Mon compte
    Snowpiercer, Le Transperceneige
    Note moyenne
    3,5
    25539 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Snowpiercer, Le Transperceneige ?

    1 364 critiques spectateurs

    5
    111 critiques
    4
    405 critiques
    3
    361 critiques
    2
    238 critiques
    1
    121 critiques
    0
    128 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    moket
    moket

    445 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Pour commencer, le concept (même s'il n'est pas original puisque tiré d'une BD) est génial : les faits se déroulent dans un espace clos et très restreint qui pourtant fait le tour du monde (et constitue d'ailleurs ce qu'il reste du monde...). Des thèmes très chers au genre sont abordés : lutte des classes, nature humaine, écologie... Le film est très riche en la matière, mais c'est surtout visuellement qu'il est une véritable claque. Le style de Bong Joon-ho était déjà hors du commun, mais il n'a pas perdu son identité lorsqu'on lui a donné les moyens, il l'a sublimée. Les décors sont somptueux ; chaque wagon a sa personnalité et fourmille de détails. Le décor extérieur est parfaitement apocalyptique et plonge tout à fait dans l'ambiance. Tout n'est malheureusement pas parfait et empêche de crier au chef d'œuvre : les personnages, s'ils sont pour le moins originaux, manquent un peu d'âme, et le scénario est un peu trop linéaire pour finir sur un goût d'inachevé.
    Plume231
    Plume231

    3 514 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Il y a de très très bonnes choses dans ce huis-clos impitoyable aux allures de réflexion sur les classes sociales, sur l'humanité en général, sur l'écologie.
    La réalisation visuellement riche d'un Bong Joon-ho est particulièrement inspiré. Les images sont franchement splendides et est un véritable régal à regarder. Bong Joon-ho qui est aussi particulièrement inspiré pour ce qui est du ton à donner n'hésitant pas à injecter à des touches d'absurdité hilarantes, même aux moments les intenses d'un film qui ne manque pas d'intensité et les plus dramatiques, qui fonctionnent parfaitement ; le coup de la nouvelle année ou la scène dans la salle de classe dans ce domaine sont excellentes.
    Le scénario est souvent remarquable par son imprévisibilité même s'il souffre malheureusement de quelques incohérences et d'une fin un peu expédiée.
    Côté interprétation, si je trouve Chris Evans trop fade pour être crédible dans le rôle d'un leader (et dire que que l'immense Leonardo DiCaprio avait été intéressé par le rôle !!!), les acteurs secondaires sont globalement très bons surtout Tilda Swinton qui est tout simplement ÉNORME et qui n'a aucun mal à éclipser tous ses partenaires dès qu'elle apparaît.
    Donc malgré quelques défauts, le voyage vaut largement le coup d'être entrepris.
    shindu77
    shindu77

    75 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    C'est un film intéressant dans son ensemble. Le casting est bon, l'histoire intéressante dans un contexte particulier. Seul reproche, film un peu long manquant de rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Un film sans intérêt, ennuyeux, à la morale poussive et proposant un divertissement poussiéreux. Notre protagoniste a le jeu d'un œuf trop cuit, les séquences mélo sont d'un pathétique affligeant, même si parfois drôles, comme l'explication du goût des bébés. On regrette que l'ours n'intervienne pas plus tôt dans les wagons, pour tous les dévorer, qu'on en finisse. Encore un film encensé par une horde de critiques qui ont dû oublier leur boulot, trop occupés à paraître branchés.
    Maxime F
    Maxime F

    34 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Un film fort étrange. Il montre avec efficacité ou peuvent en arriver l'humanité lorsqu'elle est pousser a bout. Il est parfois assez délirant de voir certaines parties du train s'enchaîner sans cohérence , avec des pièces parfois inutile question survie, ce qui a la base la fonction du train. Si les acteurs sont plutôt bons, leurs rôles en revanche sont parfois caricaturaux au possible. Il y a également des élément inexpliqués , notamment un bas Guy que l'on pourrait croire immortel tellement il prend de coup fatal sans mourir. Cependant la mise en scène est efficace et cela rend le film agréable, sans que cela soit un chef d'œuvre non plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2015
    Je me souviens quand le film est sorti au cinéma, je n'y ai pas prêté attention, j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'aller le voir dans les salles obscures sans jamais y aller, le film ne me tentait pas, je trouvais la bande-annonce assez banale et ce n'est que maintenant que je l'ai vu pour la première fois, et ce n'est également que maintenant que je me rends compte de l'erreur que j'ai commise à l'époque. Adaptant une bande dessinée française, "Snowpiercer, Le Transperceneige" s'avère être un des meilleurs films de l'année 2013, un film à la fois original, prenant et pleins de surprises. Chris Evans y tient surement (en tout cas pour l'instant) le meilleur rôle de sa carrière et tous les seconds rôles sont très justes dans leurs interprétations. La réalisation est excellente, le travail effectué pour les décors est énorme et magnifique, le montage est efficace, la direction artistique est très belle et certaines idées sont géniales, autant sur le plan de la conception du film que sur celui de l'histoire et du scénario, spoiler: je pense par exemple à la scène où l'on découvre derrière les portes menant à un wagon suivant des dizaines d'hommes armés de haches, et l'idée de la nouvelle année au beau milieu du combat est absolument géniale, cette scène de combat avec les haches est la meilleure du film et est incroyable du début jusqu'à la fin, d'autres scènes sont également à retenir comme celle de la salle de classe très forte ou encore le combat dans le hammam superbement mise en scène
    . "Snowpiercer", c'est également un film aux messages et aux thèmes forts, les thèmes de la révolte, de l'écologie, du pouvoir et de la dictature étant omniprésents tout au long du film, thèmes représentés par des symboles forts et puissants. Sinon la musique colle très bien à l'ambiance qui règne du début jusqu'à la fin du film. Mais malheureusement certains éléments font que ce film ne soit pas original de bout en bout, spoiler: je pense par exemple à la rencontre entre Chris Evans et Ed Harris qui aurait pu être un peu plus marquante et moins "classique" par rapport aux motivations de l'antagoniste
    . "Snowpiercer, Le Transperceneige" est donc un excellent divertissement intelligent et original, qui porte en général un regard assez noir sur l'homme et sur ce qu'il est capable de faire, tout en montrant une nuance d'espoir sur cette être humain capable de choses horribles, le film propose une réflexion sur notre société actuelle sans jamais donner de réponse concrète et c'est au spectateur de se faire son propre avis sur la question grâce à ce qu'il vient de voir. "Snowpiercer, Le Transperceneige" est donc un très bon film, assez audacieux, qui enchaîne surprises en surprises et qui ne peut pas laisser indifférent, un film à voir.
    Aboleth
    Aboleth

    11 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Purée, c'était nul, archinul ... Je suppute que la presse d'état cosmopolite a super bien noté le film parce que tous les blancs meurent à la fin et que l'humanité va être perpétué par des métis noir/inuit.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Nouvelle œuvre post-apocalyptique dans une allégorie à huit clos ! Le Sud-Coréen Bong Joon Ho s’est engagé dans une réalisation des plus complexes, dont l’efficacité se juge non pas seulement sur son budget colossale sortant de l’ordinaire. Après ses quelques grands succès locaux, affichant notamment Memories of Murder et Mother, il s’aventure dans un paradoxe très relatif au sens d’une existence perplexe, d’où le jour d’une aube figée. Et il aura fallu plus de trente ans pour reconnaître l’œuvre originale de Jacques Lob et Benjamin Legrand, ceci en tant qu’innovation de la science-fiction moderne.
    Il faut dès lors prendre en compte le fait que cette adaptation extrait l’âme des couleurs de Jean-Marc Rochette, offrant ainsi une révolution de l’image et du scénario subtile qu’elle nous suggère.
    Un passé dévasté par une nouvelle ère glaciaire dont on ne s’attarde pas sur les détails anodins mais intelligents de l’événement. Au beau milieu du chaos, le Transperceneige, machine instaurant tant de concept qu’on reviendrait à bousculer l’incohérence à sa juste place. Cependant, cela n’est pas l’image qu’illustre cette merveille visuelle. On y compte survivants de toutes classes sociales, d’un degré fort appuyé en ses extrémités. Chris Evans motorise alors la vitalité du train en comprimant l’être de son personnage au plus haut point de rationalité. La question de justice et d’égalité se voient alors fort contrastée au mépris d’un combat impitoyable pour la survie. L’arche est à la fois une découverte et une redécouverte pour les héros, qui en oublient la notion de réalité… L’espoir peut s’avérer être un poison, mais est-il nécessaire de lui faire confiance pour parvenir à changer les choses ? La force mentale est ici la clé du changement qui semble inévitable et pourtant l’évolution des personnages reste instable. Jamie Bell et John Hurt occupent alors la raison d’une longue traversée, tout aussi périlleuse que surprenante. Mais ils ne se distinguent pas plus que Song Kang-Ho dans un rôle fragile où tout porte à le pousser au bord gouffre… Pour le coup, c’est une nouvelle performance qui voit sa suffisance efficace, ce qui est rarement respecté sur les écrans américains du moment, et cela est bien dommage.
    Pourvu de scènes relativement fortes en messages politiques et sociales, les multiples périples succèdent l’accumulation de haine et d’émotions prédisposées à un jugement serin. Autrement dit, une course peinant à traduire l’influence des mises en scènes…
    Ce tout, afin de redimensionner la définition de l’humanité, d’où l’approche de l’effroi obscur par la curiosité. Et dans cette condensation de ce qui reste d’un monde soi-disant civilisé, l’intrigue n’est que plus entreprenante en présence d’une berceuse amenant la tension à peser sur le rythme du film, qui se veut très patient. Contrairement à ce que l’on pourrait ressentir, ce n’est pas un partage de valeur mais un partage de souffrance, qui selon le point de vue du spectateur, affiche un jugement totalement subjectif d’une sensibilité sans faille… C’est pourquoi le son de Marco Beltrami retentit une nouvelle fois, succédant de plus en plus les plus grands succès commerciaux de l’année.
    Et pour conclure une telle frappe, la chute n’en sera pas moins décevante, car peu prévisible. Le bluff prend inertie autour de nos regards sans porter attention sur ce qui doit être compris, mais juste sur ce qui doit être vu. Le choix de la compréhension par le visuel met en relief des points sensibles d’une certaine façon de vivre. Mettant, par la même occasion, en valeur des conséquences horrifiante d’un déluge contre soi-même. Le niveau du concept recherché se renouvelle ainsi sans cesse, jusqu’à la dernière image, ceci afin d’exposer un sens non plus moral, mais juste sentimentale en nostalgie.
    Tout un orchestre de reconstitution, Swnowpiercer : le Transperceneige s’affirme comme étant un très bon film, qui mérite amplement le visionnage attentif.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    49 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    La transposition de la bande dessinée française paressait quasiment impossible. Mais Bong Joon Ho là fait ! Il nous signe un très grand moment de cinéma à travers un décors apocalyptique hallucinant. Tout le film se place à bord du Transperceneige ou les derniers survivants de l'humanité sont condamnés pour l'éternité à vivre dans ce train gigantesque. Un film de science-fiction intelligent , servit par de l'action bien ficelé , des effets spéciaux magnifiques , des images incroyables et des personnages originaux. Le spectateur est happé par ce spectacle émouvant , in-carcéral et dynamique notamment , avec la virtuosité de Bong Joon Ho dans sa mise en scène. Une bande-son magistral et d'excellents acteurs. Surtout avec le talentueux Chris Evans , épatant dans ce film palpitant qui se range parmi les chef-d’œuvres les plus novateurs du cinéma.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    94 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2013
    Après la lutte des classes dans l'espace (avec le sympa "Elysium"), voici la lutte des classe dans un train post-apocalyptique. Le film de Bong Joon Ho a un peu le même défaut que celui de Neill Blomkamp: il est trop caricatural (notamment certains personnages), mais je le trouve plus sombre et ambitieux. Et voici ce que dit le dessinateur de la B.D à propos du manichéisme du film: "Ce n'est pas manichéen, c'est exactement ce que l'on vit, ça dépend dans quel wagon tu te trouves ! Et quand tu es dans le wagon de queue, tu n'as aucune chance d'en sortir". Ou une toute petite, semble dire le film, à condition de se battre de toutes ses forces et de ne pas renoncer. Une métaphore violente de la société, et un film souvent impressionnant dont l'espoir n'est pas absent, alors qu'il aurait pu verser dans le nihilisme. Il est parfois nécessaire que le train déraille, que la société implose. De manière brutale et stylisée, le sud-coréen Bong Joon Ho nous en apporte la démonstration.
    jeromej
    jeromej

    44 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2015
    J'attendais beaucoup de ce film, j'avais énormément peur d'être déçu, et finalement ce ne fut pas le cas, bien au contraire. J'ai complétement pris place dans le "Snowpiercer" et son monde post-apocalyptyique. En plus d'être un formidable film d'action, le film nous propose de belle réflexion sur la condition humaine, que ce soit sur la hiérarchisation de notre société ou encore sur notre responsabilité face à l'environnement que nous détruisons et qui pourrait nous mener au chaos. Le tout est mené par un très bon casting hétéroclite et solide, mention spéciale à Tilda Swinton (une fois de plus brillante), et une réalisation bien accomplie et très impressionnante. En somme, un très gros coup de coeur pour ce film que je conseille fortement.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Bong Joon-Ho est avec Jin Na-Hong ("The Chaser") le surdoué du cinéma sud-coréen, personne ne peut lui contester ce statut depuis "Host" succédant à "Memories of murder". Grand fan de la BD "Le Transperceneige", il portait en lui le projet de l'adapter à l'écran depuis 2006. Le sujet né en 1982 de l'inspiration de Jean-Marc Rochette et Jacques Lob s'inscrit dans la veine apocalyptique traditionnelle de l'univers de la BD redevenue tendance au cinéma depuis une dizaine d'années pour cause de réchauffement climatique inéluctable (la première vague était née en pleine guerre froide, drainant son cortège de fantasmes sur les conséquences d'une possible troisième guerre mondiale nucléaire). "Snowpiercer" prend justement ses racines dans le réchauffement climatique qui a fini par générer une glaciation rendant impossible la vie terrestre. Comme aux temps bibliques l'homme s'est réfugié dans une arche prenant cette fois-ci la forme d'un train. Le propos est assez basique et on a sans doute fait plus original et plus crédible dans le genre. Pour cette raison Joon-Ho élude cette mise en place un peu artificielle de manière astucieuse en rendant un hommage aux auteurs de "Snowpiercer" grâce à un préambule style BD bien distinct du reste du film. Il n'est jamais nuisible d'indiquer là d'où l'on vient. Ce qui intéresse davantage Joon-Ho c'est l'incurable capacité de l’homme à recréer une société à ordre régie par la domination répressive de la minorité la plus forte. L'homme n'apprend jamais rien et même après un fiasco qui l'a condamné à tourner sans fin autour de la terre dans une prison de ferraille, il reproduit le même schéma social destructeur. Qui dit régime dictatorial, dit rébellion. Rien de très nouveau sous le soleil. C'est Chris Evans habitué du genre qui endosse le rôle du héros chargé d'aller déloger Wilford (Ed Harris) le gourou placé en tête du train devenu comme il se doit mégalomaniaque. La mission de Curtis rappelle vaguement celle du capitaine Willard (Martin Sheen) chargé d'aller délivrer le colonel Kurtz (Marlon Brando) de son commandement dans "Apocalypse now" (1979), le long train en acier remplaçant le fleuve Mékong. On l'aura compris le film peut paraître assez vite impersonnel et truffé de références plus grandes que lui ("La grande évasion", "Apocalypse now"). Il n'en demeure pas moins intéressant grâce au savoir faire de Joon-Ho et à la mise en lumière de personnages atypiques notamment l'insupportable Mason jouée par une Tilda Swinton méconnaissable et l'ingénieur speedé incarné par Song Kang-Ho, acteur récurrent de Joon-Ho. Quant à John Hurt, il semble devenu pour l'éternité le vieux sage hirsute à barbichette des films à grand spectacle. Reste la fin magnifique avec la vision de l'ours blanc aujourd'hui menacé qui renait de ses cendres une fois que l'homme voie sa capacité à ravager son environnement contenue dans une carcasse d'acier. C'est peut-être la triste leçon du film.
    Thierry D
    Thierry D

    26 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Pas vraiment convaincu ... Snowpiercer, film post-apocalyptique assez primaire, où la lutte des classes se transpose dans un train, tient davantage de Cube que de Soleil vert. On y avance de wagon en wagon pour découvrir une nouvelle scène, souvent faite de violence pure. La mise en scène est excellente, mais la magie n'opère pas, faute aux acteurs d'une part, Chris Evans en tête, faute aussi au scénario, qui ne décolle finalement qu'à l'apparition d'Ed Harris. Avant cela, quelques images chocs pour se tenir éveillé, quelques explications bien insérées dans le script, comme pour la nourriture par exemple, mais finalement pas grand chose qui puisse justifier 2h05 de film. Il faut quand même avouer que l'ensemble tient bien la route, mais j'y ai retrouvé ce que je n'aime pas dans le cinéma asiatique, notamment le rythme. Je ne suis pas non plus convaincu que faire de l'ultra-violence soit réellement un signe de non-compromission. Bref, j'ai préféré Cube...
    islander29
    islander29

    771 abonnés 2 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    étonné de voir le nom de Park Chan Wook dans les producteurs du film...Moins en voyant le film, beaucoup moins...
    Malgré un film proclamé américain dans sa carrière, Bong Joon Ho, garde de façon rassurante le style coreén, on reconnait l'auteur de the Host, si réussi....
    La technique est parfaite, tant dans l'image que dans l'atmosphère de ce vaisseau fantôme Wagnérien sur les rails du monde....
    On peut applaudir l'originalité du film, la métaphore glorieuse du train de l'humanité dans un monde en décomposition....
    L'ère glaciaire peut traduire de bien des façons un avenir proche où l'homme devrait confronter à son incompétence à protéger son environnement....
    La société occidentale est montrée du doigt ouvertement au fil des wagons ( chaque wagon montre une "caste" (l'école, les soldats, les fêtards, les pauvres, les riches, etc....) dans une sorte de déchéance et d'égoïsme outrancier....c'est caricatural bien sûr mais efficace à bien des degrés....
    De l'action, de l'humour et de l'ironie visuelle, un message philosophique crucial, des plans et travellings de qualité, on ne s'ennuie assurément pas pendant ce film, conte philosophique sur une humanité qui doute....
    Ricco92
    Ricco92

    181 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Adaptation d'une bande-dessinée française, Snowpiercer, Le Transperceneige débute sur un postulat qui peu sembler peu crédible mais arrive rapidement à captiver le public grâce à sa vision apocalyptique de la lutte des classes : même s'il est devenu une espèce en voie de disparition, l'être humain ne peut s'empêcher d'exploiter son semblable. Bong Joon-ho nous présente ainsi une vision pessimiste de l'humanité rappellant celle de films des années 80 comme Mad Max (le premier volume de la bande dessinée date d'ailleurs de cette période). Chaque compartiment du train représente une évolution dans le niveau social de l'humanité allant des esclaves au dictateur en passant par toutes les différentes classes sociales. Mais le réalisateur nous présente une vision assez noire de cette lutte des classes puisqu'il n'existe pas réellemnt de solidarité à l'intérieure de celles-ci spoiler: (même le héros hésite à la fin à remplacer le dictateur qu'il a tant haï). De plus, c'est la volonté de supprimer cette exploitation de l'homme par l'homme et d'aller vers une réelle égalité entre les êtres qui causera la destruction quasi complète de l'humanité : on assiste à un équivalent de l'histoire biblique du déluge puisqu'il ne restera q'un homme (pas encore en âge de se reproduire) et une femme pour faire repartir l'humanité de ces cendres.
    .
    Cet aspect politique important ne doit cependant pas faire oublier que Snowpiercer est également un très bon film d'action très rythmé et assez violent au cours duquel on ne trouve pas le temps de s'ennuyer. Visuellement, le film est très réussi et chaque acteur nous présente une excellente composition (il faut voir Tilda Swinton dans son rôle de Premier ministre à tendance dictatoriale).
    Le succès publique et critique du film laisse espérer une intéressante carrière hollywoodienne pour ce réalisateur sud-coréen. A suivre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top