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    Snowpiercer, Le Transperceneige
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    1 364 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 823 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Une délectable surprise,complexe et fulgurante. A vrai dire,la mise en chantier du "Transperceneige",adaptation d'une BD au climat post-apocalyptique par un cinéaste sud-coréen et un casting international faisait assez peur. L'action se passant exclusivement dans un train,était également un défi ardu à relever. Eh bien,Bong Joon-Ho slalome entre toutes ces contraintes pour livrer une méchante parabole politique(dérives de la dictature,recherche inévitable du pouvoir...). Si l'on craint de se retrouver dans une lutte des classes et une fronde sans fin,le film dérive assez rapidement vers la fable métaphysique,gore et burlesque à la fois. Un mélange détonnant à l'originalité sans limites. Visuellement,ça ne ressemble à rien de connu. Chaque wagon possède sa propre identité,l'atmosphère métallique et huileuse laissant progressivement place à plus de luxe et de technologie high-tech. L'émerveillement est constant,et les images chocs se succèdent. Sans trop en dire,il est question de bras congelé et brisé,d'une foreuse d'excréments,d'un homme de main qui ne meurt jamais et de drogues dures qui servent à autre chose qu'à se shooter... Le final,plutôt inattendu,part dans les cimes de la folie baroque et du nihilisme assumé. C'est un film qu'on a envie de revoir immédiatement pour en apprécier les nuances non saisies au premier abord. Grace soit rendue à cet anti-conformité,tellement précieuse dans le cinéma actuel.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Dans la jungle des blockbusters, c'est-à-dire des films à grand spectacle le plus souvent formatés pour plaire au public le plus large possible, dans cette jungle surgit parfois l'exception, autrement dit un film qui échappe à la médiocrité et qui, de ce fait, peut réellement satisfaire tous les appétits cinéphiliques et pas seulement ceux qui ne vont au cinéma que pour se divertir. Le spectacle est au rendez-vous certes, la cavalcade des effets spéciaux fait son œuvre bien sûr, mais il y a bien davantage que ce qui saute aux yeux, il y en a aussi pour l'esprit, pour l'intelligence, pour la sensibilité, pour l'imagination...
    Ce film du réalisateur coréen Bong Joon-Ho se place indéniablement parmi ces exceptions : il excelle sur tous les plans, il en met certes plein les yeux, mais il offre aussi et surtout une multitude de lectures possibles et peut donc satisfaire, voire fasciner même les spectateurs les plus exigeants. Pour tout dire en quelques mots et contrairement aux autres blockbusters post-apocalyptiques parus cette année, celui-ci tient la route (ou plutôt les rails) !
    Nous sommes en 2031 et, par la faute de l'homme, la Terre est entrée depuis 2014 (!) dans une nouvelle ère de glaciation qui a anéanti toute possibilité de vie à sa surface. Les seuls rescapés sont ceux qui ont pu prendre place dans un train lancé à toute allure et faisant le tour de la planète sans jamais pouvoir s'arrêter. L'image de ce train circulant à pleine vitesse dans un océan de glace ne peut que fasciner l'imagination des plus rétifs. Mais ce n'est que le décor car, à l'intérieur du train, les rescapés n'ont pas tardé à reproduire soigneusement le schéma vieux comme le monde du maître et de l'esclave. En 1927 déjà, dans son fameux « Metropolis », Fritz Lang imaginait une cité futuriste régie sur une base identique : dans les hauteurs s'ébattait la classe dirigeante tandis que les masses serviles croupissaient dans les bas-fonds. Il en est de même dans ce film de Bong Joon-Ho, sauf qu'au lieu de la verticalité des gratte-ciel on a affaire à l'horizontalité d'un train fou : les maîtres profitent de la vie à l'avant tandis qu'à l'arrière végètent les pauvres, condamnés à ne survivre qu'en ingurgitant une nourriture des plus douteuses.
    Il va de soi que, comme dans le film de Fritz Lang, de telles injustices ne peuvent que générer des révoltes. Plusieurs ont déjà échoué et ont été réprimées dans le sang quand survient celle que rapporte le film de Bong Joon-Ho, révolte menée par un petit groupe d'hommes déterminés, capables de déjouer les pièges et de progresser de wagon en wagon jusqu'à l'avant du train. En somme le film raconte cela : l'avancée de ces hommes, leurs combats, et les découvertes invraisemblables qu'ils font. Car chaque wagon traversé amène son lot de surprises, ici un jardin qu'on dirait surgi de l'Eden, là un aquarium géant, etc. On a affaire à une arche des temps modernes, conçue pour la survie de quelques privilégiés. L'aventure fascine et apporte son lot de révélations et de questionnements. Et là où Fritz Lang avait échoué (sans que cela n'enlève rien à la magnificence de son film), ne sachant achever autrement son récit qu'avec un prêchi-prêcha peu convaincant, Bong Joon-Ho, lui, réussit un final éblouissant et intrigant qui semble à la fois signifier la fin de l'humanité et son éventuel recommencement.
    Malgré sa structure assez simple et somme toute quelque peu convenue, ce film recèle de grandes richesses d'interprétation. On peut le voir comme la parabole de l'absurdité de la condition de l'homme livré à lui-même. Quel recours possible pour ce concentré d'humanité parcourant la Terre gelée à l'intérieur d'un train dément qui ne sait que tourner en rond ? Il est à remarquer que pas une seule fois au cours du film il n'est fait mention de prières, sans parler de la foi en un Dieu qui pourrait sauver ce reste d'humanité en perdition. Le seul dieu qui reste à ces hommes semble être le concepteur du train, celui dont on parle et qu'on ne voit pas parce qu'il reste cantonné à l'avant de sa machine. Mais quand les révoltés parviennent jusqu'à lui, qui trouve-t-il ? En fait de dieu, on a affaire à un homme vieillissant qui n'a su que retarder de quelques années l'inéluctable : une humanité qui court à sa perte ! 8/10
    landofshit0
    landofshit0

    253 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Ratage complet pour Bong Joon-ho,qui fait de son snowpiercer un nanar grotesque,dont seul l'image peut être sauvée. Pour le reste c'est lamentable,le jeu des acteurs est ridicule. Bong Joon-ho veut faire du personnage de Tilda Swinton un rôle burlesque,mais le ton donné à ce personnage est désastreux. Certes ce jeu grotesque est volontaire,mais l'humour que le personnage est censé véhiculé est calamiteux,rien ne marche avec cette femme. D'autres perso sont eux aussi sur le même ton,l'instit,les gamins,leurs jeux sont tout aussi lamentable. Pour les autres acteurs,ceux jouant de façon sérieuse ce n'est pas la joie non plus, Bong Joon-ho n'arrive à aucun instant à donner de l'intensité à ce jeu qui se veut dramatique et sérieux. Le gros problème du film est surtout le manque d’implication de Bong Joon-ho dans le développement de ces personnages,car tout est sommaire ici. Bong Joon-ho a été un cinéaste minutieux,car oui l’époque de memories of murder est maintenant bien lointaine. Dans snowpiercer les pauvres sont maquillés avec la subtilité des mineurs de germinal,le noir maculant leurs visages à été soigneusement et régulièrement appliqué au coton par des maquilleurs (trop) appliqués. C'est identique pour des décors qui passent d'un noir industriel aux fastes doré des premières classes. Le cinéma de Bong Joon-ho continu son déclin,il a atteint ici son niveau le plus bas. Il ne reste plus qu'a espérer qu'il prenne conscience de son état pour qu'il puisse entamer une remonté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    Que dire, que dire...Aux vues de toutes les critiques positives et enthousiastes sur ce film, je vais paraitre sévère, cependant j'ai vraiment trouvé ce film décevant et moyen. Les 2,5 points vont pour la mise en scène, les acteurs et les scènes dantesques. Le 2,5 points manquant sont dues aux scénario totalement bâclé selon mon point de vue. Pourquoi ? Le scénario reste particulièrement bateau : un grand gentil qui voit ses compagnons mourir, lutte pour sa liberté et la délivrances des siens, et se rend compte finalement que tout était complot...Le fond est pourtant très bon, la nature humaine qui revient au galop est très bien mise en scène. De plus, on remarque des scènes venues d'ailleurs...notamment la fusillade entre le protagoniste et le grand méchant increvable : ils sont à une dizaine de wagons de distances, le train tourne, il se voient à travers les fenêtres, et se tirent dessus...et cela à plusieurs dizaines de mètres avec du vide entre eux, à travers des vitres triplement blindées, et tout ça avec des armes automatiques avec une mini visière..évidemment, ils se visent à merveille, sans que le vent ne puisse influencer la trajectoire de la balle; un détail me diriez-vous, mais sur le moment ça détruit TOUTE la crédibilité de la scène, et donc des personnages.
    Aussi, j'ai trouvé la fin particulièrement décevante, spoiler: le train est détruit, tout le monde meurt, sauf la fille du droguer et l'enfant noir capturé par Wilford
    , la fin est très brève, mais bon, nous diront que je n'ai pas su capté les subtilités du scénario? Peut-être devrais-je le voir une 2ème fois?

    J'attendrai en tout cas une sortie DVD pour le revoir.
    Je conseille si vous voulez passer un bon moment, si vous cherchez un grand film, vous pouvez, selon moi, passer votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 avril 2014
    Ce navet m'a fait perdre 126 minutes pour rien dans ma vie.
    Un film super incohérent !!
    Réalisation : zéro - Dialogues : zéro - Jeu d'acteurs : zéro - Rythme : zéro - Musiques : zéro
    Il faudra m'expliquer la scène avec les mecs munis de haches qui sortent un vieux poisson sorti de nul part...
    Dommage ce film avait du potentiel
    A fuir....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Je ne comprend pas toutes ces critiques qui encensent ce film. Je me dit qu'on n'a pas du voir le même film ou alors c'est un film qu'il faut prendre comme une comédie plutôt que comme une tragédie ! Le début est plutôt prometteur mais par la suite rien ne se tient, on a l'impression qu'il manque des scènes. Des scènes de violence à rallonge, des scènes incompréhensibles avec des personnages dont l'interprétation frôle le ridicule et une fin plus que décevante. Je suis vraiment passé un côté de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Je ne comprends pas l'engouement des critiques pour ce film. Il est bien réalisé ; l'interprétation est correcte sans être extraordinaire. Le scénario, quant à lui, est plutôt réchauffé : l'Homme veut dompter son environnement mais malheureusement, ce dernier finit par reprendre ses droits. L'idée d'envoyer des produits chimiques par l'intermédiaire de fusées pour reconstituer la couche d'ozone n'a rien d'innovant. La majorité du film traite de la survie d'un petit groupe d'individus dans un environnement réduit : cela n'a rien de nouveau, si ce n'est l'environnement en question, un train. Si l'idée du train est, il faut l'admettre, assez originale, elle n'en reste pas moins ridicule économiquement et structurellement pour 2014. De plus, les mouvements perpétuels ont du faire l'objet d'une conférence auprès des scénaristes car TS Spivet, sorti la semaine dernière, traite également ce sujet. Au final, on se retrouve avec une lutte des classes dans un train. Si l'on remplace le train par un bateau, on penserait probablement à Titanic. Le héros démarre son périple du fond d'un train pour le finir, attention aux yeux, à l'avant du train. Je dois l'admettre, il y a quelques péripéties entre temps et il faut ouvrir trois portes (1,5 étoile par porte est peut-être le barème utilisé pour l'évaluation de ce film, ce qui expliquerait sa note moyenne). La troisième classe qui vit dans de très mauvaises conditions pendant que la première classe se prélasse est à la fois caricatural, manichéen et simpliste. Le créateur du train, symbole du pouvoir, est également abordé avec naïveté : cet aspect était, de mon point de vue, bien mieux traité dans Equilibrium. Le dilemme du héros à la fin du film est un point très intéressant mais il est traité avec simplicité. Enfin, si la période de rébellion occupe presque tout le film, celle de la post-rébellion ne doit pas occuper plus de 2 minutes. On a donc un film qui, sans être mauvais, est très banal et manque d'analyse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Dans un futur proche, un train roule continuellement autour de la terre pour échapper à la nouvelle ère glaciaire.
    Dans ce train les "riches" sont à l'avant, dans le luxe et les "pauvres" tassés à l'arrière.
    L'idée est plutôt bonne, ça commence pas mal, mais très vite on tourne en rond et on fini par s'ennuyer. On attend, on attend et.... puis on attend toujours...
    On pourra aussi remarque certaines incohérences scénaristique.
    L'ensemble manque quand même de rythme.
    Certains thèmes ne sont pas assez approfondis (notamment celle de la lutte des classes, on se limite à la révolte). Les thèmes pris à soleil vert (pénurie, alimentation de synthèse et la découverte de ce que les "pauvres" mangeaient ) sont très mal exploité.
    Après visuellement c'est plutôt bien fait et certaines scènes sont pas mal...
    Coté acteurs c'est moyen, si John Hurt et Ed Harris s'en sortent convenablement, beaucoup de seconds rôles surjouent (notamment Tilda Swinton ) pendant que l'acteur principal.... bof pas mauvais mais pas forcément génial.
    Rien de nouveau dans ce film... Dommage
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 833 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Il y en a des choses à dire sur ce film, en tous cas, cette année les coréens sont venus en force à Hollywood (sauf que contrairement aux hong kongais il y a une vingtaine d'années ils ne se sont pas cassés les dents).

    Au début le transperceneige je croyais que c'était une fleur et que le film serait un mélo bien chiant et j'ai vu la bande annonce, ce qui m'a encouragé à lire la BD que j'ai aimé (enfin le premier tome, le reste c'est un peu de la merde) et j'ai pris mon pied.

    Si au début j'étais sceptique, le film donne une raison au froid, pourquoi ? on a pas besoin de savoir ? et si on voit que l'environnement a été travaillé on ne se sent pas tant à l'étroit que cela, mais surtout on a l'impression que tous les quetards se connaissent, qu'il n'y a que un ou deux wagons de queue, ce qui fait perdre au train son aspect immense (bien que tout comme dans la BD il ne soit jamais montré en entier). Mais j'ai vite oublié ces reproches que je pouvais formuler d'entrée de jeu.

    Le film part juste du même concept de la BD et en fait autre chose, tant mieux et il décide d'en faire le récit d'une révolte. Je dois dire que je n'ai pas autant vibré devant une foule depuis Octobre ou La grève d'Eisenstein. Mais contrairement à Eisenstein, qui époque oblige était très louable dans les intentions de révolution, là Bong Joon-ho semble plus réaliste dès le départ, lorsque Chris Evans se plaint qu'ils mangent de la merde et que devant ils mangent des steak, Jamie Bell rétorque qu'il mangerait bien un steak. On sent dès le départ que cette révolution n'a pas pour but de changer les choses, de répartir équitablement, mais juste de gravir l'échelle sociale et d'avoir aussi des privilèges. Et le film gardera tout le long cette lucidité, le film parle bien entendu de notre monde à nous.

    Le possède donc des scènes de révoltes juste impressionnantes et jouissives au possible, j'avoue avoir tremblé sur mon siège lorsque Chris Evans appelle "Chan" (si je me souviens bien du prénom), c'était tellement prenant, tellement juste.

    Mais il n'y a pas que le propos politique qui est intéressant, mais également l'écriture des personnages, je ne révélerai rien car les révélations en sont réellement, c'est-à-dire qu'on ne les voit pas venir, mais en plus elles sont cohérentes, c'est pas un truc qui sort de nul part comme Now You See Me (par exemple). Mais disons que les personnages sont très biens écrits et qu'ils ont un background développé. J'ai juste adoré la scène où Chris Evans raconte les premiers mois dans le train, pas de flash back lourdingue, ça rend le truc encore meilleur de devoir l'imaginer.

    Le réalisateur a réussi à introduire son acteur fétiche ne parlant pas anglais et l'a très bien fait, honnêtement je n'ai rien à reprocher, rien à redire tant c'était excellent. J'aurai juste aimé en sortant de la salle que le film se termine quelques minutes avant, un peu plus comme la BD, mais avec le recul je trouve que cette fin convient mieux car elle est porteuse d'un message fort et se débarrasse du cynisme de la scène précédente.

    Tu m'étonnes que les Weinstein coupent des scènes aux USA, il faut attendre un coréen pour qu'il y ait un film avec un propos politique intelligent aux USA ? D'ailleurs ça m'a rappelé ce que disait Céline dans Bagatelle pour un massacre, que Marx et les Rothschild c'était les deux faces d'une même pièce !

    Bref Elysium peut aller pleurer quand il veut, il vient de se faire refaire le le rez-de-chaussée de manière violente, extrêmement intelligente et viscérale. Parce que là, c'est pas le monde il est beau, le monde il est gentil, c'est tellement plus complexe que ça, et voir cette complexité là au cinéma, dans un divertissement, aussi bien réalisé, on n'a pas vu ça depuis Total Recall.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Tellement d'incohérences... ok c'est mystique, mais ça n'excuse pas que RIEN ne tienne debout... ( spoiler: les 2 fenêtres dans des wagons opposés qui restent l'une en face de l'autre pendant de longues minutes... les morts qui reviennent à la Vie... les allumettes qui sont utilisées par le gamin pour les torches et qui reviennent à la fin dans l'étui à cigarettes... les hommes armés qui se font battre par une bande de mal nourris désarmés... et ce ne sont que les plus voyantes) en plus c'est la shootée de service
    qui s'en sort le mieux... Bref... je l'attendais depuis la bande annonce ce film, énorme déception

    Je me suis dit pendant le film que cette histoire passerait extrêmement bien en BD, je comprends mieux maintenant !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 164 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Deux sentiments opposés m’assaillent face à ce "Snowpiercer". D'un côté ça m’a fait du bien de tomber sur un film qui avait un univers original et une intrigue qui avait de l’ambition. De l’autre côté, je ne peux que m’empêcher de faire un constat : c’est que ce film m’a détendu mais sans plus... Et c’est bizarre de se dire qu’un film d’anticipation un peu zarb et décalé n’a fait au final que me « détendre ». Parce que oui, l’air de rien "Snowpiercer" n’a pas l’air d’avoir été calibré pour ça. L’ambiance est sombre, l’univers est glauque et le ton flirte souvent avec une sorte de démence propre justement aux réalisations de nos amis coréens. Et pourtant, sur ce point, je ne pourrais pas reprocher à l’ami Bong Joon-Ho d’avoir posé sa patte, d’avoir su faire preuve d’audace et d’être parvenu à imposer parfois son style visuel et ses scènes un peu hors-normes. Mais bon... Peut-être est-ce sa volonté d'être un blockbuster à l'américaine qui entend s'imposer sur les terres de l'Oncle Sam qui lui coupe les ailes parce qu’au final tout ça bande mou... Le pitch de départ annoncé par l’intro fait très série Z, et toute la première moitié s’y assimilerait presque si la qualité de la réalisation ne remontait pas le niveau. Parce oui : moi au final j’ai eu l’impression qu’on suivait simplement un rail très scripté (rail... "Snowpiercer"... pouet ! pouet !) Alors certes, quand on arrive vers la tête du train, l’inventivité visuelle de chaque wagon parvient à distraire les esprits mais sinon, durant les deux premiers tiers, c’est de l’opposition très basique saupoudrée de tous les clichés propres à ce genre d’univers. D’ailleurs, à bien tout prendre, le traitement de l’intrigue se révèle finalement bien simpliste et superficiel, surtout quand on se réfère à la conclusion. En aurait-il été autrement dans un film intégralement coréen plutôt qu’un film produit et formaté pour correspondre aux codes du cinéma américain ? Je ne sais pas. Mais au moins ce qui est sûr c’est qu’on nous aurait dispensé de cette affreuse musique pompière qui est en totale inadéquation avec l’univers proposé. Alors oui, je ne peux m’empêcher de penser que ce film a été affadi par rapport à ce qu’il aurait pu être, en tout cas c’est ce que je me dis au regard de mes sensations à son égard. Parce qu'en fin de compte je n’ai pas passé de mauvais moments, au moins ai-je été intrigué par cet univers atypique et décalé... Mais bon, d’un autre côté je suis sorti de là inchangé, pareil qu’à l’entrée, sans cette sensation plaisante d’avoir eu quelques sauts d’émotions. Alors à la grande question « est-ce que ça vaut le détour ? » je répondrais qu’en définitive « tout dépend de vos attentes. » Si vous allez voir "Snowpiercer" pour voir un film détente, un énième blockbuster, alors je répondrais pourquoi pas : il fait ça bien avec sa petite dose d’originalité. Par contre, si vous cherchiez un film à l’identité forte et à l’atmosphère prenante, je crains fort qu’il faille passer son chemin...
    Julien D
    Julien D

    1 115 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    On croyait le schéma de la lutte des classes usé jusqu’à la moelle par le cinéma d’anticipation mais parfois quelques perles de transgression idéologique et de symbolisme philosophique deviennent des brulots politiques. C’est exactement le cas de ce magnifique Snowpiercer, adaptation d’une bande dessinée française par l’un des réalisateurs coréens les plus virtuose dans l’art du mélange de genre, Bong Joon-ho. Derrière un huis-clôt ferroviaire post-apocalyptique, c’est une formidable allégorie du système économique en place qui se dessine, sorte de 1984 réduit à l’échelle d’un train, qui va trouver son sommet dans l’effrayant monologue d’Ed Harris à la fin. L’ensemble du casting, de Chris Evans à Tilda Swinton (magnifiquement méconnaissable), est tout simplement excellent tandis que le superbe travail fait par le directeur photographie contribue à l’ambiance oppressante et à la noirceur du propos. Bref, un grand film de science-fiction qui réussit à faire de sa narration linéaire le support d’un scénario complexe et d’une morale terriblement fataliste (à ce propos, la dernière scène est un peu obsolète).
    Guimzy
    Guimzy

    161 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Bong Joon-ho garde un pied en Corée du Sud avec Snowpiercer, son premier film doté d’un casting international et tourné majoritairement en langue anglaise. Et comme à son habitude, le réalisateur pond un film coup de poing, qui parvient à se distinguer clairement des autres blockbusters apocalyptiques. Non seulement l’adaptation est une réussite totale, mais le film en lui-même s’avère assez étourdissant, portant comme jamais la marque de son auteur. Ainsi, le film est ce que l'on attendait et même plus, souvent complexe, toujours aussi raffiné derrière sa noirceur et sa violence. Et surtout, il n'est pas tombé dans le piège que l'on craignait tous : le manichéisme. Là où il n’a pas sa place, c’est dans la simple idée que la répartition des voyageurs ne répond à aucune logique mais s’avère complètement arbitraire. Ce qu’il souligne ici, c’est la nature même de l’être humain, capable d’oublier ses idéaux les plus fondamentaux lorsqu’il se retrouve dans une position privilégiée. Un propos hautement misanthrope que construit également le personnage de Curtis, faux leader et véritable être humain en proie à ses failles, se retrouvant dans le final face à une situation morale extrêmement délicate. Par ailleurs, Snowpiercer reste un pur film de son auteur dans le sens où il s’amuse toujours autant à prendre le spectateur à revers, et notamment à travers son sens de l’humour. Il n’hésite pas à déployer des ruptures de ton brutales, joue avec le grotesque alors que le propos général est excessivement grave, créant parfois une sensation de malaise ( la scène de chant à l'école ). En plus d'avoir un récit propre et d'être un fabuleux projet de mise en scène, le film se permet d'être un véritable symbole, symbole purement pessimiste. A l'image de la scène essentielle, où nos héros se battent contre des ennemis masques, qui doivent utiliser le feu comme moyen de survie et de combattre. Snowpiercer prône, de façon diablement pessimiste, un retour aux origines pour balayer la folie des hommes et reconstruire le monde. Dans cette optique, il n’est pas surprenant de voir dans la séquence finale non pas tant un rappel de la rencontre avec le créateur de la trilogie Matrix mais plus une variation autour de la dynamique mise en place dans 2001, l’odyssée de l’espace, qui reposait sur la valeur cyclique de l’humanité. Ce que propose Boon Joon-ho est donc assez immense, misant quasiment l'intégralité du film sur une approche intellectuelle basée sur une confiance totale en l’intelligence du public. De plus, il parvient à réussir un sacré challenge : parvenir à transposer à l’écran un univers clos et restreint, nécessitant une compréhension de l’espace de chaque instant, et le réalisateur le fait à merveille. Ponctué de séquences d’une violence inouïe (la longue baston du wagon-sauna est terrible), d’une succession de symboles toujours forts et faisant corps avec le propos, Snowpiercer est une œuvre désespérée, comme le sont les révolutions, qui n’oublie jamais que la révolte se fait dans le sang et n’est qu’un écran de fumée pour le peuple manipulable, les héros n’étant que les pantins du pouvoir. On a affaire à une grammaire cinématographique complexe, portée par un ensemble d'acteurs impressionnant , qu’il s’agisse de l’outrance de Tilda Swinton, de la sobriété massive de Chris Evans ou de la folie de Song Kang-ho. Et bien évidemment, les effets numériques de l'extérieur du train sont à tomber par terre. Ainsi, malgré certes quelques incohérences, peut-être même quelques lenteurs, Snowpiercer est une oeuvre assez bouleversante, une odyssée sombre et tragique, portée par l'énergie de du désespoir.
    Zebulonix
    Zebulonix

    2 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Je me suis encore fait avoir. J'ai lu de bonnes critiques (presse) et il y avait une bonne cote sur allociné. Alors j'ai tenté...
    Tu parles ! Quand je lis "un excellent voyage au pays de la réflexion humanitaire !" je m'effondre. C'est creux, bidon, plein d'incohérences... Le train, vu de l'extérieur, tremble et fait un bruit d'enfer. Mais une fois dans le train, rien ne bouge et il y a juste un vague bruit de fond très lointain. En VO, l'asiatique parle asiatique (quelle langue ? ça n'a pas vraiment d'importance) et l'autre lui répond en anglais alors qu'ils ne se comprennent pas. Il y a de temps en temps un petit traducteur électronique, mais pas dans toutes les scènes. Curieux, non ? Ce ne sont que des détails. Plein d'autres trucs sont gênants.
    D'où vient la viande ? Comment fonctionne la "Machine" ? Des fois les fusils sont vides (plus de munitions depuis la dernière révolte) mais d'autres fois, on se tire dessus quand même... Et j'en passe.
    C'est violent, il y a de la baston, et quelques effets spéciaux. Ça ne suffit pas.
    Bref, on m'a raconté une histoire à laquelle je n'ai pas cru. Mais alors pas du tout.
    Nicano
    Nicano

    63 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Emmené par un pitch au premier abord assez peu original, n'oublions pas que le film est l'adaptation d'une BD sortie quelques dizaines d'années auparavant. On ne peut donc pas reprocher au film de faire dans le pseudo-plagiat, j'entends par là, on prend les bases d'un Elysium, d'un Wall-E, d'un Le Jour D'aprés, on mélange tous ça dans un train et paf, ça fait des chocapics.
    Mais le mieux dans Snowpiercer, c'est que plus on avance, moins le film et son intrigue sont attendus. On peut avoir peur d'un scénario manichéen porté par un beau gosse avide de vengeance, ou qui veut dragouiller une compagne d'infortune, il n'en est rien : la profondeur de l'histoire, des personnages ( de chaque côté ) est explorée et chacun à sa part de ténèbres en lui, et parfois plus que ce qu'on croit. Rien que pour cela, c'est agréable, dans un monde cinéma on l'on voit de plus des gentils monsieurs avec une belle chevelure et un gros marteau qui veut détruire son méchant frère pas gentil.
    Les effets visuels et la photographie, ainsi que la mise en scène, sont exemplaires : Oui, Le Transperceneige est un peu sanglant parfois, sans que ce soit choquant non plus, mais tout cela sert un but : le réalisateur ne prend pas de gants, et les nombreuses scènes de combats en témoignent, on nous livre ici une fresque brutale, on nous fait ressentir toute la violence animant notre personnage principal. Bref, en quelque sorte, on est dedans.
    Enfin, le casting est évidemment au rendez-vous : Chris Evans, Octavia Spencer, Jamie Bell, John Hurt, Ed Harris, Song Kang-ho, Alison Pill sont tous au diapason, et à la perfection. La palme revient à Tilda Swinton qui est véritablement et absolument énormissime dans sa prestation de Mason.
    Bref, un trés bon film dystopique, qui change de l'ordinaire, et qui mérite largement d'être vu.
    spoiler: A noter que la fin est au-niveau du reste du film : le " non-manichéisme " du film atteint son paroxysme durant les 20 dernières minutes, où l'on comprend la logique du fonctionnement du train, et où l'on voit notre "héros" Chris Evans hésiter à trahir tout ce dont il croyait jusque là, et à reprendre les rênes de chef du train et ainsi perpétuer le système. Seulement 10 minutes aprés nous avoir révélé des évnements horribles dont il a été l'acteur aux débuts du Snowpiercer. Un héros sombre et torturé dans toute sa splendeur ... Génial !
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