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Un visiteur
2,5
Publiée le 31 octobre 2008
Un film intelligent et engagé sur fond d'intervention américaine en Afghanistan, plusieurs destins croisés, d'excellents interprètes dont 3 stars hollywoodiennes fort convaincantes, mais aussi un film un rien trop bavard et des personnages limite caricaturaux : lorsque l'on pèse le pour et le contre, on risque finalement d'avoir le sentiment de rester sur sa faim. Dommage.
Si on peut dire que la guerre en Irak motive les réalisateurs, il faut bien avouer que la qualité n’est pas au rendez-vous. On bavarde beaucoup dans Lions & Agneaux, certes, mais on ne dit pas grand chose. Le face à face Streep – Cruise constitue le morceau de choix du film, mais, même là, on s’attendait à plus de rentre-dedans. Circulez, il n’y a rien à voir.
Un très beau film incitant à 1 interressante réflexion sur les 2 mondes imbriqués: Armée/Politique... Bâti sur 3 "scénarios" parallèles qui se couplent au fur et à mesure, bcp de dialogues, une fin très émouvante, en font un film intense et qui vaut vraiment la peine d'être vu afin d'en discuter ensuite, ou comme base de réflexion personnelle.
Un film difficile, qui demande un peu de concentration, mais très "utile". Il montre encore une fois comment l'administration américaine provoque méticuleusement la mise à mort de ses enfants, partis guerroyer à l'autre bout du Monde, sous prétexte de "liberté" et de lutte contre les Talibans... Collusion entre médias et futurs élus, manipulation des uns par les autres (pour le bonheur des fabricants d'armes), fabrication du "patriotisme"...Rien de très nouveau, mais la forme de ce film est spectaculaire, la violence des contrastes et des ruptures en augmente la force. Une belle piqûre de rappel, signée Robert Redford.
Leçon de géopolitique à visée didactique purement démocrate. La génération des idéaux de la fin des années 60, celle de Redford, se pose des questions sur l’Amérique contemporaine, celle de Bush Jr, sans pour autant apporter de réponses. Le récit se partage entre 3 parties : l’interview d’un sénateur républicain par une journaliste de gauche avalée par le système, l’entrevue d’un prof de fac, ancien combattant du Vietnam, et d’un jeune étudiant brillant, cynique et désabusé, et enfin deux jeunes soldats piégés par les talibans en Afghanistan. Il est intéressant de revoir ce film après la mort de Ben Laden. On mesure à quel point l’Amérique de l’époque était en proie au doute et aux angoisses. Cette époque semble déjà un peu plus lointaine « Lions for lambs » fait presque figure de témoignage historique sur les années de la présidence Bush fils.
C'est un film très intelligent, qui laisse ceux qui ont du mal à suivre derrière. Bon film, bon casting, mais l'intrigue reste difficile à comprendre. Mais ce film reste néanmoins à voir.
Ce film tente d'aborder (bien maladroitement) la guerre contre le terrorisme, des réflexions sur la place des médias, les stratégies politiques et le front. Malheureusement, Redford confirme une nouvelle fois la loi mathématique Eastwood, selon laquelle un bon acteur ne fait jamais de bon réalisateur. On a l'impression d'assister à des bruits de couloirs, d'écouter diverses conversations sans liens entre elles, et sans en comprendre ni la portée ni le contexte. Redford essaye bien péniblement de faire prendre conscience à la population américaine qu'elle ne s'intéresse plus à la politique, à la guerre, et dans son excès de nombrilisme, chaque américain s'occupe de lui, sans faire l'effort de s'intéresser à ce qui fait la vie de son pays et les choix qu'il prend sans tenir compte de l'intérêt général et du bon sens. Un film long (1h30 pourtant !), pénible, usant. Une sorte d'improbable bouillabaisse où Redford mélange un peu n'importe comment divers sujets propices à des débats tout en s'éloignant de son but : faire réagir le spectateur, qui lui, changera de chaîne, comme tout le monde. Robert Redford se fait vieux, radotant dans sa barbe des bribes de grands discours éparpillés dans un esprit confus et sénile.
De la bonne volonté, mais l'ensemble est assez long et ennuyeux et en définitive bien décevant. Faut-il que les esprits soient conditionnés aux US pour que cette démonstration timorée passe à sa sortie pour un brûlot !
Voilà un bon film de Robert Redford. Il pose clairement la question de qui est responsable de ces guerres dont les origines et les objectifs des combats sont plus que floues. Les hommes politiques ? dont on sait qu'ils ne font, bien souvent, que jouer avec l'opinion pour des ambitions personnelles. Le citoyen ? qui se trompe bien souvent de combat. Manipulé par les premiers en usant et abusant du langage patriotique. Le journaliste ? qui a abandonné son travail de recherche et de questionnement pour nous servir des annonces de dépêches, sans approfondissement. Alors qu'on lui a attribué un rôle de contre pouvoir, on se demande en regardant se film, si bien au contraire, il ne sert pas de vecteur entre l'homme politique et le citoyen. N'est-il pas devenu qu'un simple comme outil de promotion, participant, sans effort (avec complaisance ?) à la manipulation des masses ? Robert Redford ne fait que dire une chose : réveillez-vous !
probablement un des scénarios les plus malins et les plus engagés depuis longtemps, la réalisation est réussie, malgré quelques images au ralenti, le casting est plus qu'en forme...a vos cahiers, ami(e)s scénaristes, prenez en de la graine !!!
Ce film est une entreprise méritoire, un appel à une analyse critique et objective de la stratégie américaine. L'approche reste malheureusement très académique, limite superficielle: un jeune désillusionné cherchant sa voie entre l'auto-détermination et son devoir envers son pays, une journaliste en pleine crise de conscience lorsqu'elle doit choisir entre la propagande étatique et son devoir d'objectivité... Rien de bien original en somme.
J'ai vu un film... qui parle beaucoup, autrement dit, assez bavard... Un de ces films américains, un peu trop américain, mais qui est porté par des comédiens excellents (-mention spéciale à T. Cruise, M. Streep). Il y a qq éclairages intéressants sur la politique extérieure américaine, et sur une certaine idée de la théroie du complot (idée très américaine, s'il en est...). On apprend (-mais l'apprend-t-on vraiment ?) que ceux qui décident dans les bureaux "climatisés" ne sont pas ceux qui risquent de perdre la vie sur le champs de bataille... Mais cela a été de tout temps comme cela. Que la presse ne joue plus son rôle de contre-pouvoir. Que les individus sont bercés par les douces illusions de l'entertainment, parce que le pouvoir est entre les mains des grandes entreprises... Bon, mais alors ? les longs dialogues entre R. Redford et son étudiant ne sont pas particulièrement éclairants. Il n'y a pas de révélations... La scène avec les jeunes soldats qui vont mourir et d'un américanisme insupportable. Non content de venir illustrer la "bêtise de la guerre et des dirigieants", ils se doivent de mourir debout... de manière héroïque. Et si pour illustrer le propos du film, ils avaient connus un fin plus misérable, plus inutile, plus stupide... un accident, une balle perdue, un dommage collatéral... Non, il a fallu leur donner une fin honorable de héros américains... Dommage. A retenir de ce film, quelques grandes scènes entre M. Streep et T. Cruise... c'est pas mal, mais c'est tout.
Un film qui tient essentiellement par la qualité de son casting. L'intrigue est là mais sous exploité. Dommage car ce film aurait pu être une réference à ce sujet.