Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fêtons le cinéma
685 abonnés
3 005 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 avril 2022
Le serpent, dans Venom, ne constitue pas la menace principale mais une parmi d’autres : asthme de l’enfant qui doit rester seul avec son grand-père et ses domestiques, opposition entre la rigueur maternelle et l’insouciance apparente d’un papi aventurier, complot visant à échanger le fils contre rançon... Le réalisateur propose une œuvre hybride qui, en croisant le polar, l’épouvante et le drame, évite en partie les passages obligés desdits genres pour insister sur les dysfonctionnements des groupes représentés : qu’il s’agisse des policiers dont la lenteur administrative n’a d’égale que celle de la femelle mamba qui se traîne dans les conduits d’aération, alourdie par les œufs qu’elle porte, ou de la désorganisation de ravisseurs grossiers, tout est frappé du sceau de la confusion, à l’image des caisses échangées involontairement par l’épouse du gérant de l’animalerie.
Les plans d’attaque échouent, les personnages perdent leur temps en d’incessants allers-retours, les négociations n’aboutissent guère... Il faut l’intervention du serpent pour régler les problèmes et faire disparaître les trois bourreaux, comme s’il incarnait la puissance correctrice d’une nature venue stopper la léthargie d’une culture inopérante et inoffensive, enlisée dans des rapports de hiérarchie et dans une peur de la vie – en témoignent les listes que dresse la mère. Le réalisateur veille alors à rassembler un personnel dramatique international : le mari (ici absent) est américain, le ravisseur allemand, le collègue scientifique a un accent qui suscite l’hilarité, le mamba vient d’Afrique, l’action se passe à Londres... Le film mute en fable universelle sur l’incapacité de l’être de culture à retrouver sa nature de prédateur véritable ; il prend les aspects d’une comédie sociale qui parodie les genres investis non sans humour noir. Une petite pépite méconnue.
Régulièrement présenté comme un film d'horreur, un long-métrage qui s'apparente à mon avis bien davantage au film policier même si la mise en scène emprunte beaucoup de ficelles au domaine de l'épouvante notamment dans les jump-scares ou la vue subjective de la créature antagoniste, ici un mamba noir. Un thriller qui prend la forme d'un huis-clos efficace, étouffant à souhait, quelques passages à la tension psychologique vraiment prégnante mais un ensemble qui manque peut-être un peu de force narrative et reposant en majeure partie sur le face-à-face sublime entre Klaus Kinski et Oliver Reed, deux habitués des rôles électriques, noirs et deux acteurs possédant une réputation particulièrement sulfureuse et donc une aura unique. Au final, un film tout à fait satisfaisant, sans temps mort sans non plus être la découverte de l'année.
A Londres, des crapules tentent de kidnapper le petit fils d'un homme riche. Sauf que suite à un concours de circonstance, ils se retrouveront à le prendre en otage dans sa propre maison, avec en prime un dangereux serpent qui circule librement... Etonnant film que "Venom", qui mêle thriller à prise d'otages, et film d'horreur animalier ! Un mélange improbable, et qui pourtant fonctionne bien. Piers Haggard réalise en effet une œuvre sans fioriture, mettant ce qu'il faut en place pour nourrir ses péripéties, et jouant avec ses deux sous-intrigues pour faire monter le suspense. De plus, on bénéficie de quelques bonnes têtes, notamment Sterling Hayden, dans son dernier rôle (!) en vieil aventurier, Oliver Reed en petit criminel dépassé par les événements, et surtout l'impayable Klaus Kinski en cerveau de l'opération. A l'arrivée, "Venom" est donc un divertissement plutôt bien mené.
Un exemple de film des années 80 qui fonctionne encore pas mal aujourd'hui. Un scénario solide et de bons effets spéciaux même pour l époque et le plaisir de revoir Klaus Kinski jouer un méchant dont il avait le secret .
Superbe film pour une année 1982...Klaus kinski Et Oliver Reed beau duo de méchants .. Sterling Haydens dans le rôle du gentil grand -père.. ça change du "Parrain.."Saluons tout particulièrement le courage du dresseur du Mamba Noir sans quoi le film n aurait pas pu être réalisée apparement .. je ne me lasserai jamais de le regarder..
C'est en fait un thriller avec quelques séquences qui terrorisent surtout les spectateurs ayant les serpents en horreur, mais on pourrait bien se passer de ce manba car le façon dont Haggard le filme fait perdre beaucoup à la qualité de la mise en scène. Cela reste quand même un bon spectacle surtout pour les cinéphiles sachant faire la part des choses et appréciant de revoir les grandes stars qui font de ''Venin''une affiche fort alléchante. Notre ''Johnny Guitar'' à 65 ans remplit bien un rôle de composition très surprenant, la ''fille de Ryan''se remarque par son interprétation de nunuche diplômée, ''Aguirre'' est beaucoup moins fou ou méchant que d'habitude et le plus célèbre et réussi de tous les ''loups garous'' s'en donne à cour joie dans son comportement excessif. Bref, un film distrayant de bon niveau dont il ne faut pas attendre plus mais qui rempli bien sa fonction.
Contrairement à son pitch de départ qui fait songer à un film d’attaque animale, Venin est bien davantage un thriller qu’un film d’horreur. Le serpent en question intervient finalement assez peu et ses attaques viennent plutôt décimer les rangs des méchants que des héros. Toutefois, cela n’empêche aucunement le film d’être agréable à suivre, malgré quelques passages plus mous. Si la réalisation de Piers Haggard n’a rien d’extraordinaire, le cinéaste a eu l’intelligence de s’appuyer sur un casting très solide constitué de vétérans comme Kinski, Oliver Reed ou encore Sterling Hayden. Ils parviennent à donner vie aux personnages et à rendre crédible cette histoire de kidnapping qui tourne mal. Reste une affiche française magnifique.
Kinski et Oliver Reed ensemble dans un film ça peut qu'attirer le cinéphile avide de curiosité ; Venin est plutôt bien fait avec son mamba (le serpent le plus vénéneux au monde) prêt à mordre à la moindre occasion mais Venin est plus proche d'un thriller que d'un film d'épouvante car il est aussi question d'un kidnapping. A l'origine c'était Tobe Hooper qui débuta le film mais il l'abandonna laissant la place à un inconnu qui s'en sort pas trop mal même si l'ensemble fait parfois trop téléfilm cependant Venin est un film divertissant qui a la chance d'avoir un casting très attrayant avec Sarah Miles, Susan Georges, Sterling Hayden plus les 2 gueules cités plus haut.