Avis : Snowpiercer, Le Transperceneige - Page 8

Je ne connais pas la BD donc je ne sais pas si le film est une adaptation fidèle. En tout cas, ce que j'ai retenu du film est un scenario pas du tout crédible rempli d'incohérences du début à la fin (du grand n'importe quoi). Je mets 2 étoiles pour les décors et les effets spéciaux.

"Snowpiercer, Le Transperceneige" se passe en 2031, au moment d'une ère glaciaire, et où le reste de l'humanité réside dans un train qui tourne perpétuellement autour du monde. A partir d'une idée formidable, Bong Joon Ho réalise là un film rythmé, à l'humour très ironique, et à la mise en scène singulière et exceptionnelle. Les décors des différents wagons et l'ambiguïté sur la question de la lutte des classes sont également remarquables. Mais il faut également souligner le côté hollywoodien dont on se serait bien passé (notamment dans les dialogues et dans le final), et qui empêche le film de tutoyer des sommets. L'idée de l'association entre le cinéma coréen et américain va encore faire débat !!!

Zéro pointé, c'est gore, violent, bête, digne d'ados attardés en quête de violence !

Nullissime! Scénario bidon,acteurs sans charisme sauf les Coréens. Intrigue pauvre et le final ridicule! ce film n'est pas digne d'être projeté dans une sallende cinéma tellemet il est raté malgré l'idée de depart qui aurait pu être 100 fois mieux exploitée.

Snowpiercer est un film post-apocalyptique, sur les différences sociales. Les acteurs sont pas mauvais et les effets spéciaux non-plus, mais c'est trop gore, et ça en devient trop, trop pessimiste, trop plombant, avec une fin bâclée.
Trop est le mot qui caractérise le mieux ce film.

Je fais parti de ceux qui comprennent pas toutes ces bonnes critiques...Les personnages ont aucun poid, on s'en fou de se qui peut leur arriver, et l'histoire est complètement débile, bref pour moi un gros navet !

Autant le dire tout de suite, j'ai été très déçu par le passage à la production internationale de mon réalisateur coréen fétiche, Bong Joon Ho.

Même si fugitivement affleurent dans le film ces anciennes qualités (second degré, attention aux visages, sens inné de la mise en scène), la vérité est que ce sont surtout les défauts du film dont on se souvient. A savoir : un casting fadasse et hétéroclite, des clichés vus et revus mille fois (pauvres/gentils contre riches/méchants), des rebondissements invraisemblables et factices, des décors moches et terriblement factices.

Si le film commence honorablement, il devient de plus en plus artificiel, pour finir en queue de poisson désastreuse. Attention, spoiler à suivre. Rien à sauver dans les dix dernières minutes :

2014 (attention, c'est pour bientôt !) : la folie des hommes a provoqué une catastrophe climatique, et une nouvelle ère glaciaire. Il n'y a que quelques milliers de survivants qui ont trouvé refuge à bord du "Snowpiercer", propriété d'un tycoon excentrique à la Howard Hugues, dont la passion est non l'aviation, mais le rail, Mr Wilford (Ed Harris). Ce train brise-glaces tout confort pour survivalistes aisés, voire très aisés, a été complété pour l'occasion par des wagons de queue où s'entassent des misérables. Pourquoi s'encombrer de ces bouches à nourrir ? On le comprend peu à peu, quand débute la scène, fin 2031, alors que le train gigantesque vient d'accomplir une nouvelle boucle, comme chaque année, tout autour de la Terre, et que se met en place une nouvelle sédition des wagons de fin de convoi.
Quel genre de film a donc écrit (d'après une série de BD françaises des années 80) et réalisé le Sud-Coréen Bong Joon Ho ("The Host"), en langue anglaise, et avec un casting largement anglo-saxon (à l'exception notable de 2 de ses compatriotes, jouant un père et sa fille, en guides stipendiés à coup de drogue par les mutins) ? Un film futuriste ? Un film d'aventures ? Un film dramatique, une fresque épique ? Du premier, "Snowpiercer" a certains attraits technologiques attendus en Première classe, autant que de dérives "sociétales" dans la zone réservée à la quasi-chiourme. Le film se déroule dans un parfait huis-clos, même si compartimenté en mondes étanches, ce monstre d'acier qu'est le train, plombé - il file dans le "Grand Blanc", mais pas pour l'explorer, juste en strict mode survie (si le train s'arrêtait, ce serait la mort assurée pour ses passagers). Curtis (Chris Evans) a passé la moitié de ses 34 ans à bord du train, quand il prend la tête de la révolte qui va faire l'essentiel du récit. Ses lieutenants principaux sont le "sage" Gilliam (John Hurt) et le fidèle Edgar (Jaimie Bell), embarqué nourrisson : les "gentils". Qui remontent le train, de sas en sas, avec leurs troupes dépenaillées, affrontant mille dangers, car les "méchants", folklorique (comme le "ministre" Mason - Tilda Swinton) ou lourdement hostiles, sont, sinon nombreux, du moins ayant l'avantage de l'armement, et de l'entraînement au combat. Mais l'enveloppe complexe (SF, drame, épopée..) est au service principal d'une morale dont on voit peu à peu les contours se dessiner, de péripétie en péripétie, le tout rétrospectivement étant une sorte de fable sociale, voire politique, aux dernières images iréniques, rompant brutalement avec 2 heures de lutte âpre, où la violence est le langage privilégié la plupart du temps.
C'est très inégal, pas toujours justifié, ni vraisemblable, à l'occasion surligné, mais on ne s'ennuie pas - le spectacle est prenant ! Ce qui permet de passer sur telle ou telle faiblesse dans le récit - et elles sont nombreuses, ou sur la conclusion convenue, autour du libre-arbitre. Pas de quoi crier pour autant à la prouesse cinématographique : 3/5.

après une entame un peu molle mais interessante, le film devient de plus en plus interessant, violent et mystérieux. l'intrigue est très interessante , dommage que la fin ne soit pas à la hauteur

un peu décevant déjà avec Chris Evans qui a le charisme d'une huitre ça part pas très bien mais en fait c'est la construction du film qui ne permet pas vraiment aux personnages de créer l'ambiance ou seulement épisodiquement. Du coup on accroche mollement ce train sociétal bateau.

Bong Joon-Ho dépasse l’évidence de la métaphore initiale de ce train où les wagons reproduisent la ségrégation sociale de la société d’avant l’apocalypse par une mise en scène extraordinaire. Mélangeant comme jamais le drame et l’humour, le grotesque et le sérieux, la violence et le rire, Bong Joon-Ho livre une œuvre époustouflante, qui éblouit par son inventivité et son scénario aussi retors qu’intelligent. Une réussite totale, servie par des acteurs sidérants, à commencer par Chris Evans, méconnaissable en leader rebelle. D’ores et déjà un classique de la science-fiction au cinéma.

Snowpiercer a beau être sa première incursion dans le cinéma américain, son approche et ses thèmes confirment que c'est bien le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho qui est à la barre. Après avoir parcouru le thriller avec Memories of Murder et le film de monstre avec The Host, le cinéaste en voyage s'attaque désormais à la science-fiction, mais a conservé dans ses bagages les questionnements qui accompagnaient ses précédentes œuvres. Inspirée d'une bande dessinée française, le Transperceneige, la nouvelle création de Bong Joon-ho part de fait sur une base des plus excitantes. On est donc projeté dans un futur où la quasi-totalité de la population humaine a disparu. Suite à une expérience scientifique ayant malencontreusement mené à une glaciation planétaire, le peu de survivants au chaud sont regroupés dans un train qui erre continuellement dans un désert de désolation. Sorte d'Arche de Noé sur rails, ce bastion est pourtant loin d'accueillir tous ses passagers dans le même confort. Le cerveau a l'origine de ce train salvateur semble avoir décidé de diviser ses wagons en fonction du statut social de ses occupants. Et nous, spectateurs, partageons le capharnaüm humide et sur-peuplé des derniers compartiments. Ses résidents, menés par Curtis (Chris Evans), décident un jour de se révolter...
Partant de ce résumé, on se doute bien que la route pour accéder à la proue de cette machine infernale va vite dérailler en batailles entre les délaissés et les plus privilégiés, peu disposés à laisser leur(s) place(s). Le film propose donc, comme c'était déjà le cas dans Les Fils de l'Homme, un film de science-fiction emprunt d'une touche appuyée de survival. Mais, à la différence du joyau brut d'Alfonso Cuarón, Snowpiercer souffre d'un manque de surprises et d'éclairs de génie. Malgré une vision intelligente et pessimiste de ce que notre espèce serait capable de faire dans un souci de préservation, l'intrigue ne propose pas de très efficaces rebondissements, et le rythme est quelquefois en dent-de-scie. Ceci dit, la mise en scène énergique de Bong Joon-ho et sa troupe de comédiens motivés parviennent facilement à rendre le voyage agréable. Snowpiercer demeure donc un film de science-fiction très intéressant qui malheureusement arrive un peu tard après le chef d'œuvre visionnaire de Cuarón.

Un fils a papa avec un budget sans doute énorme , une idée plutôt pas mal mais un film d'une nullité absolu.

Des critiques très généreuses et des notes plus qu'appréciables peut-être n'ai-je pas vu le même film...
En effet, ce film est premièrement d'une longueur digne d'un vrai voyage en train , arrivé au milieu du film on croit approcher de la fin mais non ! On croyait qu'il n'y avait plus de matières pour grossir le scénario, mais il y en a encore et toujours, et ca n'en fini pas ! Des incohérences à tout va en commençant par le début avec des milliers d'insectes qui sortent d'on ne sait où, vu que tout a gelé et qu'il n'est plus censé y avoir quelconque forme de vie... ( bon d'accord c'est encore acceptable ! mais attendez la suite !) un combat digne d'un film de gladiateur qui n'a strictement rien à faire là, auquel s'ajoute des blagues pitoyables : une glissade sur un poisson ou encore une vieille qui retire son dentier sans aucune raisons. ensuite on a le droit à un long discours sur l'intérêt du film au cas où on ne comprendrait pas pourquoi le film ne s'est pas arrêté plus tôt. Puis ça continue de pire en pire jusqu'à aboutir pour le grand final qu'on attendait tant, à l'apparition d'un ours polaire (qui est visiblement un male adulte vivant dans la montagne alors que les ours ne vivent pas dans la montagne !!! et encore moins dans un endroit où il est censé ne plus y avoir de vie depuis environ 17 ans !!!! ) et notez aussi l'étrange pouvoir du petit Timmy qui est capable au milieu d'un explosion de se changer avec des vêtements d'inuit à sa taille ! Vous me considérerez peut être comme un spoiler mais ne vous inquiétez pas je ne vous ai pas dévoilez toutes les logiques implacables du film ! L'idée était donc bien mais l'adaptation ...

Que dire... je me suis terriblement ennuyée. Je peine à comprendre les critiques élogieuses qualifiant ce navet de chef-d'oeuvre, ou alors je n'ai rien compris.

On parle ici de lutte des classes, où ce qui reste de l'humanité est enfermée dans un train condamné à rouler pour l'éternité autour de la Terre... Bref, sujet alléchant et exploitable à l'envi. Mais non, on nous enferme pendant plus de 2h (bâillement) dans cette carlingue poussiéreuse, avec un casting mou, des scènes invraisemblables qui tournent même parfois au grotesque, à se demander dans quelle "barre de protéines" ils ont caché le scénar... des décors dignes des années 70 et des effets spéciaux ratés... et une fin encore plus invraisemblable. Je mets 1,5 étoile car on nous a épargné l'histoire d'amour cul-cul-la-praline...