Cette histoire dramatique est pour le moins dérangeante: pourtant le traitement qui est fait de l'implication de l'adultère chez l'enfant n'est peut-être pas si singulière. Emmanuelle Beart est excellente, en mère vicieuse, malgré sa violence n'a pas de relent pénal. Tout comme Audrey Dana, dans son rôle de femme amoureuse aveugle. Gamblin moins, trop raide, une jeu à la Pierre Richard aurait permis de retrouver sa respiration. Stefano Accorsi est une erreur de casting, pas convaincant avec son accent italien appuyé, ni subtile dans son jeu d'amant.
Nous trois est un film sympathique où l'enfant de 1973 que je suis est ravi de revoir l'ensemble des accessoires et costumes ressortis des placards.
Pour ce qui est du scénario, j'aime beaucoup l'idée d(es) trio(s) formé(s) autour de l'enfant. Malheureusement, tout ceci n'est pas assez efficace à mon gout. Cela aurait aurait pu être beaucoup plus fort avec une mise en scène plus marqué.
L'histoire d'une mère névrosée, égoïste, narcissique, qui gâche la vie de tout le monde je ne dit pas bravo au réalisateur ni a cette pauvre Emmanuelle Béart qui a le visage tellement figé et gonflé qu'elle ne laisse plus transparaître la moindre émotion elle était déjà tombée bien bas la pauvre mais la c'est en dessous de tout.
Un excellent film d'un parcours atypique et tellement improbable d'une famille Iranienne qui a subit deux dictatures successives. Un parcours parsemé d'embûches, d'évènements graves, tous relatés avec beaucoup d'humour qui emmènera cette famille dans le pays des droits de l'homme en France ... Ce film se termine dans un constat positif l'apport du chef de cette famille dans la vie associative de la cité où ils demeurent... Une film formidable, plein d'espoir ce qui est le meilleur baume au coeur dont on puisse r^ver dans le contexte actuel.
Je mets 1 pour contrebalancer tous les avis merveilleusement positifs. Non pas qu'il soit foncièrement mauvais, mais il ne vaut vraiment pas une moyenne de 3.2 qui m'a fait déplacer pour aller le voir. 'Le premier jour du reste de ma vie' vaut 3.2 de moyenne. Celui là, 1.8/1.9 pas plus. C'est long, a peine comique, pas très émouvant. Bof..
Le film raconte une histoire ordinaire. Une femme délaissée par un mari trop lâche et trop occuppé à son travail, laisse sa femme tomber amoureuse de son voisin qui attend un enfant de sa propre femme. Dès lors son fils de six ans, dans une réalité mêlée de rêve, suit la romance puis la tragédie de ce nouveau couple où l'amant est lui aussi trop lâche pour faire face à la romance qu'il vit. Petites lâchetés entre adultes. Scènes de vies amusantes dans cette banlieue tranquille des années 1970, puis drame au vitriol de la vie ordinaire. Le petit garçon va pourtant sublimer la triste réalité de tous les jours, n'ayant jamais cessé de penser que sa mère vivait selon lui dans une romance, l'imaginant en reine d'Angleterre. L'imaginaire de l'enfant, ne se posant pas en tant que juge, sublime alors la réalité, la tragédie, pour poser son rêve où chacun devrait trouver sa place. L'enfant déconstruit la réalité tragique, pour la refabriquer en conte de fée, nous laissant d'abord amusés, puis stupéfaits, enfin désarçonnés devant l'écart qui existe entre les rêves d'une femme et d'un enfant et la tragédie de la vie ordinaire. Le rêve de l'enfant est le plus fort. Agit-il pour le protéger ? Un film français qui ne ressemble à aucun autre. A voir avec un regard neuf. Un chef d'œuvre à part selon moi, malheureusement difficile d'accès si l'on a pas un penchant pour la sensibilité et la poésie de l'enfance, enfance malmenée face à la dureté et la lâcheté d'un monde adulte.
Hyper décevant ! Ce film n'a de bon que sa bande annonce qui révèle les meilleurs moments. Tout le reste est sans saveur, ni odeur, parsemé de longueurs, de mélodrame amoureux auquel on ne peut croire tant il est surjoué ! Bref, je me suis laissée dupée par la Bande annonce, et les 3 étoiles affichées. A mon avis ça va vite chuter !
film poétique tres touchant de sensibilité. beau jeu d'acteur pour le père en inventeur fantasque ! la mère s'abandonne à son amant de voisin dont la femme est trop exubérante ! Le seul qui est raisonnable est le petit Sébastien dont le regard d'enfant semble éperdument pertinent, tantôt accusateur, tantôt complice.