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soniadidierkmurgia
1 177 abonnés
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3,0
Publiée le 29 juin 2012
Le metteur en scène kurde d’origine iranienne est en train de se faire une solide réputation depuis l’accueil reçu à Venise par sa comédie douce-amère « Vodka Lemon ». Les « toits de Paris » s’intéresse de près à la spéculation immobilière dont font l’objet les chambres de bonnes devenues proies des investisseurs qui les revendent à prix d’or par lot aux bobos parisiens. Philippe LeGuay en 2010 les regarde avec nostalgie quand elles tenaient encore leur fonction initiales d’accueil du personnel de maison (« les femmes du 6ème étage »), Hiner Saleem lui a une vision beaucoup plus noire montrant les chambres de bonnes laissées à l'abandon dans le but de voir leurs derniers occupants partir pour laisser la place aux ouvriers. Dans l'une d'elle vit Michel Piccoli, vieil homme seul, qui attend doucement la mort au dernier étage de l'immeuble dans une chambrette devenue insalubre. Ses compagnons quittent un à un les lieux le laissant seul face à la mort qui approche. Pourquoi cet homme en-est-il arrivé là ? Pourquoi son fils semble l'avoir abandonné ? Aucune explication, ce qui intéresse Saleem c'est de montrer le long chemin solitaire de Piccoli, par ailleurs remarquable, vers la fin de son parcours durant le quel il est épisodiquement accompagné de quelques personnages atypiques comme lui égarés dans un coin de Paris qui semble hors du temps. Le film est quasiment muet et parsemé de séquences insolites que Saleem a empruntées à l'imaginaire de Carot et Jeunet. C'est sans doute une des faiblesses du film que de vouloir jouer la carte de l'insolite pour faire passer un message sans concession sur les sociétés occidentales où la solidarité familiale est devenue inexistante. La ficelle est un peu grosse et le propos un peu outrancier car au moment où le vieil homme aborde la phase la plus critique de son déclin, ses compagnons d'infortune y compris le médecin qui vient lui rendre visite assistent sans trop d'émotion et surtout sans réaction à son agonie. Du coup le film prend une tournure un peu agaçante qui ternit grandement ce que le début avait laisser entrevoir de poésie. Dommage.
On a trop peu parlé de ce film qui vaut pourtant plus qu'un détour. Il n'est pourtant déjà presque plus à l'affiche. Le sujet est sombre bien sûr mais je ne comprends pas que cela suffise à empêcher les gens d'aller voir ce genre de tres belle mise en scene.
Ce film est trop lent et silencieux les acteurs jouent surtout à partir des gestes, des regards,des rires, des pleurs ect.. Il y aurait eu plus de dialogue le film aurait été un peu plus intéressant !!! Les acteurs ont très bien joué,comme Michel Piccoli alors qu'il est dans la vie courante en pleine forme!!!Dans le film,il va très mal franchement c'était remarquable!!
le film de la semaine pour avoir peur, ce n'est pas Saw 4 (qui est débile), non, c'est celui-ci, qui nous montre l'inexorable fin qui nous attend tous un jour, plus ou moins misérable que celle de Michel Piccoli, mais inévitable. On en tremble encore longtemps après !
Eh bien, je suis assez étonné par les trop peu nombreuses critiques qui concernent ce film, personne n'est allé voir ce film ? Pourtant il est pas si mal que ça. Aprés une trés longue absence, Piccoli revient sur les écrans dans le rôle d'un vieillard habitant sous les toits de Paris pendant la canicule. Piccoli dans ce rôle est formidable et il n'a pas besoin de parler pour être touchant. L'histoire en elle même et joli et touchante surtout quand Thérèse lui amène le ventilateur, uis le radiateur. Comme quoi on peut faire reposer un film émouvant sur peu de choses. Félicitations à Cremer et à Mylène Demongeot qui s'en sortent éxtrémement bien. Mais en revanche, je trouve dommage que le film tourne parfois un peu en rond et que le film élude toute surprise pour le spectateur qui sait comment va finir le film.
Michel Piccoli est magistral dans cette belle oeuvre sur l'abandon des personnes agées. Seul m'ont laissé sceptique les toutes dernieres images qui sont de trop.
La solitude , la viellesse , la maladie , la mort , la pauvreté rien de tres gai dans "Les Toits de Paris" ; et pourtant le film est excellent , Michel Piccoli est juste comme jamais , plein de sensibilité , d'humanité.. et la mise en scene ne tombe jamais dans un voyeurisme qui aurait pu rendre la copie un peu glaucque... Superbe rôle de Marie Kremer également..