a selon moi aucun sens. Comment une jeune fille de 17 ans et un enfant, seuls survivants à la fin du scénario, vont-ils survivre dans ce froid sans aucunes sources de nourriture ? Sont-ils censés repeupler la Terre ?
Basé sur un pitch efficace, comme de nombreux films de SF, le film ne devait pas pour autant être une réussite puisque le synopsis promettait de l'action dans cet univers, ce qui a en général tendance à donner des films moyens voire médiocres. Mais la vérité, c'est qu'en se fiant à la bande-annonce ou aux critiques (qui ne vont pas dans le même sens: négatif/positif respectivement), rien ne peut préparer à la surprise perpétuelle qu'est ce film. En effet alors qu'on s'attendait plutôt à un film d'action violent ou le background n'est qu'un moyen d'expliquer la situation, on se retrouve devant un incroyable mélange des genres qui bafoue allègrement tous les codes habituels. Les personnages, les dialogues, les retournements de situations sont tous non seulement étonnants, mais qui plus est de bien meilleure qualité que ce à quoi on s'attendait. Le cinéaste parvient très bien à se forger un style propre qui se révèle efficace, entre violence, suspense intense, horreur, émotion (dans une moindre mesure) et parfois même humour, on se retrouve totalement pris par l'intrigue et la mise en scène qui forment un grand tourbillon jouissif. Alors certes le tout pêche à plusieurs reprises par son manque de réalisme, mais grâce à un casting efficace car de qualité, on peut finalement ignorer cet inconvénient. Snowpiercer est un film diablement efficace, un moment d'éclate plein de surprises.
Snowpiercer, la nouvelle théorie sur la lutte des classe, est assez étonnant. Le scénario est simple et percutant, les scènes sont réalistes et les dialogues ont été presque bien travaillés pour éviter tout débordement long et inutile. Bonne surprise. 3,5/5 Retrouvez moi désormais sur sens critique ! /Rotten_Tomatoes
Bonne surprise que ce Snowpiercer! Le scénario (tiré d'une BD, française si je ne m'abuse, cocorico) tient bien la route et est original (ce qui mérite d'être souligné ces derniers temps), la tension est bien présente, Chris Evans porte bien le film. C'est juste la bonne longueur pour ne pas s'ennuyer et le réalisateur égraine ses surprises sur un bon rythme. C'est pas un chef d'œuvre mais un bon petit film qui n'a pas eu assez d'écho à mon goût.
Il faut aimer le genre... mais c'est vraiment bien foutu... je sais pas, il m'a manqué quelque chose pour vraiment accrocher, mais je ne me suis pas ennuyé une seconde... donc: yes, à voir pour les amateurs du genre. J'ai trouvé ça bien meilleur que les Hunger Games, car il y a quelques similitudes dans la description d'une humanité dégénérée qui maltraite les plus démunis et les plus faibles... Excellent moment, car chaque wagon réserve sa surprise... Moins aimé la fin par contre...
Je m'attendais vraiment à un film beaucoup beaucoup mieux, mais j'en obtiens qu'une déception. De la violence trop présente et hard, de "" l'humour "" mal placé, des scènes qui perdent toute logique; pourtant l'idée de base aurait vraiment pu être intéressante, mais j'ai juste eu l'impression de voir une pâle copie d'Hunger Games.
Snowpiercer avait la prétention de s'identifier comme un film de science-fiction alternant scènes spectaculaires et réflexion politico-philosophique. C'est plutôt réussi. Visuellement magnifique, le spectateur appréciera les paysages extérieurs d'une Terre dévastée, ceci d'autant plus que ces images sont rares et habilement disséminées tout au long du film. Permettant ainsi de partager la claustrophobie dont peuvent être atteints les passagers. Immersion donc réussie dans ce concept étrange qu'est celui d'un univers où les seuls survivants de notre planète sont confinés dans un train tournant à vive allure sans qu'il soit apparemment nécessaire d'entretenir la voie ferrée sur laquelle il circule. Qu'importe, même les plus sceptiques accepteront sans broncher, car l'intérêt du film ne doit pas être atteint par de si triviaux détails. Sur fond de discours écologique, Snowpiercer propose une nouvelle étude de la lutte des classes. Pas vraiment révolutionnaire, la vision ici proposée comporte son lot de clichés bien que le manichéisme habituel semble mis de côté (mais l'est-il vraiment ?). Au final, on oppose encore une fois une raison froide et calculatrice à une passion recherchant un système plus juste mais qui ne semble pas pouvoir fonctionner. Un peu décevant en somme. Reste une réalisation magistrale, des scènes bien mises en valeur et des acteurs qui offrent de bonnes prestations. Le spectateur, à l'instar du personnage joué par Chris Evans, ne trouvera pas dans ce film la révolution qu'il aurait pu espérer, au vu de l'accueil critique très enthousiaste de la presse. Mais il vivra une expérience intéressante devant ce film de SF bien travaillé.
J'avais longtemps hésité à voir "Snowpiercer, Le Transperceneige" et pendant tout le début du film je m'en suis mordu les doigts mais mon excitation s'est progressivement éteinte pour enfin découvrir le bordel que devient ce film au fur et à mesure qu'il avançait, à croire que pendant le tournage le réalisateur a glisseé quelques-uns de ces kronols sous son nez...Ainsi, le film se base sur de bonnes idées qui restent néamoins mal exploitées, se rajoutant à cela un certain nombre d'incohérence (volontaire ?) qui permettent au film de durer plus longtemps, pour n'en citer qu'une : le méchant immortel et qui, en plus de cela, à la capacité de courir aussi vite que Forrest Gump (cf la partie du film spoiler: qui suit l'échange de tir à travers les vitres de différents wagons, on voit bien qu'une vingtaine de wagons séparent Curtis et "l'Immortel" et pourtant en une poignée de seconde il est au wagon qui précède celui du personnage principale ).En conclusion, je trouve que ce film est à regarder uniquement si votre cerveau se trouve hors de votre boîte crânienne afin de ne discerner aucune atteinte à la logique.
Après The host et Mother, Bong Joon-Ho succède à tant d’autres sur la piste des sirènes d’Hollywood. Here comes the Snowpiercer, ou voici Le transperceneige en version fromagère. America oblige, le message se fait désormais simple : c’est la lutte finale, groupons-nous et demain, l’Internationale sera le genre humain. Dans un futur qu’on subodore proche, la Terre est entrée dans une nouvelle ère, glaciaire. Les quelques centaines de derniers survivants vivent dans un confort relatif, entassés dans un train-ville fantasme de SUD-rail, cauchemar de tous leurs confrères. Puissants devant, bourgeois au centre, pauvres à l’arrière, le convoi couche sur traverses le diagramme des classes. Dedans, les hommes tentent de maintenir un semblant d’équilibre ; dehors, ils foncent aveuglement droit dans le vide. S’il fera le bonheur des métaphoristes, cet essai par-delà l’océan Pacifique n’a plus non plus la force de ses prédécesseurs. En gagnant la terre-mère des gros blockbusters, il a perdu sa touche, baroque et naturaliste, la bornant à quelques réminiscences et au décor-prétexte. Hollywood impose son tarif immuable : un budget contre une norme. Le bilan est là. Bien tanké, pas idiot, mais assez loin des notes faramineuses que lui a offert la presse. J’attendais trop, je suis déçu : ça m’apprendra.