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    Visions of Eight
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    Tanguy Adisson
    Tanguy Adisson

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    5,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    Visions of Eight est un des plus grands films de l’histoire du cinéma. Chacun des 8 réalisateurs est à son apogée et s’exprime pleinement comme peu ils en auront l’occasion. La liberté de réalisation qui leur est accordé permet de laisser la créativité s’exprimer en chacun d’eux ; et cela en valait la peine. Obligé de citer en premier Kon Ichikawa et « The fastest », qui aura eu besoin de 10 secondes de sport pour marquer de son emprunte le long métrage officiel des Jeux Olympiques de 1972. En utilisant une trentaine de caméras et le ralenti, la discipline la plus rapide des JO est vu sous un autre œil, celui d’un cinéaste.
    Pour continuer sur le ralenti ; Arthur Penn lui aussi aura choisi la science-fiction pour exprimer sa vision du saut en hauteur dans « The Highest ». Voir les corps courir, s’envoler, tomber entre dans sa fascination et il le retransmet parfaitement à l’écran.
    John Schlesinger dans « The longest » réussira quant à lui à raconter une histoire simplement en filmant le marathon. C’est bien plus qu’une simple course et cela devient un récit dans lequel on plonge volontiers.
    Claude Lelouch Ne s’intéressera lui pas aux vainqueurs mais aux perdants avec « The losers ». On comprend que ce qui l’intéresse n’est pas le fait de gagner mais les émotions que font vivre le sport. Il trouve les émotions encore plus immenses chez les perdants que chez les vainqueurs.
    Mai Zetterling lui non plus ne s’intéresse pas à la victoire et au sport, mais aux obsessions. On comprendra son obsession pour les obsessions et on la ressentira devant l’écran avec « The strongest ».
    Enfin, Miles Forman dans « The Decathlon » nous fait vivre l’épreuve considéré comme la plus dure des jeux olympiques et l’orchestre idéalement à sa manière.
    Moins marquant selon moi, il est important tout de même de citer Juri Ozerov et Michael Pfleghar qui eux aussi auront une vision bien précise du sport et de comment l’adapter au cinéma.
    Cette rencontre entre deux domaines (sport et cinéma) et un entrechoc d’art qui fait ressortir le meilleur de chaque réalisateur qui a participé à ce projet, pour un film à voir, à analyser et à revoir.
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