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ManoCornuta
273 abonnés
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3,5
Publiée le 1 septembre 2014
Un bon film de Joel Schumacher (à souligner car sa filmographie comporte quelques perles dans le domaine du nanar indigeste). L'idée de départ est intéressante et est développée avec suffisamment de subtilité pour éviter l'indigeste gore qui l'aurait rendue ridicule. Nicolas Cage est clairement dans la meilleure période de sa carrière, et l'ensemble des seconds rôles contribue à l'atmosphère poisseuse et un tantinet irréelle du film.
Je viens de revoir ce magnifique et terrible films, terrible par son ambiance sordide très bien réalisé. Ce film montre ce que beaucoup aimerait caché. Tous ces magazines, bien pensant, qui critiquent le fait que le personnage de Nicolas Cage fasse souffrir les pourritures qui ont fais cela à cette jeune femme devraient se taire. Oser prendre partie de ces pourritures décrites dans le film est incohérent, abominable et honteux. La justice a oublié que dans un crime, c'est la victime qui compte, et non le criminel, qui, lui, a abandonné ses droits d'êtres humain au moment où il a accompli ses actes de barbaries. Tous ces journaleux bo-bo, bien pensant, assis le cul sur une chaise derrière un bureau qui ose dire que la justice rendu par le personnage de Nicolas Cage est immorale, imaginez que cette jeune femme soit votre fille, que feriez-vous ?
Schumacher a connu dans sa carrière des hauts et des bas. 8MM fait parti des très très bas, il est de ces thriller insipides, sans la moindre idée de mise en scène, et avec des acteurs en roue libre. Bref, un film faussement trash et subversif, et qui laisse de marbre.
Au début ça ressemble à un bon petit thriller classique. Après un petit moment l'avancement de l'enquête semble d'une facilité déconcertante et le film commence même à sonner creux malgré le renfort de Joaquim Phoénix. Un mauvais pressentiment que le festival d'incohérences final vient hélas confirmer. On constate surtout que le réalisateur a très mal construit le personnage principal incarné par Nicolas Cage donc de toute façon ça ne pouvait pas fonctionner. CQFD
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
22 abonnés
166 critiques
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4,0
Publiée le 24 juillet 2015
Une plongée au coeur du cinéma clandestin, de la criminalité pornographique et du snuff movie. Une descente aux enfers dans un univers malsain et dérengeant. 8MM est un thriller sombre et noir comme jamais.
Un excellent film, dont le seul tort est de ne pas être assez connu. S’attaquant à un sujet rarement abordé au cinéma (le monde de la pornographie), il nous propose une plongée dans cet univers glauque et pervers, où des jeunes filles sont exploitées sans vergogne par des producteurs véreux. Le scénario ne propose pas de grosses révélations mais est suffisamment habile pour nous tenir en haleine deux heures durant. Nicolas Cage est comme toujours très bon dans son rôle de détective solitaire, et le reste du casting est composé de noms prestigieux (Joaquin Phoenix, James Gandolfini, Peter Stormare). Ce qui fait la force du film est clairement son ambiance poisseuse, viciée, qui nous répugne et nous fascine en même temps. On suit pas à pas la descente aux enfers de Nicolas Cage, et au final on ne peut qu’être d’accord avec ses prises de décision successives, jusqu’à l’explosion de violence finale. Le film contient aussi son lot de scènes émouvantes (notamment avec la mère de la disparue) et quelques pointes d’humour bienvenues pour détendre un tant soit peu l’atmosphère. Pour finir, la mise en scène de Schumacher est très bonne, se mettant clairement au niveau de son sujet.
Une idée plutôt originale pour ce film, qui nous plonge dans l'univers sordide, glauque et souvent révoltant du porno clandestin, déviant. Le film sait être "dur" par les thèmes qu'il aborde, les atmosphères poisseuses et la douleur qui se cache derrière les "victimes du porno" Certes pas un chef d'oeuvre mais un film qui se laisse regarder
franchement terrible ce film...il est peut être pas considéré comme culte mais pour moi oui, une histoire sombre dans le monde de la pornographie mais sans en faire trop... l'univers de ce film est énorme... Nicolas Cage a était tout simplement énorme dans son rôle et les autres acteurs aussi... saw ou d'autre film soit disant d'horreur et qui font soit disant peur, pour moi c'est plus de la boucherie. 8mm c'est ce sentir angoissé par l'ambiance et c'est ça le meilleur sentiment... Le scénario est très bien ficelé et sans oublie (comme ça arrive parfois), mais comme toujours, pas assez bien noté... incompréhensible (surtout de la presse)
Tout juste deux ans après avoir ridiculisé le justicier masqué dans "Batman et Robin", le réalisateur américain Joel Schumacher se rattrape ici, avec "Huit Millimètres", un polar mené d'une main d'experte ayant pour thème le snuff movie, des films undergrounds où le porno se transforme vite en boucherie. Nicolas Cage campe ici Tom Welles un détective engagé par Mme Christian, une vieille veuve fortunée qui a trouvé dans les documents de son défunt mari, un film pornographique mettant en scène l’assassinat d’une jeune fille, afin d'enquêter sur le contenu de ce film. Avec l'aide de Max California, vendeur de films pornographiques, Tom se lance sur la trace d'un dénommé Machine qui semble être l'assassin qu'il recherche. Le principal atout du film, c'est évidemment son scénario, doté d'une originalité à toute épreuve. L'intrigue suit le périple de Nicolas Cage, parfait pour son rôle d'enquêteur, qui sera aidé par le méconnaissable Joaquin Phoenix afin de lutter contre le mal absolu, qui est interprété par Peter Stormare et Chris Bauer. Ce polar nous emmène dans les pires méandres de la folie humaine, ce qui en fait une expérience à la fois unique, fascinante mais surtout malsaine. Aux commandes de ce polar, Schumacher nous propose une ambiance glauque, sombre et inquiétante. Cette atmosphère est oppressante grâce à la terrifiante musique de Mychael Danna ainsi qu'à des décors crades. Ainsi, "Huit Millimètres" est un excellent polar au casting prodigieux, malheureusement sous-estimé.
Le film n'est pas parfait mais son sujet original est traité avec la violence sans compromis qu'il méritait, tant pis pour l'interdiction aux moins de 16 ans; Joel Schumacher aura au moins ce mérite-là dans sa filmographie...inégale... PS: pourquoi de la musique arabe sur des lieux sans rapport? Ca pourrait paraître insultant d'impliquer dans ces horreurs un peuple qui n'est même pas dans le film!
Quelques longueurs, cela ne vaut pas "Seven", mais c'est un bon film, dans un univers très malsain, celui de la pornographie extrême et des snuff-movies; j'ai adoré les mauvaises critiques des bobos offusqués par la soi-disant apologie de l'auto-justice, mais quand il n'y a pas de preuves concernant un crime gratuit sur une adolescente, simplement pour que les très riches puissent s'assurer qu'ils ont tous les pouvoirs, cela me semble tout à fait justifié et n'a d'ailleurs rien à voir avec l'Irak ou autres combats foireux des Américains. Si les bobos imaginaient un instant leur propre fille à la place de la gamine, si cela arrivait à l'un de mes proches, enfants, mari ou chat, je me sentirais le droit de tuer le coupable, si la justice se trouvait dans l'incapacité de faire son boulot. Les bobos humanistes sont parfois fatigants. Ils défendent toujours les pires ordures, c'est même à ça qu'on les reconnait.
Une plongée en plein cœur des ténèbres. Tout aussi glauque et dérangeant qu'intriguant. Un thriller original pour son thème traité d'une manière très ambitieuse et sans interdit. La dernière partie est plus classique. Nicolas Cage dans un de ses meilleur rôle.
Des qualités intéressantes et des défauts rédhibitoires pour un film somme toute moyen. Aux manettes de 8mm, on retrouve Joël Schumacher, qui ne passe pas a priori pour un génie du 7ème art. Il signe ici un thriller sombre et poisseux, à l'atmosphère crade, qui se regarde avec intérêt pendant plus d'une heure, mais qui perd nettement en intensité ensuite. L'un des gros atouts du film, c'est son casting prestigieux : Joaquin Phoenix, James Gandolfini, Catherine Keener. Même Nicholas Cage passe plutôt bien dans ce rôle précis, même si perso j'émets depuis bien longtemps de sérieuses réserves sur son jeu mono-expressif. En revanche le film souffre de gros points faibles : - Une morale douteuse qui légitime la vengeance personnelle expéditive (mais après tout le cinéma c'est le lieu pour exprimer des opinions, même dérangeantes) - Les scènes familiales sont redondantes et assez plan-plan. exemple : Nicho dit "Je t'aime", Cath répond "Je t'aime" ; plus tard Nicho redit "Je t'aime", Cath répond "... (silence)" pfiou une pointure ce dialoguiste! - Enfin et surtout, le rendu des snuff movies est assez pathétique, on ne voit strictement rien! Schumacher veut faire un film très sombre et crade, parfait, mais alors il faut aller au bout de son idée, et tenter de vraiment choquer le bourgeois. Certainement coincé par la censure US, le réalisateur n'ose pas s'aventurer sur le terrain du véritable BDSM, du coup la démarche n'a guère de sens puisque 8mm ne choquera pas grand monde.