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    Snowpiercer, Le Transperceneige
    Note moyenne
    3,5
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    Votre avis sur Snowpiercer, Le Transperceneige ?

    1 364 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Je vais tenter de résumer d'une manière plutôt concise les 2 heures de supplice qu'on été pour moi snowpiercer en énumérant les points négatifs, c'est parti : 1-TROP VIOLENT, les scènes de violences gratuite s'enchaine et sont de très mauvais gout, si bien qu'aucune justification artistique ne pourra etre valable a mes yeux (je m'estime pourtant artistiquement plutôt ouverte), et pour la plus part inutiles également. Avec en prime des témoignages torturés du héros romantique qui puent le faux et le cliché. ("vous savez ce que je déteste chez moi ? Je sais quel gout a la viande humaine et je sais que les bébés ont meilleur gout") 2-Ce scénario tournant autours des classes sociales avec les "pauvres" qui souhaitent se venger des vilains riches atroces (qui sont d'ailleurs complètement déshumanisé on entend très peu de passagers de l'avant ils sont quasi inexistant) il a été volé a qui exactement ? Parcequ'on se fout un peu de notre gueule mise a part le fait que cette fois ça se passe dans un train il n'y a ici rien d'original. 3-les personnages sont vides. Le héros curtis est torturé c'est la raison pour laquelle il plisse les yeux tout le temps car quand on est torturé on plisse les yeux et on fronce les sourcils et surtout on veut pas être un chef car on est très humble vous savez BREF clichés sur clichés sur clichés, des clichés a en vomir. Le seul personnage que je trouve intéressant c'est la jeune fille asiatique défoncée (dont j'ai oublié le nom) elle est très intrigante et suscite notre attention dommage que cette psychologie particulière soit non exploitée car il y a également beaucoup trop de personnages. 4-trop de scènes et d'éléments scénaristiques inutiles. Je pense en particulier a la bataille dans le sauna ou cet homme tente de tuer nos héros (cet homme d'ailleurs n'a aucun sens) et a une multitude d'autres scènes. A et puis quand on sait pas tenir un scripte on en écrit pas car si au début on donne un traducteur a l'asiatique car il sait pas parler anglais on l'oublie pas 10 min plus tard, on s'y tient. 5-Illogique, le scénario est juste complètement idiot, ce qui est très important en SF c'est de créer un système qui dans sa logique est plausible (George Orwell en est un des respectés maitres), sauf que la on y crois pas 1sec. Pour donner un exemple dans cet océan d'absurdité je vais donner l'exemple du sujet du film : la survit a l'apocalypse Grace au train. Donc on ou explique que il y a une nouvelle aire glacière a cause de l'agent C6 relâché dans l'atmosphère par des scientifiques (ah les bougres !) pour stopper le réchauffements climatiques sauf que ça n'a pas marché du coup on se les pèle, donc déjà comme par magie a l'arrivé de la catastrophe ce train résistants aux conditions climatiques est déjà conçu (a croire que son inventeur était devin) et en plus il accueil des humains provenant de différentes parties du monde. Sachant qu'il nous est dit que le train met 1 an a accomplir le tour de la terre, il me parait difficile d'avoir pu passer prendre les américains puis les chinois sans que les autres meurent de froid en attendant. (bon ok je suis un peu tatillon)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Globalement déçu par ce film au scénario complètement invraisemblable, chaotique, au déroulement bizarre et au dénouement en point d'interrogation. Est-ce une allégorie de la société, avec ses riches et ses pauvres, ses donneurs d'ordre et ses soumis, ses sous-fifres dévoués et ses exécuteurs des basses œuvres, le tout sur l'inévitable fond de lutte des classes ? Peut-être, mais en tout cas, ça ne m'a pas du tout convaincu. Voila donc une caricature qui aurait dû rester là où elle était née : dans une bande dessinée post-cataclysme et quelque peu surréaliste... Enormément de violence également là-dedans (encore qu'on nous épargne pas mal de choses qui sont juste suggérées). Je m'attendrais vraiment à autre chose... Par contre, le jeu des acteurs est bon et la qualité technique est excellente, en ce compris les effets spéciaux.
    brunetol
    brunetol

    175 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Série Z produite avec des moyens de blockbuster, comme les immondices de Roland Emmerich (Stargate, Independance Day, Godzilla, etc...), ce nanar épouvantable de complaisance et de bêtise s'est retrouvé couvert de louanges insensées par une critique sourde et momentanément décérébrée. La bande-dessinée est un art en soi et l'œuvre de Rochette, Legrand et Lob se suffisait à elle-même. Projetée sur un écran, incarnée, que reste-t-il ? Tout ce qui tenait de la métaphore de la lutte des classes (lourdingue et simpliste, mais visuellement séduisante) devient grotesque. Bong Joon-Ho, déjà coupable du très surestimé "The Host", pratique un mélange des genres insupportable, alternant les séquences larmoyantes écrasées d'esprit de sérieux avec des épisodes loufoques dignes de Benny Hill, le tout assaisonné de violence complaisante, sanguinolente et savamment chorégraphiée comme dans un film de sabre, sans aucun souci de cohérence narrative, stylistique ou psychologique : c'est constamment n'importe quoi. D'un wagon à l'autre au fil de cette pénible remontée, on passe d'une usine à broyer les cafards à un aquarium géant de parc d'attraction aux dimensions incompatibles, de l'Orient-Express à une classe d'école primaire victorienne avec institutrice équipée de kalachnikov, d'un lupanar décadent à la locomotive où sévit l'ignoble Big Brother ici nommé Wilford sous les traits de l'avenant Ed Harris abonné aux rôles de démiurge (cf "The Truman Show"). Bref de Georges Orwell à Delicatessen en passant par Bruce Lee. Même le nullissime "Mad Max 3 : Beyond the Thunderdome" qui grenouillait dans les mêmes eaux dystopiques, parait génial en comparaison de cette bouse. Je ne vous parle même pas du final (qui m'a quand même arraché un grand éclat de rire). En voulant jouer sur tous les registres à la fois, "Snowpiercer" ne peut même pas rejoindre la cohorte des navets dignes d'une mention dans "Mauvais genre" (excellente émission de France Culture), car il lui manque précisément l'amateurisme potache, le manque de moyens et la naïveté mercantile qui sont la marque d'une bonne série Z. En l'état, il se dresse dans le paysage cinématographique comme l'un de ces étrons architecturaux érigés à coup de milliards au milieu des déserts du Golfe Persique. Obscène.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Nullissime. Une pitoyable reprodution d'une lutte des classes à l'échelle d'un train, une régulation de l'humanité réduite à un sens primitif.
    LeddyZ
    LeddyZ

    99 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Bong Joon-Ho, immense réalisateur coréen à qui l'on doit quelques oeuvres exceptionnelles (Memories Of Murder, The Host...) revient au cinéma nous dévoiler sa nouvelle perle: Snowpiercer.
    Ce huis-clos lancé à plusieurs centaines de kilomètres à l'heure impressionne avant tout par son esthétique formidable: à chaque porte franchie menant toujours plus à l'avant du train, les révoltés et le spectateur ébahi découvrent une toute nouvelle atmosphère visuelle, tantôt enivrante, tantôt horrifiante, tout cela grâce à une mise en scène relevant du génie. Ainsi, jamais un huis-clos n'aura été aussi ouvert. A cela s'ajoute un jeu d'acteurs génial porté notamment par un Chris Evans remarquable en meneur de la révolte et un Song Kang-Ho comme toujours impeccable, interprétant cette fois-ci un junkie bien plus malin et humain qu'il ne paraît. A leurs côtés, une palette d'acteurs dont le talent n'est plus à prouver: Tilda Swinton, Ed Harris, John Hurt... Snowpiercer repose sur un scénario grandiose par sa richesse et son inventivité: il se démarque donc totalement de la majorité des blockbusters sans cervelle qui entachent le cinéma actuel. Le film est presque irréprochable (doté en plus d'une magnifique bande-son) mais s'essouffle un tantinet sur le dernier quart, stoppant nette l'action et provoquant ainsi un contraste un poil dérangeant par rapport au reste du drame. Néanmoins on ne peut qu'applaudir l'effort déployé par le réalisateur pour sortir des sentiers battus. La fin qu'il nous délivre brille par certains aspects, nous montrant réellement de quoi l'homme est capable pour sa survie et les dernières images reflétant malgré tout un beau message d'espoir pour l'humanité.
    Snowpiercer est une oeuvre admirable et tout simplement l'un des meilleurs films de l'année 2013: brutal et intelligent.
    Nicolas G.
    Nicolas G.

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    j'avais lu la BD tome 1 étant jeune. j'ai dû vieillir. un film aussi long que le train, et une tension encore moindre qu'un TGV en panne. restez sur le quai...
    Joe D.
    Joe D.

    47 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2014
    Ce film est véritablement un OVNI mais qui mérite son succès. La lutte des classes, les conditions extrêmes dans lesquels vivent les "quetard" sont des facteurs de motivation à l'amélioration de leur statut dans cet eco système cloisonné qu'est le train de Mr Willford. Si le manichéisme est malgré tout présent et fait echo au régime dictatorial (l'enlèvement des enfants, les distributions de ration à base de barre protéine fabriqué avec des insectes), le film a la pertinence de nous montrer cette rebellion face à un système d'ordre établi de manière intelligente. Rien que le combat au ralenti de curtis leader de la rébellion face aux gardes avec haches, et tourné au ralenti nous rappelle que park chan woo produit ce film, tant cette scène fait réminiscence à Old Boy. Au fur et à mesure des avancés de curtis, nous finissons par constater que ce qui opposait l'avant du train (luxe, alcool, drogue à gogo) a fini par trouver son point d'ancrage dans la déshumanisation et qu'au final une purge est toujours orchestré pour maintenir l'écosystème de l'humanité caractérisé par ce train contre le libre arbitre. L'être humain en veux tjs plus et ce même si il doit faire en durer les pires atrocités. Le système de caste est subtilement dénoncé comme une critique de notre société actuelle où le besoin est provoqué implicitement ou pas face à une évolution austentatoire. Le réalisateur va même plus loin puisqu'il dénonce la société de consommation par la mal bouffe via ces barres protéines. La survie est un élément majeur du film et il vaux autant pour le haut du système Thomas Wilford par un complot des plus manipulateur, que pour les affamés et oppressés en fond de gare qui ne vont pas jusqu'à pratiquer le cannibalisme pour survivre. Où est la frontière ? Ces 2 mondes si opposé relié à un train dans une période d ere glaciaire hostile ne se font ils pas finalement echo ? Bref, un film captivant qui sous des airs de films actions et barbarie tire les ficelle d'une réflexion dabs un univers post apocalyptique sur notre société d'aujourd'hui. Chris Evans et Ed Harris sont parfait dans leur interprétation. Je le recommande vivement.
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Sous la masse impressionnante de blockbusters typés science fiction qui sont sortis en cette année 2013, trés peu arrivent à se distinguer et à s'écarter de la soupe habituelle que nous sortent les studios holywoodiens depuis quelques temps. Avec un tel casting et Bong Joon-Ho aux commandes,"Snowpiercer" se démarque par la qualité de sa mise en scène, l'intelligence de son scénario et cette ambiance à la fois excitante et étouffante. Le réalisateur coréen n'évite toutefois pas certains clichés et quelques facilités ainsi q'une baisse de rythme durant le dernier tiers du film. "Snowpiercer" constitue néanmoins une bonne surprise.
    Caine78
    Caine78

    6 074 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Particulièrement original et inventif, « Snowpiercer » vient enfin apporter du sang neuf à une année assez pauvre jusque-là en blockbuster de grande qualité. Alors c'est vrai : cela aurait probablement pu être encore mieux, notamment en matière de détails sur la vie quotidienne dans le train, sans oublier quelques scènes ne sonnant pas toujours justes. Reste l'essentiel : beaucoup d'idées, de trouvailles, un point de départ captivant globalement très bien exploité et surtout des décors incroyables, Bong Joon Ho exploitant magnifiquement le concept des différents wagons marquant à chaque fois une progression sociale. Le récit de science-fiction prend ainsi une évidente dimension politique, venant secouer plaisamment les consciences à chaque nouvelle étape passée par les rebelles. Pour autant, le réalisateur ne tombe pas trop dans la facilité et nous offre même quelques moments d'anthologie, à l'image de cette impressionnante séquence d'embrigadement de la pensée rappelant furieusement les jeunesses hitlériennes, ou encore l'affrontement avec la mini-armée munie de haches, saisissant. Bonne interprétation générale, mention spéciale pour Tilda Swinton, hallucinante en bras droit manipulatrice et visqueuse. Bref, si on aura bien quelques regrets, difficile de faire la fine bouche devant un spectacle proposant autant de belles choses à tout point de vue, très créatif et ayant le bon goût de ne pas terminer sur un happy end de rigueur : une réussite.
    Lululouci
    Lululouci

    20 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Projet international complètement fou pour devenir l'un des films de SF les plus marquant de la décennie et incontestablement un rendez vous à ne pas manquer en cette fin d'année.

    Un réalisateur coréen, une BD française de plus de 30 ans, un casting international, un tournage en Europe de l'Est, voilà un cocktail qui nous donne un projet fou à l'image de son sujet. Car Snowpiercer raconte comment les derniers représentants de la race humaine vivent dans un train faisant le tour d'un monde sous les glaces depuis 17 ans. Cette adaptation du Transperceneige ne reprends que le contexte de la BD original mais trace ensuite sa propre voie. Pessimiste, noir, captivant, Bong Joo Hong réalise quelques chose d'unique en son genre.
    Car Snowpiercer traite avant tout de la lutte des classes comme on a vu récemment dans Elysium mais en mieux. Les pauvres derrière, les riches devant comme le dit si bien Tilda Switon au début du film.
    Pour rendre sa vision plus réaliste le réalisateur Sud Coréen fait preuve d'une maîtrise immense. Chaque wagon du train à sa propre identité : aquarium, école, sonna, boite de nuit. Le réalisateur nous fais exploré son train entre une scène de massacre épique (qui fais bien pensé à Oldboy) et des échanges de coup de feux entre wagon jusqu'à arrivé au "cœur" de la machine. Le réalisateur joue sur cet effets pour ne pas lasser le spectateur et ça marche.
    En plus de tout ça on peut compté sur des acteurs dans l'ensemble parfait. Chris Evans (alias Captain America) méconnaissable en pauvre clochard et dans son meilleur rôle et Tilda Switon absolument génial. Et les acteurs coréen bien sur qu'on aurai peut être aimé entendre un peu plus. Chaque rôle est très bien développé.
    Conclusion :
    Si il y a bien sur quelques défaut comme un scénario mal ficelé et des séquences qui gâche un peu les autres, Snowpiercer est un film parfait. Le blockbuster made in Corée à de beau jour devant lui et qui sait pourrait peut être remplacer Hollywood.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Pour le prix d'un aller retour Massy Palaiseau Paris offrez vous Germinal ET Rambo mais soyez prévenus vous vous embeterez plus que sur le Paris-Massy!
    Ce film a un mérite : m'avoir donné envie de m'inscrire pour poster une critique!
    En effet j'ai rarement vu pareil navet, et encore plus rare, tel navet encensé par les critiques!
    Je passe sur l'invraisemblance du scénario, avec ce train circulant seul dans un monde sans vie ... un rêve de la direction de la SNCF sans doute ...
    Au début est la snow mais comme l'indique le film le pire est à venir : dès les premières scènes, dignes des miserables version US, c'est à dire avec maquillages et jeu d'acteur auprès desquels le pire télefilm de FR3 fait figure d'oscarisable, on est dans l'ambiance.
    Enfin, c'est ce qu'on croit car ensuite on passe plutot à Rambo 14 et Kill Bill 17 (heureusement que le comique involontaire des costumes (ah les cagoules aveuglantes!) attenue la violence de la boucherie interminable et répétitive! En associant ensuite le pire des films d'actions et les plus simplistes des films politiques (ou l'inverse) eh bien ... on se prend à espérer un jingle SNCF annonçant un prochain arrêt mais non, vous avez la gagné la carte grand voyageur sans terminus. Tout est muni de gros sabots, surjoué, on a lu que c'était autre chose qu'un blockbuster d'Hollywood, c'est vrai : Hollywood n'ose plus être aussi simpliste ...
    Reste pour justifier la demi etoile quelques décors de compartiments du train (l'exterieur est plutot decevant aussi ...).
    Bref si vous avez aimé reservoir dogs, fast and furious et "les misérables font du ski" allez y
    Shephard69
    Shephard69

    286 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Un film de science-fiction post-apocalyptique au synopsis d'apparence basique avec une lutte des classes mais au développement scénaristique spectaculaire. Une photographie sensationnelle, une ambiance claustrophobique qui s'installe et fonctionne très bien, des rebondissements dantesques qui prennent aux tripes, quelques passages d'anthologie qui font penser à "Old boy" ou "Thirst" de Park Chan-wook, une mise en scène de Bong Joon-ho grandiose, un casting et une interprétation de gros calibre comme John Hurt, Tilda Swinton. Grosse impression.
    Sagramanga
    Sagramanga

    21 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    Indigeste comme un hamburger à la viande avariée : une tranche de scénario d'une niaiserie digne de Luc Besson, entouré par deux grosses tranches de mise en scène pompeuse et maniérée, parsemé de personnages ridicules (sans doute le plus mauvais rôle de Tilda Swinton, pourtant souvent admirable), avec quelques vrai morceaux de gore dedans, d'abondance de giclements de sang et de mains transpercées, où la spectacularisation de la violence comme chez Tarantino devient ici très répétitive et ennuyeuse, le tout enveloppé dans un sachet hermétique, à savoir un long couloir de métal assez claustrophobique au long duquel se concentre toute l'action.

    Il s'agit pour les pauvres (les gentils), relégués en fond de convoi, de remonter jusqu'à l'avant du train où se trouvent les riches (les méchants, donc), afin de renverser le pouvoir ; du moins le croient-ils, et c'est là la seule subtilité du film, réservant à la fin quelques scènes un peu originales (avec l'apparition du personnage joué par Ed Harris). Ce doit d'ailleurs être la seule chose qui reste de la bande dessinée d'origine.
    Mais tout cela est rapidement balayé par des fusillades et des explosions diverses, accompagnées d'avalanches de neige et d'acier, de cris en tous genres et de visages grimaçants.
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    32 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Une utopie sur rail, doter de son propre écosystème et d'un fonctionnement hors du commun, l'idée est remarquable et a de quoi nous intriguer. Installation d'un régime de terreur, soumission des classes moyennes, injustices, tout les ingrédients sont là pour amener le spectateur à être recruter parmi les rangs de ces survivants accablés de douleurs, et aussi à nous enrôler parmi les insurgés afin de servir les causes de cette rébellion. Dès la scène du bras gelé, la colère doit déjà gronder au plus profond de nous mêmes. Puis, la révolte éclate. Nous évoluons ainsi de wagon en wagon, découvrant par la suite les origines ( déjà plus que douteuses ) de ces barres protéinés servit pour les rescapés des ravages de cette nouvelle ère glaciaire. Le réalisme des scènes de bataille est saisissant, Ici, pas de coups dévastateurs qui propulserait un opposant d'un wagon à un autre, ni de kill streaks de la part du leader, Curtis. Tout est finement mesurer, tout est parfaitement chronométrer. Le sang jaillit sans être excessif, la milice est efficace, rien n'est trop surfait, sur ce rythme, les idées jaillissent. Une idée très innovante voie le jour ( ou plutôt l'obscurité ) : La joute entre les deux camps dans un wagon plonger dans le noir total avec les combattants dotés de lunettes infrarouges : Saisissant. Nous continuons notre périple avec moult explications, les théorie de Mason, puis le cours d'aliénations des enfants dans une salle de classe instruit par une fervante admiratrice du créateur de ce système : Wilford ( A qui l'on voue un véritable culte de la personnalité et une vénération divine, un peu comme dans Bioshock ) Puis nous revoilà prit dans une embuscade remarquablement tendue, puis ce nullissime échange de tir entre le bras droit de Mason et Curtis. Le train est en mouvement, une grosse distance les séparent, bref, je n'aime pas. La scène que je préfère est ( étonnement d'ailleurs ) non pas le récit de Curtis devant la porte avec Namgoong, mais bien l'explication que lui fournit ce dernier en lui exposant ses convictions. je trouve cette scène remarquablement forte. Enfin nous arrivons à notre objectif, des explications sont rendues ( trop vites selon moi ) ce qui aboutie à une fin de merde qui pour moi est représentative de la fin de l'humanité, le glas à sonner, une ère nouvelle semble se profiler à l'horizon... Croyez vous ? Greenpeace a dû avoir mal à cul quand ils se sont dit qu'on allait out de même pas se jeter sur le premier ours blanc que l'on croisent... Bref, une fin vite torchée. Joon-ho réalise un film qui manque d'un gros cheveu la perfection, même si celui-ci impressionne avec une photographie honorable, et une utilisation de plans et d'angles assez innovants. La nature humaine est remise en question, parfait ! Mais autant ne pas bâcler le boulot.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2013
    Voyons.... Grosse merde ! c'est ce qui me vient à l'esprit. Mais comment peut-on faire un film aussi débile avec un sujet aussi intéressant ? Le coup du poisson, les deux molosses aux supers pouvoirs, les univers wagonnesques à la artist touch, l'histoire abracadabrantesque de Curtis, les offrandes des bras, les cons aux haches et aux épées, le train super high-tech mais qui n'a pas de thermomètre extérieur pour voir que la température monte un peu quand même, le femme et l'enfant devant un ours polaire qui finira vraisemblablement par les bouffer etc.... tout ça dans le désordre..... Les personnages sorties tout droit de brazil, en bref ! Ce film est une vraie déception pour l'amoureux du cinéma que je suis. Il est uniquement destiné pour les même crétins qui bouche-bée son en admiration devant une peinture représentant une tache et qui vont y trouver toutes les significations qu'on voudra ou pas entendre.
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