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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 juillet 2009
Nous étions deux dans la salle, pendant la projection on a rit comme cinquante! A s'en exploser les abdos! c'est une énorme comédie, trash certes, pas de tous les gouts loin de là, et faites pour ceux qui comprennent non pas le 1er ou le 2nd mais le 15ème degré de l'humour!
Comme pour Borat, on peut vachement se marrer à la première voyure puis trouver ça plutôt naze à la seconde, une fois la surprise passée (déjà qu'un max de scènes est fourré dans la bande-annonce)... Mais c'est le premier coup qui compte. Ceux qui parlent de film anti-homo ont tord (vu le final!), pro-gay aussi sans doute car au fond ça ne change rien, tellement on navigue dans l'énormité: Borat ou Ali G étaient bien des personnages hétéros, même si là il peut se lâcher encore plus! En tous cas c'est fait pour décoincer les tristes mines et il ne faut pas voir ce film en s'attendant à un chef-d'œuvre de finesse: c'est effectivement du bien lourd mais si on marche avec le personnage, le récit de ses lubies et déboires fonctionne. Certes c'est filmé un peu n'importe comment, mais cette laideur voulue accompagne la vulgarité affichée. Y a pas mal de clins d'oeil, quelques références gay bien placées et qui les connaît déjà savourera d'autant plus les gags. C'est du Sasha, quoi, du big trash. Amazing! Certains crachent dessus en adulant cette bouse pathétique de Very Bad Trip: le mauvais goût n'est pas forcément là où on l'imagine. Question humour, l'été 2009 c'est Brüno qui décroche la palme.
Le film est très divertissant et on ne peut pas s'empêcher de regarder chaque seconde du film, ce film nous tient en éveille du début à la fin. Problème, il y'a quelques images choquantes et parfois l'histoire ne rime plus trop avec la réalité. De plus ca part en vrille total, parfois il n'y a plus de cohérence bref c'est juste...bien.
Je n'avais pas aimé Borat et suis donc allée voir Brüno à contre-coeur. Après un début poussif et franchement lourd, je me suis surprise à rire, à éclater de rire tellement c'est souvent très (trop?) provocateur et à caractère franchement sexuel (le véritable fil conducteur du film et son principal axe de communication). Les sketchs sont inégaux mais la société américaine (ou les stéréotypes véhiculés par les médias) n'est pas épargnée : la main d'oeuvre hispanique considérée comme des meubles, l'adoption d'enfants du Tiers-Monde, la vacuité du monde audiovisuel américain (le reality-show avec le bébé adopté), du milieu de la charité ("Dafor au lieu de Darfour! du côté de l'Irak!"), l'hypocrisie du milieu religieux (les conversations avec le gay converter) et l'appât du gain envers et contre tout (les pubs avec les enfants). La bêtise crasse de certains américains, riches comme pauvres, fait peur à voir (notamment la fin du film sur l'homophobie) ..... mais il est dommage de ne pas distinguer le vrai du faux, l'improvisé de l'écrit. Les coulisses de ce film sont sans doute ce qui est le plus intéressant dans ce type d'exercice. Peut-être dans les bonus du futur DVD, puisque lors des interviews, SBC se réfugie derrière ses personnages sans rien réellement dévoiler.
Grand, vraiment très drole, pas si gore qu'on le dit (dans le sens ou il y autant de pipi caca bite sexe que dans borat), avec un fond de critique de société très amusant. si vous avez aimé borat, vous ne serez pas deçu.
Bruno est un bijou de provocation! De l'or en barre pour qui aime l'absurde, l'acide, rire de tout et de tout le monde. Bigots et seminaristes s'abstenir. De la mise en scène dans le vrai, ou l'inverse? tout au long du film cette question m'a taraudé, tant les situations sont invraisemblables. Je me suis esclaffé grassement pendant une 1h30, la fin est surrealiste! Un portrait vitriolé d'une amerique profonde, mais en drôle, Hyper drôle!!!
Barre de rire sur barre de rire, aucune baisse de régime au niveau des gags, au contraire, on assiste à une véritable monté en puissance dans le trash et l'intelligence du traitement. Le mélange entre vrai et faux documentaire avec un zeste de drame en guise de fil rouge (la relation entre Bruno et son assistant) est une réussite. Un film qui dépasse toutes les limites et qui arrive à être plus drôle et osé que "South Park", de plus lors de certaines séquences d'anthologies, Sacha Baron Cohen prend vraiment des risques de fou furieux, notamment lors de son passage au moyen-orient. Une réussite incontestable, je pense qu'on peut même parler de chef d'œuvre de l'humour.
On pourrait y aller d'un petit couplet sur la dénonciation de l'homophobie, du monde de la mode et plus généralement de la bêtise crasse qui règne en ce bas monde... certes. Mais bon, on ne va pas se mentir, "Brüno" est surtout le film le plus con et le plus vulgaire de tous les temps. On n'essaie même plus de savoir si les situations sont jouées par des complices ou surprises en caméra cachée et on contemple juste médusé (et, il faut bien le dire, hilare) le jusqu'au boutisme absurde et grotesque de Sacha Baron Cohen en se demandant, comme Coluche, "jusqu'où s'arrêtera-t-il ?"
Ceux qui auront déjà vu "Borat" ne seront pas surpris, car ce nouveau "Brüno" en reprend le principe trait pour trait. Jonglant entre la fiction burlesque, le faux documentaire et les caméras cachés, Larry Charles parvient une fois de plus à créer une surprenante osmose dont la première et indéniable qualité est l’efficacité. Car c’est évident, si on ne s’offusque pas de ce comique potache et outrancier dont Sasha Byron Cohen est devenu un grand spécialiste, c’est parce qu’il est au service de l’exploration d’une société, d’un univers mental qui – bien qu’il nous est familier – nous paraît ici totalement irréel. Ainsi réussit-on dans ce film à faire de la pire des grossièretés la plus pertinente des farces. Preuve en est : on est à chaque fois à deux doigts de s’offusquer, mais finalement on éclate de rire tant Cohen sait manier son génie de l’outrance avec plus de subtilité qu’il ne le laisserait penser. On peut même s’avancer à dire que sur ce point, "Brüno" a clairement fait passer un cap de pertinence et de maturité à la démarche de Cohen par rapport à ses précédentes provocations. Finalement on ressort de cette comédie riche de sensations incroyablement diversifiées : on est encore euphorique d’avoir autant ri ; on se sent saisi d’un nouveau regard que l’on porte désormais sur les mœurs de notre société ; et enfin et surtout on est admiratif de la remarquable performance de Sasha Byron Cohen qui, l’air de rien, n’a vraiment pas froid aux yeux. Et c’est finalement cela la vraie force de film : savoir tout dédramatiser en montrant qu’en fin de compte on est libre de rire de tout et de tout le monde, quelque soit la gravité du sujet ou la peur que celui-ci inspire... Alors en tout cas pour moi c’est clair : "Brüno", garant suprême de l’esprit des démocraties occidentales, moi je dis oui, oui, oui et quatre fois oui !
Tout simplement génial!!! J'ai même pleuré de rire sur deux scènes! Baron Cohen est vraiment le maître de la dérision. Mais attention, il faut être prêt à aller très loin dans la provoc' et le trash! Pour tout dire, ce film devrait être interdit au moins de 16 ans, voire même 18 ans!
C'était tout à fait fantastique. Toute la salle (salle 1 des halles) était morte de rire TOUT LE LONG (alors qu'un vendredi où on trouve moins de fans etc que le mercredi).
Si vous avez aimé Borat vous allez adorer sinon forcément ça va vous paraitre assez loufoque.
Quelle daube...Décidément, sacha baron cohen est à l'humour ce que la choucroute en boite leader price est à la gastronomie : lourd, indigeste, mauvais goût.