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    La Lune s'est levée
    Note moyenne
    4,0
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    9 critiques spectateurs

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    jeff2u12
    jeff2u12

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2024
    Beaucoup trop caractéristique d'un scénario d'Ozu, on retrouve même Chishu dans le rôle éternel du père qui a des filles à marier et des plans d'intérieur vus dans tous les films d'Ozu. Une oeuvre sans grand intérêt de Kinuyo Tanaka après un premier film tellement fort, personnel et enthousiasmant...
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Kinuyo Tanaka est à mon avis aussi doué que Ozu, et peut être plus subtil dans sa mise en scène...Il ne se contente pas des personnages, mais leur donne un cadre....Ce film a réussi à me faire larmoyer sur sa fin, c'est du cinéma des années 50, donc d'un monde moins blasé qu'aujourd'hui, et qui accorde beaucoup de valeur à la pureté des sentiments, surtout au Japon....La guerre est passée par là....Il y a dans ce film de superbes moments, Tanaka sait filmer ses personnages sous la lune...Des moments de cinéma splendides...Les dialogues, la musique sont des atouts du film, ainsi que les personnages, beaux et attachants???Il me semble que le cinéma de genre a eu des époques plus subtiles, la preuve quand je vois ce film....Je découvre ce réalisateur, il a une belle sensibilité , une chose est sûre je vais découvrir ces autres métrages...Je conseille, "changer d'air" fait du bien même au cinéma....
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2022
    Comme pour Bresson, je ne suis pas chronologique !
    J’ai commencé par le second film de Kinuyo Tanaka. En vérité, je ne savais rien d’elle à part qu’elle a été non seulement une grande actrice mais qu’elle a été la première femme japonaise à se tenir derrière une caméra.
    En vérité, c’est ce dernier point qui m’a conduit à être curieux.

    Elle a été l’égérie de Mizoguchi mais ce dernier aurait mal pris sa démarche.
    Elle a aussi tourné avec Ozu, lequel lui offre le scénario « La lune s’est levée ».
    Par reconnaissance, Kinuyo Tanaka reste fidèle au texte et pourtant elle va apporter sa touche personnelle, une touche féminine comme ces quelques scènes sur des petits gestes du quotidien des femmes ; ainsi, j’ai été surpris de voir des femmes se changer ouvertement (avec pudeur) de l’habit traditionnel au vêtement de ville, ou enlever des bas tout en discutant.
    Je ne connais pas suffisamment le cinéma japonais et encore moins de ces années 50, mais il m’a semblé que c’était inattendu.

    « La lune s’est levée » conte la difficulté d’exprimer ses sentiments.
    Setsuko (Mie Kitahara), jeune femme de 21 ans, rafraîchissante et espiègle jouera avec enthousiasme les entremetteuses pour placer sa soeur. Elle emploiera la complicité d’une gouvernante et de l’homme qu’elle aime en secret.
    Et oui, l’entremetteuse est prise à son propre piège. Ce qui est amusant pour les uns ne l’est pas pour soi-même. Tout le temps qu’elle était entremetteuse, elle semblait être animée d’une parole libre, ouverte ; mais dès qu’elle fut concernée, la jeune et pétillante Setsuko n’a plus les mots.
    Et quand elle s’exprime, elle est maladroite, sa déclaration déguisée se révèle être un reproche envers son aimé qui a sacrifié un emploi pour son ami.

    On découvre une province japonaise d’après-guerre, dans une famille relativement aisée avec un noir et blanc ensoleillé.
    Evidemment, il y a des plans qui ont vieilli comme ces promenades au clair de lune qui ne manquent pas de charme, mais le fond a quelque chose d’intemporel, voire moderne dans l’attitude de Setsuko.
    J’exagère un peu… un tout petit peu.
    Mais cet aspect moderne n’est-il pas l’oeuvre d’un regard féminin ? Kinuyo Tanaka.
    Maintenant, je dois m’attaquer à son premier film.
    Brol le chat
    Brol le chat

    9 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2022
    Le scénario est co-écrit par Ozu et un comparse. Et cela se sent. C'est à nouveau une histoire familiale où le père rêve que ses trois jeunes filles se (re)casent. Tanaka relève le défi avec une mise en scène très fluide.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2022
    L’histoire (d’après un scénario de Yasujirō Ozu qu’il n’a pu tourner) se déroule à Nara, près de Kyoto, dans la famille Asai (qui a quitté Tokyo en 1943) et dont le père, veuf, a 3 filles célibataires, Ayako, Setsuko et Chizuru. Le film a un côté théâtral avec beaucoup de scènes dialoguées en intérieur et dont l’ambiance rappelle un peu la pièce « Les trois sœurs » (1901) d’Anton Tchekhov (1860-1904). Le thème principal est le sort des femmes japonaises qui doivent se marier et qui taisent leurs sentiments (comme les hommes d’ailleurs), quitte à passer à côté du bonheur. La première partie, consacrée à Ayako et Amemiya, ingénieur d’Osaka, est un peu longue, à la limite de la mièvrerie. spoiler: Seule leur mode de communication, par télégramme chiffré (3755 et 666, se référant aux numéros des poèmes de Sakanoue no Korenori, l’un des 36 grands poètes japonais), ajoute un peu de piment.
    La deuxième, se déroulant dans le mois qui suit, la complète, avec les relations entre Setsuko, la benjamine (21 ans), pétillante et rêvant de vivre à Tokyo, et Shōji, au chômage et d’une grande abnégation, et qui ont participé (en se projetant inconsciemment) dans le rapprochement d’Ayako et Amemiya ; quant à la troisième partie, elle évoque brièvement le destin de l’ainée Chizuru, récemment veuve. Bénéficiant d’une belle photographie en noir et blanc, le film constitue aussi un documentaire sur le Japon des années 1950’, à la fois moderne (train, téléphone, recours aux micro-ondes pour les communications) et traditionnel (cérémonie du deuil, femmes en kimonos à l’intérieur, marchant pieds nus et mangeant accroupies, recours aux domestiques).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Cet opus diffère des autres par son côté familial et son lieu unique. On vit au rythme d'une famille ainsi que dans un film d'Ozu. J'ai également ressenti un esprit russe dans une datcha où les protagonistes rêvent ou préparent leur futur avec rêves et espoirs. Une touche d'humour aussi est présente. J'ai préféré les autres teintés de drame.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2022
    Comédie de moeurs alerte où l'on reconnaît la patte d'Ozu, auteur du scénario. La comédienne Kinuyo Tanaka, derrière et devant la caméra (dans le rôle d'une servante), met en scène les chassés-croisés amoureux des deux couples principaux avec subtilité et empathie. Toute la beauté d'un cinéma japonais classique et intemporel.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2022
    Deuxième film en tant que réalisatrice de Kinuyo Tanaka, actrice phare du cinéma japonais et ce pendant plusieurs décennies, il repose sur un scénario co écrit par Ozu qu'il avait initialement l'intention de porter lui-même à l'écran. Pour des questions tenant à la production, c'est Kinuyo Tanaka qui avait réalisé deux ans auparavant son premier et magnifique film " lettre d'amour" qui eu la responsabilité de mettre en image cette histoire née de l'imaginaire de ce génie du cinéma mondial. Même si son expérience en tant que réalisatrice était maigre, celle d'actrice ( elle tourna au total la bagatelle de 250 films) et celle acquise en tant qu'assistante auprès du Mikio Naruse, compléta sa formation. Sa maîtrise était telle qu'elle obtint de la plupart des réalisateurs de renom du cinéma japonais, une lettre signées qui lui servit de viatique auprès des responsables des compagnies de production. Pour la petite histoire, seul Mizoguchi avait qui elle tourna quinze films, refusa de l'appuyer. Les biographes laissent entendre que ce manque de soutien à l'égard de Tanaka vient vraisemblablement de ce quelle ne tomba pas sous le charme personnel de cet autre grand nom du cinéma planétaire. Si le premier film de Tanaka était au plan thématique dans l'esprit de celui de Naruse et de sa vision désenchantée de l'existence, " la lune s'est levée " est un film dans l'esprit de celui d'Ozu ( plus apaisée, mais réaliste sur l'existence) . Un ingénieur des télécommunications vient à Nara ( ville de province au charme historique) de Tokyo pour des raisons professionnelles. Comme il est originaire de Nara, il en profite pour rendre visite à des amis et à une famille composée de trois sœurs. La benjamine est persuadée que la cadette est amoureuse de l'ingénieur et cherche naïvement à les unir et se mêle ainsi de ce qui ne la regarde pas directement. Mais quand elle même, qui est amoureuse d'un traducteur sans-emploi doit gérer sa propre vie, son aisance est tout autre. Regard profond porté par une femme sur les femmes, il fait preuve d'une profonde sensibilité dans les échanges. Filmé en décor naturel et formidablement mis en scène, c'est à mes yeux une des meilleures réussites de la réalisatrice ( avec " maternité éternelle " et "lettre d'amour") et tout simplement un grand film intimiste. On reconnaîtra au générique Chishu Ryu, acteur emblématique d'Ozu, ici dans un second rôle. Les autres acteurs sont moins connu mais sont tous remarquables. Notons que dans ses trois premiers films, la réalisatrice apparaît à l'écran dans un petit rôle. Parmi les six films que réalisera Tanaka et qui sont présentés ensembles au grand public et au cas ou le spectateur éventuel ne pourrait pas tous les voir, je recommanderais les trois premiers par ordre chronologique, qui sont, excusez du peu, au niveau des meilleures réalisations de Naruse et d'Ozu ( en ce qui concerne "la lune s'est levée ").
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2022
    La lune s'est levée, le deuxième long-métrage de Kinuyo Tanaka, coécrit par Yasujiro Ozu, n'est sans doute pas le plus engagé dans sa filmographie. Il débute et se termine par des scènes pastorales montrant les célèbres biches de la ville de Nara, l'ancienne capitale du pays, laquelle s'oppose au chaos de Tokyo par sa quiétude et ses réminiscences du Japon traditionnel. La lune s'est levée est une comédie romantique à plusieurs échelons, concernant les trois filles d'un père veuf, lequel ne se préoccupe guère de leurs amours. Il n'y a finalement que peu d'obstacles au bonheur de ces trois sœurs à part leurs propres difficultés à accepter leurs sentiments profonds. Le film est charmant et fin comme de la dentelle, excellemment réalisé, mais est loin d'atteindre le niveau de certaines réalisations de Kinuyo Tanaka.
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