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Un visiteur
0,5
Publiée le 19 avril 2014
Une infâme bouse. Je crois qu'ils ont du payer des gens pour venir écrire des critiques positives sur ce navet! C'est long, mal joué, totalement invraisemblable de bout en bout. Bref, une catastrophe!
Dès le début, Snowpiercer prend le temps d'installer son ambiance extrêmement particulière. Effectivement il ne ressemble à aucun autre film sortis cette année. Le speech du film, adapté d'une BD française, est déjà très accrocheur. Un train contenant les derniers survivants de l'humanité est condamné à rouler indéfiniment. Les plus avantagés vivent à l'avant du train, dans le confort, et les plus pauvres à l'arrière, dans des conditions précaires. Ces derniers décident de se révolter et d'atteindre l'avant du train afin de faire changer les choses. On découvre avec plaisir une inventivité et une originalité rafraîchissante. Le film mêle à la fois humour burlesque (certains personnages délicieusement barrés), drame, action, poésie et un peu de métaphysique. Il y a de nombreuses ruptures de ton spoiler: (on stoppe une scène d'action pour se souhaiter le nouvel an) présentes quasiment à chaque nouvelle porte franchis. Bong Joon-Ho réussit à filmer admirablement bien dans des espaces assez limités, mais dans des décors vraiment superbes. Rien à redire également sur les effets visuels la plupart du temps assez discret. Mention spéciale à une scène d'action incroyable dans un des wagons, perturbée par différents éléments à l'extérieur du train, et à la scène qui précède l'entrée dans l'ultime wagon. J'ai ressentis cependant une certaine baisse de régime lors de certains passages et j'étais parfois un peu moins pris par le film. Mais il faudra que je confirme ça lors d'un second visionnage, parce que plus je repense au film, plus je l'aime. Et à ce moment là, mon 4,5/5 se transformera peut-être en 5/5.
Ce film ne vaut rien....Absence total de scénario...et le peu qu'il en reste est d'un prévisible....je me suis endormi...des dialogues qui ne montent pas très haut genre: " Tu as deux bras.... c'est mieux que d'en avoir un... Je suis parti au bout d'une heure.... Bref vous pouvez passer votre chemin, vous ne louperez rien. Une étoile et demi pour les effets spéciaux inhérent aux paysages. Ca ne fait pas un film.
Purée, c'était nul, archinul ... Je suppute que la presse d'état cosmopolite a super bien noté le film parce que tous les blancs meurent à la fin et que l'humanité va être perpétué par des métis noir/inuit.
Pour commencer, le concept (même s'il n'est pas original puisque tiré d'une BD) est génial : les faits se déroulent dans un espace clos et très restreint qui pourtant fait le tour du monde (et constitue d'ailleurs ce qu'il reste du monde...). Des thèmes très chers au genre sont abordés : lutte des classes, nature humaine, écologie... Le film est très riche en la matière, mais c'est surtout visuellement qu'il est une véritable claque. Le style de Bong Joon-ho était déjà hors du commun, mais il n'a pas perdu son identité lorsqu'on lui a donné les moyens, il l'a sublimée. Les décors sont somptueux ; chaque wagon a sa personnalité et fourmille de détails. Le décor extérieur est parfaitement apocalyptique et plonge tout à fait dans l'ambiance. Tout n'est malheureusement pas parfait et empêche de crier au chef d'œuvre : les personnages, s'ils sont pour le moins originaux, manquent un peu d'âme, et le scénario est un peu trop linéaire pour finir sur un goût d'inachevé.
Il y a de très très bonnes choses dans ce huis-clos impitoyable aux allures de réflexion sur les classes sociales, sur l'humanité en général, sur l'écologie. La réalisation visuellement riche d'un Bong Joon-ho est particulièrement inspiré. Les images sont franchement splendides et est un véritable régal à regarder. Bong Joon-ho qui est aussi particulièrement inspiré pour ce qui est du ton à donner n'hésitant pas à injecter à des touches d'absurdité hilarantes, même aux moments les intenses d'un film qui ne manque pas d'intensité et les plus dramatiques, qui fonctionnent parfaitement ; le coup de la nouvelle année ou la scène dans la salle de classe dans ce domaine sont excellentes. Le scénario est souvent remarquable par son imprévisibilité même s'il souffre malheureusement de quelques incohérences et d'une fin un peu expédiée. Côté interprétation, si je trouve Chris Evans trop fade pour être crédible dans le rôle d'un leader (et dire que que l'immense Leonardo DiCaprio avait été intéressé par le rôle !!!), les acteurs secondaires sont globalement très bons surtout Tilda Swinton qui est tout simplement ÉNORME et qui n'a aucun mal à éclipser tous ses partenaires dès qu'elle apparaît. Donc malgré quelques défauts, le voyage vaut largement le coup d'être entrepris.
Un film sans intérêt, ennuyeux, à la morale poussive et proposant un divertissement poussiéreux. Notre protagoniste a le jeu d'un œuf trop cuit, les séquences mélo sont d'un pathétique affligeant, même si parfois drôles, comme l'explication du goût des bébés. On regrette que l'ours n'intervienne pas plus tôt dans les wagons, pour tous les dévorer, qu'on en finisse. Encore un film encensé par une horde de critiques qui ont dû oublier leur boulot, trop occupés à paraître branchés.
Un film fort étrange. Il montre avec efficacité ou peuvent en arriver l'humanité lorsqu'elle est pousser a bout. Il est parfois assez délirant de voir certaines parties du train s'enchaîner sans cohérence , avec des pièces parfois inutile question survie, ce qui a la base la fonction du train. Si les acteurs sont plutôt bons, leurs rôles en revanche sont parfois caricaturaux au possible. Il y a également des élément inexpliqués , notamment un bas Guy que l'on pourrait croire immortel tellement il prend de coup fatal sans mourir. Cependant la mise en scène est efficace et cela rend le film agréable, sans que cela soit un chef d'œuvre non plus.
Je me souviens quand le film est sorti au cinéma, je n'y ai pas prêté attention, j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'aller le voir dans les salles obscures sans jamais y aller, le film ne me tentait pas, je trouvais la bande-annonce assez banale et ce n'est que maintenant que je l'ai vu pour la première fois, et ce n'est également que maintenant que je me rends compte de l'erreur que j'ai commise à l'époque. Adaptant une bande dessinée française, "Snowpiercer, Le Transperceneige" s'avère être un des meilleurs films de l'année 2013, un film à la fois original, prenant et pleins de surprises. Chris Evans y tient surement (en tout cas pour l'instant) le meilleur rôle de sa carrière et tous les seconds rôles sont très justes dans leurs interprétations. La réalisation est excellente, le travail effectué pour les décors est énorme et magnifique, le montage est efficace, la direction artistique est très belle et certaines idées sont géniales, autant sur le plan de la conception du film que sur celui de l'histoire et du scénario, spoiler: je pense par exemple à la scène où l'on découvre derrière les portes menant à un wagon suivant des dizaines d'hommes armés de haches, et l'idée de la nouvelle année au beau milieu du combat est absolument géniale, cette scène de combat avec les haches est la meilleure du film et est incroyable du début jusqu'à la fin, d'autres scènes sont également à retenir comme celle de la salle de classe très forte ou encore le combat dans le hammam superbement mise en scène . "Snowpiercer", c'est également un film aux messages et aux thèmes forts, les thèmes de la révolte, de l'écologie, du pouvoir et de la dictature étant omniprésents tout au long du film, thèmes représentés par des symboles forts et puissants. Sinon la musique colle très bien à l'ambiance qui règne du début jusqu'à la fin du film. Mais malheureusement certains éléments font que ce film ne soit pas original de bout en bout, spoiler: je pense par exemple à la rencontre entre Chris Evans et Ed Harris qui aurait pu être un peu plus marquante et moins "classique" par rapport aux motivations de l'antagoniste . "Snowpiercer, Le Transperceneige" est donc un excellent divertissement intelligent et original, qui porte en général un regard assez noir sur l'homme et sur ce qu'il est capable de faire, tout en montrant une nuance d'espoir sur cette être humain capable de choses horribles, le film propose une réflexion sur notre société actuelle sans jamais donner de réponse concrète et c'est au spectateur de se faire son propre avis sur la question grâce à ce qu'il vient de voir. "Snowpiercer, Le Transperceneige" est donc un très bon film, assez audacieux, qui enchaîne surprises en surprises et qui ne peut pas laisser indifférent, un film à voir.
Nouvelle œuvre post-apocalyptique dans une allégorie à huit clos ! Le Sud-Coréen Bong Joon Ho s’est engagé dans une réalisation des plus complexes, dont l’efficacité se juge non pas seulement sur son budget colossale sortant de l’ordinaire. Après ses quelques grands succès locaux, affichant notamment Memories of Murder et Mother, il s’aventure dans un paradoxe très relatif au sens d’une existence perplexe, d’où le jour d’une aube figée. Et il aura fallu plus de trente ans pour reconnaître l’œuvre originale de Jacques Lob et Benjamin Legrand, ceci en tant qu’innovation de la science-fiction moderne. Il faut dès lors prendre en compte le fait que cette adaptation extrait l’âme des couleurs de Jean-Marc Rochette, offrant ainsi une révolution de l’image et du scénario subtile qu’elle nous suggère. Un passé dévasté par une nouvelle ère glaciaire dont on ne s’attarde pas sur les détails anodins mais intelligents de l’événement. Au beau milieu du chaos, le Transperceneige, machine instaurant tant de concept qu’on reviendrait à bousculer l’incohérence à sa juste place. Cependant, cela n’est pas l’image qu’illustre cette merveille visuelle. On y compte survivants de toutes classes sociales, d’un degré fort appuyé en ses extrémités. Chris Evans motorise alors la vitalité du train en comprimant l’être de son personnage au plus haut point de rationalité. La question de justice et d’égalité se voient alors fort contrastée au mépris d’un combat impitoyable pour la survie. L’arche est à la fois une découverte et une redécouverte pour les héros, qui en oublient la notion de réalité… L’espoir peut s’avérer être un poison, mais est-il nécessaire de lui faire confiance pour parvenir à changer les choses ? La force mentale est ici la clé du changement qui semble inévitable et pourtant l’évolution des personnages reste instable. Jamie Bell et John Hurt occupent alors la raison d’une longue traversée, tout aussi périlleuse que surprenante. Mais ils ne se distinguent pas plus que Song Kang-Ho dans un rôle fragile où tout porte à le pousser au bord gouffre… Pour le coup, c’est une nouvelle performance qui voit sa suffisance efficace, ce qui est rarement respecté sur les écrans américains du moment, et cela est bien dommage. Pourvu de scènes relativement fortes en messages politiques et sociales, les multiples périples succèdent l’accumulation de haine et d’émotions prédisposées à un jugement serin. Autrement dit, une course peinant à traduire l’influence des mises en scènes… Ce tout, afin de redimensionner la définition de l’humanité, d’où l’approche de l’effroi obscur par la curiosité. Et dans cette condensation de ce qui reste d’un monde soi-disant civilisé, l’intrigue n’est que plus entreprenante en présence d’une berceuse amenant la tension à peser sur le rythme du film, qui se veut très patient. Contrairement à ce que l’on pourrait ressentir, ce n’est pas un partage de valeur mais un partage de souffrance, qui selon le point de vue du spectateur, affiche un jugement totalement subjectif d’une sensibilité sans faille… C’est pourquoi le son de Marco Beltrami retentit une nouvelle fois, succédant de plus en plus les plus grands succès commerciaux de l’année. Et pour conclure une telle frappe, la chute n’en sera pas moins décevante, car peu prévisible. Le bluff prend inertie autour de nos regards sans porter attention sur ce qui doit être compris, mais juste sur ce qui doit être vu. Le choix de la compréhension par le visuel met en relief des points sensibles d’une certaine façon de vivre. Mettant, par la même occasion, en valeur des conséquences horrifiante d’un déluge contre soi-même. Le niveau du concept recherché se renouvelle ainsi sans cesse, jusqu’à la dernière image, ceci afin d’exposer un sens non plus moral, mais juste sentimentale en nostalgie. Tout un orchestre de reconstitution, Swnowpiercer : le Transperceneige s’affirme comme étant un très bon film, qui mérite amplement le visionnage attentif.
La transposition de la bande dessinée française paressait quasiment impossible. Mais Bong Joon Ho là fait ! Il nous signe un très grand moment de cinéma à travers un décors apocalyptique hallucinant. Tout le film se place à bord du Transperceneige ou les derniers survivants de l'humanité sont condamnés pour l'éternité à vivre dans ce train gigantesque. Un film de science-fiction intelligent , servit par de l'action bien ficelé , des effets spéciaux magnifiques , des images incroyables et des personnages originaux. Le spectateur est happé par ce spectacle émouvant , in-carcéral et dynamique notamment , avec la virtuosité de Bong Joon Ho dans sa mise en scène. Une bande-son magistral et d'excellents acteurs. Surtout avec le talentueux Chris Evans , épatant dans ce film palpitant qui se range parmi les chef-d’œuvres les plus novateurs du cinéma.
Après la lutte des classes dans l'espace (avec le sympa "Elysium"), voici la lutte des classe dans un train post-apocalyptique. Le film de Bong Joon Ho a un peu le même défaut que celui de Neill Blomkamp: il est trop caricatural (notamment certains personnages), mais je le trouve plus sombre et ambitieux. Et voici ce que dit le dessinateur de la B.D à propos du manichéisme du film: "Ce n'est pas manichéen, c'est exactement ce que l'on vit, ça dépend dans quel wagon tu te trouves ! Et quand tu es dans le wagon de queue, tu n'as aucune chance d'en sortir". Ou une toute petite, semble dire le film, à condition de se battre de toutes ses forces et de ne pas renoncer. Une métaphore violente de la société, et un film souvent impressionnant dont l'espoir n'est pas absent, alors qu'il aurait pu verser dans le nihilisme. Il est parfois nécessaire que le train déraille, que la société implose. De manière brutale et stylisée, le sud-coréen Bong Joon Ho nous en apporte la démonstration.
J'attendais beaucoup de ce film, j'avais énormément peur d'être déçu, et finalement ce ne fut pas le cas, bien au contraire. J'ai complétement pris place dans le "Snowpiercer" et son monde post-apocalyptyique. En plus d'être un formidable film d'action, le film nous propose de belle réflexion sur la condition humaine, que ce soit sur la hiérarchisation de notre société ou encore sur notre responsabilité face à l'environnement que nous détruisons et qui pourrait nous mener au chaos. Le tout est mené par un très bon casting hétéroclite et solide, mention spéciale à Tilda Swinton (une fois de plus brillante), et une réalisation bien accomplie et très impressionnante. En somme, un très gros coup de coeur pour ce film que je conseille fortement.
C'est vraiment du grand n'importe quoi ce film. Il faut avoir beaucoup bu ou beaucoup fumé pour être dans des conditions idéales pour le voir. Rien ne le sauve, même pas le train. Ne montez pas dedans, restez à quai.