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VERTIGO
3 abonnés
105 critiques
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5,0
Publiée le 27 octobre 2024
Deux rouquines très sexy, et cela se voit sans de vraies scènes dénudées, une performance du réalisateur en fin d'une très longue carrière Allan Dwan, qui était dans ce film souvent à la limite de la censure du code Hays, avec un John Payne trés efficace et dont la carrière a été écoutée suite à un grave accident d'automobile lui brisant les deux jambes. Un film sans concession pour décrire la pègre souvent au service du milieu politique.
Allan Dwan est un réalisateur dont la filmographie est peu mise en avant par la critique spécialisée dans les films de l'âge d'or du cinéma hollywoodien. Si Dwan a beaucoup réalisé dès le cinéma muet, il n'a jamais fait l'objet de culte et n'est pas considéré au même titre que les géants de cette époque (Mann, Ford, Wilder, Mankiewicz, Kazan, Walsh, Hawks, Ray, Lubitsch, Vidor et j'en passe). Pourtant, il a réalisé des pépites qui arrivent à toucher le sommet de ce que le cinéma peut produire. "Slightly scarlett" commercialisé en France sous le titre un peu vulgaire et surtout maladroit de " deux rouquines dans la bagarre" en fait partie. C'est selon moi un chef-d'œuvre qui a gardé un charme absolument exceptionnel. Sa force c'est qu'il nous permet de retrouver deux actrices fabuleuses, du niveau des plus grandes, mais qui n'ont pas eu une carrière exceptionnelle du moins quand on se retourne aujourd'hui sur leur filmographie. Il s'agit de Rhonda Fleming et d'Arlene Dahl. Actrices splendides et très sexy, elles illuminent, dans le rôle de deux sœurs, ce film tiré d'un livre de Mc Cain, le fameux auteur de polar. J'ai lu, avec beaucoup d'étonnement, que certains commentateurs estimaient que " deux rousses.." n'était pas un vrai film noir. Autant dire que je ne suis pas d'accord avec ce point de vue. " deux rousses .." est non seulement un vrai polar, mais sans doute un des meilleurs du genre. A mes yeux, la première partie est la plus réussie. Elle possède une part de mystère, d'incertitude qui lui donne beaucoup de charme. La seconde est plus classique et éclaire le tout.En résumé, il s'agit de l'histoire de deux sœurs, dont l'une est légèrement désaxée ( Arlene Dahl). Cleptomane, nymphomane, elle interfère dans la vie de sa sœur ( Rhonda Fleming) secrétaire d'un candidat à la mairie et qui est loin d'être une oie blanche. La municipalité est gangrenée par ses rapports douteux qu'elle entretient avec une bande de gangsters. Le bras droit du chef de bande, cherche à profiter de l'élection prochaine à la mairie pour se débarrasser du leader du groupe, afin de prendre sa place. Le plan semble fonctionner, mais contrairement à ce qu'il pense, il n'a pas tout prévu. Une fois élue, la nouvelle équipe municipale refuse de se faire corrompre. "Deux rousses..." est à mes yeux un très grand film que je recommande sans aucune réserve, à tout amateur de cinéma du patrimoine.
Adapté d'un roman de James Cain, ce polar signé par le vétéran Dwan vaut surtout par le face à face entre deux pétulantes rousses d'Hollywood, Arlene Dahl et Rhonda Fleming. Tout cela est mené à fond de train dans des décors luxueusement rococo où les deux sœurs sont bien décidées à faire souche définitivement. Même s'il manque à ce métrage l'intensité qui fait de "Règlement de comptes" et d'"Un si doux visage" des chefs-d’œuvre, il n'en demeure pas moins passionnant à suivre.
Une histoire de corruption avec deux jolies femmes au centre de l'intrigue. Les deux femmes sont différentes dans leur rôle. Elles sont élégantes et distinguées. A côté, la pègre se démène. Un film noir en couleur qui a des qualités certaines. Intéressant
Adapté d'un roman à ce qu'il parait considéré comme très mauvais de l'auteur qui a pourtant donné des réussites comme "Assurance sur la mort", "Le Facteur sonne toujours deux fois" ou "Mildred Pierce", James M. Cain, ce film noir ne se montre guère d'un meilleur niveau. La rousse Rhonda Fleming est très canon, le jeu de jambes de la rousse Arlene Dahl en alcoolo-nympho-cleptomane est très érotique (ce qui ne fait que rendre que très peu crédible le fait que le personnage joué par John Payne reste de marbre devant cela !!!), et voilà ce que l'on peut globalement sauver de la médiocrité de ce film noir. Ce n'est pas que le film manque de bonnes idées mais le problème c'est qu'il en a 1000 (enfin à deux ou trois près !!!) et qu'aucune de ses 1000 idées n'est exploitée jusqu'au bout. En ressort un n'importe quoi général peu captivant et nullement convaincant, beaucoup plus proche du soap que du film noir efficace et en rien arrangé par une interprétation médiocre. J'adore les rousses mais j'ai quand même mes limites...
Allan Dwann , l'homme aux mille films est en 1956 à la fin de sa carrière de cinéaste et il lui reste seulement cinq films à tourner. Ce film noir qui arrive comme une miracle au crépuscule du genre est une véritable pépite qui réunit toute la crème de la série B, de John Payne à Rhonda Fleming en passant par Arlene Dahl. Avec un technicolor flamboyant tirant souvent le vers mauve, Dwann réussit un film sans concession où chacun des personnages est corrompu soit par le sexe , l'argent ou le pouvoir. Au milieu de toute cette faune, John Payne est l'élément perturbateur qui essaie de gagner sur tous les tableaux avec un à propos déroutant changeant régulièrement de camp au cours de cette campagne électorale où la lutte pour le pouvoir municipal est sans merci. La belle et très sensuelle Rhonda Fleming doit se débattre dans ce panier de crabes accompagnée d'une sœur tout à la fois kleptomane et nymphomane incarnée avec conviction par Arlene Dahl. Quelquefois on s'embrouille un peu mais c'est sans doute voulu par Dwann et son scénariste Robert Blees pour nous faire adhérer à l'état de confusion dans le évolue Rhonda Fleming. Alors que la censure est encore très véhémente, Dwann parvient sans problème à donner à son film un caractère très sexuel, comme quoi on n'a pas toujours besoin de dénuder les acteurs pour insuffler une ambiance torride. Il est vrai qu'avec Rhonda Fleming et Arlene Dahl, Dwann avait de sérieux atouts à sa disposition. Le film mérite sans doute une seconde vision pour permettre au spectateur de saisir toutes les nuances de cette composition bigarrée et curieuse
Dorothy Lyons vient de sortir de prison, où elle était emprisonnée pour sa kleptomanie, sa sœur l’attend. June Lyons est la secrétaire d’un riche homme d’affaire, Frank Jansen, qui veut aussi devenir maire de Bay City pour nettoyer la corruption. Mais la ville est sous la coupe de Solly Caspar, un gangster. Ben Grace qui est amoureux de June Lyons, joue un jeu très ambigu. Il semble vouloir aider Jansen à se débarrasser de Caspar, mais en fait il roule pour lui-même et ne songe qu’à prendre sa place.
Très curieux, très insolite film noir. L’histoire est passablement confuse (mais pas plus après tout que celles de Chandler) sinon artificielle. Le plus inhabituel est le poids des personnages féminins : non seulement ce sont-elles qui mènent véritablement une action filmée de leur point de vue, mais elles ne sont pas équilibrées par un rôle masculin positif fort : les hommes sont corrompus à divers degrés ou bien falots, tout juste bons semble-t-il, à s’entretuer. Ce qui n’empêche pas nos héroïne d’avoir un glamour très hollywoodien, d’être au centre de superbes moments de suggestions érotiques. Le mélange des genres est aussi assez surprenant : le début flirte avec la comédie satirique, la fin verse franchement dans le mélodrame flamboyant, servi par le chatoiements des images colorées. Allan Dwan met en scène comme à son habitude : sans grande originalité visible, mais avec un discrète et d’autant plus redoutable efficacité.
Film noir aux couleurs baroques, Slighty Scarlet est unique pour sa sensualité extravagante, sa photographie quasi abstraite, et son happy-end final, né dans le chaos le plus total - à noter que John Payne survit après avoir reçu la totalité d'un barillet dans le corps. Bref, ces Deux rouquines sont indispensables à tous les amateurs de perles rares et de films de genre apocryphes...
Curieux film que ce "Deux rouquines dans la bagarre". Il faut même avouer que l'on ne se passionne pas franchement pour la première partie du film qui, certes, comporte quelques bonnes scènes, mais n'en demeure pas moins relativement classique et sans surprise, contrairement aux trois derniers quarts d'heure, enlevés et réservant un suspense bien travaillé et efficace. Mais a vrai dire c'est plus les quelques éléments venant dynamiter le récit et lui apporter une vraie fraîcheur qui retiennent notre attention. La corruption est notamment montré de manière plus noir et réaliste que d'habitude, mais c'est bien entendu aux deux personnages féminins (et principaux) auxquelles on pense, apportant autant une sensualité palpable à tous les instants qu'un vrai souffle par rapport aux films noirs habituels. Et même si la mise en images d'Allan Dwan s'avère en-dessous de celle des grands maîtres du genre, le résultat final reste intéressant, pas totalement convaincant donc, mais intéressant. Une vraie curiosité.
Quel film étrange,inclassable ou n'émergent que deux femmes rousses d'une beauté et d'un érotisme confondants. Elles se promènent dans ce film qui n'a ni queue ni tête et ou seule la mise en scène,la beauté des décors et la fascination que ces 2 femmes dégagent semblent compter. C'est du cinéma 100% cinéma qui peut provoquer l'admiration sans limites ou l'agacement sans fins tant Dwan s'est fait plaisir en ignorant superbement les spectateurs. Le coté baroque est constant tant du coté des personnages qui se comportent sans aucune logique que du coté du scénario qui n'existe que pour créer des situations un peu folles n'ayant aucune liaisons les une avec les autres. Débile à souhait mais éclatant de folies ,c'est une exception dans le genre film noir. Il est impossible d'oublier Rhonda Fleming,à jamais, la plus belle rousse d'hollywood ,33 ans ici au sommet de sa beauté.
Allan Dwan déçoit rarement malgré la quantité de films qu'il a à son actif. Il signe ici un très bon polar plein de sensualité avec deux très belles rouquines Rhonda Fleming & Arlene Dahl.. deux soeurettes au milieu d'une intrigue qui reste assez classique. Un bon moment à passer !