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calamityJ
4 abonnés
21 critiques
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4,0
Publiée le 10 février 2023
Passé inaperçu à sa sortie, ce film aussi rigoureux qu’oppressant est une très belle surprise. A travers le portrait d’une femme qui bascule dans la paranoïa suite à un accident traumatique, le film s’attache à susciter autant de trouble et de perte de repères de la part du spectateur que du personnage principal. S’inscrivant brillamment dans la veine du « cinéma du soupçon » (Polanski, Lynch ou Altman dans ses premiers films), « Où est la main de l’homme sans tête » y trouve cependant une identité propre, entre conte désenchanté et surréalisme larvé (son titre improbable lui va finalement très bien). Les deux cinéastes construisent avec une grande intelligence et une vraie maîtrise un labyrinthe narratif vertigineux : cassures de rythme, temporalité éclatée, jeux de faux-semblants visuels ; tout participe à construire subtilement le monde intérieur d’une héroïne paranoïaque. Cécile de France, impressionnante d’intensité, y trouve un de ses meilleurs rôles et construit un personnage aussi fascinant qu’anxiogène. Rare est de trouver dans le cinéma français une telle audace et les deux cinéastes tiennent jusqu’au bout, malgré quelques baisses de rythme, les promesses de ce beau thriller mental, aussi rêveur et mélancolique qu’oppressant.
j'ai aimé ce film.. decidement je suis jamais d'accord avec les critiques presse qui encore une fois sont severes! et oui ce film ne respecte pas les codes habituels.. .. moi je dis tant mieux! ça change! c'est un thriller psychologique.. ou on se perd beaucoup.. mais tout prend sens à la toute fin.. c'est un film qu'il faut voir au moins deux fois je pense pour bien tout comprendre!.. en tt cas perso j'ai beaucoup aimée! allez le voir pour vous faire votre propre idée..
La prestation de Cécile de France est incontestablement bonne, tout comme celle d'Ulrich Tukuk. Malhré la lenteur du scénario, le climat pesant crée un suspense grandissant. Et puis la fin devient grotesque. Un simple fait divers ennuyant.
Je suis fan de Cécile de France, mais où est-elle allée se fourvoyer dans ce pseudo thriller psy prétentiard sans queue ni tête. Une étoile pour la présence de Cécile...O pour le film
Quel début!!! Entre la basilique et la piscine... Epoustouflant! La suite reste de bonne facture, en crescendo jusqu'au final poignant!
Belle distibution avec une Cécile de France aussi athlétique quedans "Un secret" et très convaincante dans l'affolement et la douleur. C'est formidablement filmé aussi! A voir là et quand on le pourra!
Un scénario plutôt intelligent, une ambiance soignée, une mise en scène qui fait mouche. Un bémol, Cécile de France bien que convaincante, a quelques années de trop pour le rôle.
Tout commence là où tout bascule. « Où est la main de l’homme sans tête » nous emporte en effet dans la quête obsessionnelle d’Eva, plongeuse souffrant d’amnésie partielle après s’être cogné la tête au plongeoir ; égarée dans un monde qui auparavant était encore le sien, elle déambule, chancelante, à la recherche d’une stabilité à laquelle se rattacher, d’une vérité qui semble avoir déserté son petit monde à présent précaire - à la manière de ces fissures au plafond, dans une pièce que l’on fréquente quotidiennement, et dont la vision en modifie soudain notre vision habituelle. Plus rien d’autre n’existe que cet élément troublant qui efface à jamais l’image passée de « ce monde » auparavant si familier, et subitement étranger. Au moyen d’une réalisation soignée – et notamment d’une parfaite maitrise du flash-back – les réalisateurs nous font faire la toupie avant de nous lâcher, telle Eva, dans un monde méconnaissable et flou, comme au sortir de l’eau ; la prestation de Cécile de France parvient à nous faire oublier celle, moins convaincante, d’un ou deux petits rôles, et hisse véritablement le film vers le haut malgré ses si infimes « impuretés ».
Un film aussi inutilement long et absurde que son titre. Une 1/2 heure de moins aurait été salutaire pour nous empêcher de nous endormir et vu le contenu du film, on n'aurait rien perdu que des temps morts !
Les frères Malandrin signe ce nouveau film Où Est La Main De L'Homme Sans Tête?, porté à l'écran en grande partie par Cécile de France, qui, une fois de plus, est épatante dans son rôle. A chaque instant du film, Cécile est dans son personnage, et cela jusqu'aux larmes. Certes, une valeur sûre du cinéma francophone. Les frères Malandrins ont réalisé un film sombre à l'image d'un scénario assez glauque. Tout d'abord, je tiens à dire que jamais la Basilique de Koekelberg n'aura été filmé de la sorte! Dès le début, avec ces vues imparables sur cette Basilique, les frères Malandrin intègrent déjà un esprit cauchemardesque dans notre tête. Mais c'est surtout ce que vis le personnage central de l'histoire qui va nous influencer. Eva Sanders, une plongeuse de haut vol, habituée des premières places aux championnats internationaux, est, après avoir raté une chute (lui valant deux semaines de coma), emprise de cauchemars et de visions, voyant apparaître deux hommes, dont un sans main droite... Mais le plus étrange dans cette histoire, c'est que son grand frère, Matthias (interprété par Bouli Lanners), a disparu depuis sa chute. Mais pour Eva, son père n'est pas indifférent à ces évènements... Où Est La Main De L'Homme Sans Tête? nous emmène dans une histoire pas très réjouissante, et qui, malgré une bonne intrigue, perd de son équilibre et de sa fluidité au fur et à mesure des péripéties. On se pose pas mal de questions, notamment d'où viennent ces visions, est-ce que le père à quelque chose à avoir avec la disparition de son fils, etc. Malheureusement, quelques questions restent, au final, sans réponses. On a donc à faire à un film plutôt promettant pour la suite de la carrière des frères Malandrin, mais qui, celui-ci, souffre d'un manque de clarté dans sa narration.
Un très beau thriller psychologique ! Le parcours de Eva Saunders (Cécile de France magnifique et tragique) pour retrouver son frère mystérieusement disparu sonde nos angoisses les plus profondes et nous interroge sur la véritable connaissance que nous avons de nos proches. Ulrich Tukur est à la hauteur dans son rôle de père dévastateur, aussi terrifiant que touchant. Quel dommage que ce film ne soit distribué que dans une salle à Paris. Courrez le voir si vous aimez les univers de Lynch ou Cronenberg. L'atmosphère est mystérieuse, les personnages intenses, le rythme envoûtant.
bravo pour le film, bravo pour Cécile de France, Ulrich Tukur, bravo pour la peur, la réflexion, la lumière, les cadres, bravo, bravo, bravo, et bravo aux critiques qui défendent ce film
"Où est la main de l'homme sans tête ?" s'interroge le titre du film... et le spectateur de se demander finalement où sont la tête et la queue de cette histoire.
Pourquoi notre cinéma national doit-il toujours être aussi long et pénible ? Un film très ennuyeux dont le jeu de Cécile de France est vraiment, mais alors vraiment, le seul intérêt.
Je vous recommande d'allez voir "Où est la main..." ! En tant que spectateur, on est plongé dans une athmosphère inquiètante créée par la confusion entre réalité et fiction de la part de Eva. L'histoire est très bien ficelée (et la critique du Monde disant que le film "ne semble pas toujours savoir lui-même ce qu'il raconte" ne me parait pas juste du tout). Si à des moments le spectateur ne comprend pas tout, c'est parce qu'il voit à travers le regard d'Eva.
Enfin, la qualité de l'image et de la mise en scène sont vraiment au service de l'histoire. Les scènes dans l'église fantomatique sont par exemple très belles et soulignent la solitude du personnage de Cécile de France face à ses angoisses.
A voir d'autant plus qu'il s'agit d'un film vraiment original et à soutenir dans le paysage cinéma actuel !
A vous couper le souffle! Ce film est une grande surprise. Où est la main de l'homme sans tête nous emporte dans une ivresse cinématographique. Hypnotisée par le film, le suspense est omniprésent. Le mystère est ficelé intelligemment jusqu'au bout. Une mise en scène impeccable, un scénario subtil et des comédiens épatants. Aucune faille, si ce n'est le ressenti d'un manque de budget dans la technique. Mais peu importe, ce qui compte c'est d'être sortie de la salle le coeur retourné et rempli de bonheur pour avoir passé un bon moment de cinéma. Bravo!
Éva, Cécile de France, est une plongeuse olympique; poussée par son père et entraîneur (Ulrich Tukur), elle participe aux plus grandes compétitions. Son dernier saut sera bien plus profond que sa chute de dix mètres ou son coma de deux semaines et c’est dans un monde sombre et des plus étranges qu’elle se réveille: son père veut aussitôt lui faire reprendre un entraînement intensif mais reste muet aux questions qu’elle lui pose: où est son chat? Qui sont ces deux hommes qui la menacent? Où est son frère? Mais dans sa course aux réponses, elle devra avant tout trouver ce qui lui deviendra vital: où est la main de cet homme sans tête?
« Un drame familial et psychologique sous le masque du thriller »On comprend vite qu’il règne une tension au sein de la famille et plus particulièrement entre le père et son fils. Ce dernier disparaît mystérieusement, la mère n’est jamais montrée ni même mentionnée. Quant à la belle-mère, elle est dans l’ombre de son mari et n’arrive pas à se faire entendre. Le personnage d’ Éva n’a pas été choisi au hasard, elle aussi victime de son père qui la surprotège et qui la pousse sur les plongeoirs, elle en vient à douter de lui et finit par l’accuser de la disparition de son frère. Après un coma de deux semaines suite à un saut raté, c’est avant tout dans les méandres de son esprit qu’elle se noie. Ce que le spectateur prend initialement pour un film fantastique, (une homme sans main apparaît puis disparaît sans laisser de trace, cette main qu’ Éva voit partout et qu’elle finit même par trouver dans la basilique, une personne sans visage est enterrée et se réveille) est en fait un film psychologique. Cécile de France parle de « logique d’une femme qui doit traverser son fantasme pour se libérer dans la réalité ».
à voir, un film qui donne à réfléchir par soi même. C'est rare et ça dérange. (je ne citerai pas "le monde", "Libération" et "Studio". Trop intellectuel?