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    8 mm
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    3,2
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    Patrick Torres
    Patrick Torres

    8 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2021
    Ça commence plutôt bien. Un flic consciencieux et méthodique (Nicolas Cage) qui hérite d'une affaire sordide à souhait. Il va s'enfoncer pour cela dans le milieu du porno hard, grâce à un guide (Joaquim Phoenix) qui apporte un peu de légèreté dans la découverte de cet univers glauque. Tout le début du film, où Cage, à mesure qu'il se rapproche de la vérité, est confronté à des perversions de plus en plus éloignées de sa vie bourgeoise, de sa famille, sa femme, son bébé, donc de plus en plus plus incompréhensibles, est assez prenant. Nicolas Cage franchit un à un les cercles de l'enfer avec son guide qui à la fois l'initie et le protège. Mais il garde une sorte de fil d'Ariane grâce à ses coups de fils avec sa femme. Celle ci, sans rien connaître de l'enquête, sent bien le glissement de son mari, qui s'enfonce chaque jour un peu plus.
    Mais quelques grains de sable viennent gâcher ce scénario bien mené jusque là. La relation à distance de Cage avec son épouse, au lieu d'une gradation dramatique, est plutôt répétitive. L'actrice, Catherine Keener, n'a, volontairement sans doute, aucun charisme, et et son inquiétude tardive est presque ridicule. Sans compter les plans insistants sur le magnifique bébé du couple, toujours souriant, symbole un peu trop évident de l'innocence et du lien familial.
    Et il y a le surjeu de Nicolas Cage, de plus en plus insupportable. L'acteur nous a habitué à ces rôles où il est de plus en plus torturé, épuisé, voire malade. Mais là il essaie de transcrire sur son visage son écœurement et son incompréhension croissants. Ce qui fait qu'il finit par avoir un regard complètement hagard et une sorte de grimace de dégoût en guise d'expression.
    Enfin, paradoxalement, plus il s'approche de l'horrible vérité, plus le scénario devient prévisible et les scènes clichés. Schumacher qui avait bien maîtrisé la mise en scène jusque là, craque sur la fin. Mêmes les cascades, pourtant simples sont ratées. Les méchants (James Gandolfini et Stormare) sont ridicules, caricaturaux à souhait, on se croirait brusquement dans une BD Marvel! Cela devalue l'ensemble du film, déconnecte le spectateur qui n'y croit plus. Quel gâchis !
    Chris01600
    Chris01600

    8 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2021
    Un film qui marque anti héros (NicolasCage) sur une enquête qui laissera des traces (pour le spectateur aussi) un univers glauque légende urbaine?,,, si le cœur vous en dit mais accrochez-vous malgré l’age de ce film un coup de poing en pleine figure
    Vince H
    Vince H

    12 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2021
    Joel shumacher livre encore une fois un super film après le client, chute libre, le droit de tuer et juste avant phone game. Ce film à le sens du rythme , une réalisation virtuose, un sujet très peu traité dans le cinéma ( c'est le seul?) et assez courageux de la part du réalisateur. Ce film est sombre, violent, torturé, et nous emmène avec lui dans les abysses pour finir sur une scène qui montre que le plus horrible des monstres peut être quelqu'un à qui on dit bonjour tous les jours avec un sourire bienveillant! Film incroybale!
    DanielOceanAndCo
    DanielOceanAndCo

    3 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Joel Schumacher, tout content d'avoir entre les mains le nouveau scénar de l'auteur de "Seven", fonce tête baissée dans cette sordide histoire de meurtre filmé sans prendre le recul nécessaire et livre un film abominable dans le contenu et dans la forme. Étonnant que Nicolas Cage se soit laisser embarquer dans ce film à l'idéologie douteuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    Sans être un chef d'oeuvre absolu, ce film est cher a mon cœur, faut dire qu'avec mes potes on a tapé un délire sur Machine avec l'achat d'une cagoule a braguette... Mais bref, film passionnant, glauque. Le personnage de Nicholas Cage , posé au début qui vrille de plus en plus, pour au final tomber dans la degoutation la plus désespérante, voyez ce film , il est très bon !
    Audrey L
    Audrey L

    634 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2020
    Un vieil homme aisé meurt en laissant à sa veuve des affaires parmi lesquelles se trouve un film de torture pornographique, dont la victime semble trépasser pour de bon... La petite mamie, inquiète, met un détective (Nicolas Cage, impeccable) sur le coup afin de savoir ce que son mari faisait avec cette vidéo et surtout si la jeune fille est réellement assassinée. 8 mm nous plonge dans l'insalubre trafic des vidéos sous opiacées, de maltraitance érotique, de sado-masochisme poussé à l'extrême, jusqu'au meurtre, pour des esprits pervers en exaltation, et il est impossible de ne pas être scandalisé en découvrant ce qui fait fantasmer certains... On suit l'enquête de bout en bout avec le plus grand intérêt, on plaint aussi la famille des victimes de ce genre de "casting" épouvantable, on aime beaucoup le duo Nicholas Cage et Joaquin Phoenix (un agent d'accueil dans un bar à sexe, forcément calé sur le sujet, qui aide le détective), et le final nous satisfait en tout point, entre spoiler: le rebondissement de la mort du jeune agent d'accueil, la résolution de l'enquête (le vieil homme avait commandité le porno-meurtre) qui entraîne le suicide de la gentille mamie bouleversée, les tueurs qui sont abattus dans la douleur qu'ils méritent
    ... Une catharsis à peine déguisée, qui nous fait passer par différentes émotions, et nous ravit spoiler: dans la punition finale des meurtriers
    . Le sujet est vraiment original, cru, dur parfois à supporter (à ne pas mettre devant des yeux sensibles), mais vaut vraiment l'intérêt qu'on porte à cette enquête cauchemardesque. Glaçant d'imaginer que ce marché existe.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Malgré un bon casting, il manque clairement quelque chose au film. La réalisation n'est pas folichonne et cela dessert véritablement le film. Dommage.
    pascal r.
    pascal r.

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2019
    une daube absolue .. Schumacher ne connait pas le sujet , il l'affleure mais assez pour en faire un film putassier et , comme toujours, avec lui avec de forts relents de légitime défense.
    les personnages sont d'un manichéisme total entre l'hystérie de Cage ( fatigante sur toute la longueur) et la noirceur assumée des "méchants " ( je fais ca parce que j'aime ca).
    la seule consolation là-dedans est de se dire qu'on ne sortirait plus un film comme ca aujourd'hui .

    dernier détail je l'ai vu en français et le doublage est juste abominable
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Le sujet est rare, et très bien traité dans ce film. Une bonne performance de Nicolas Cage, pour un thriller fascinant !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Ce film m'avait déjà dérangé lorsqu'il est sorti en vidéo à l'époque. Je n'étais pas allé jusqu'au bout. Par curiosité, pour voir si ce film était nauséeux comme je l'avais trouvé à l'époque. J'ai décidé de le regarder jusqu'au bout. Et bien, ce film est toujours aussi infecte des années plus tard. Pourtant, il y a eu des séries comme esprits criminels qui sont passées par là. Je trouve ce film crasseux, abjecte dans son contenu. Je ne sais pas si ces snuf existent. Je préfère croire certainement naïvement que non. Je ne veux de toute façon pas le savoir. Je ne comprends pas les commentaires qui mêlent la politique à cela. Si la gauche est de défendre ce genre de criminel, alors c'est sûr, je ne suis pas de gauche. Ces commentaires sont d'ailleurs assez débiles concernant le fond politique car c'est avec beaucoup d'argent que les vieux vicieux dans le film se procurent ce genre d'horreur. Bref, je ne m'étendrait pas sur la politique. C'est hors de propos. Ce qui est abjecte dans ce film, c'est que nous devenons spectateur de ce genre d'atrocité.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    Avant sa chute libre, Nicolas Cage signait pour des grands films. « 8 MM » est l'un de mes préférés. Il est réalisé par un maître trop peu connu du tout public : Joel Schumacher à qui l'on doit notamment « Le client », « Dying young », « Phone game », « L'expérience interdite », etc... Dès les premières minutes, on est scotchés, on ne pourra plus sortir du film jusqu'à la fin... Nicolas Cage, alors dans sa période de gloire, a une classe exemplaire avec ce rôle d'enquêteur. Il est inspiré pour chacune des scènes si bien qu'on n'en voit plus l'acteur mais uniquement le personnage qu'il incarne. Le film commence comme un thriller de qualité et devient, en sa deuxième partie, très dérangeant, ce changement de registre empêche le sentiment de lassitude de nous gagner ! Le côté malsain de l'oeuvre est très juste, finement abordé. En réalité, nous avons un film très rare qui centre son intrigue sur un réseau bien réel. Au lieu de se servir du sujet pour favoriser le voyeurisme et l'horreur comme le faisait Eli Roth avec « Hostel », Schumacher propose une intrigue à énigme qui aboutit à une conclusion d'enquête qui fait froid dans le dos. Quelques scènes violentes mais nécessaires, une atmosphère pesante en permanence. Nos moments de lest : le couple de Cage, ils s'aiment, se soutiennent, c'est d'ailleurs d'autant plus stressant quand les menaces du réseau se dirigent vers sa femme et son enfant ! Le jeu de Cage est impeccable, rarement un rôle aussi intéressant ne lui fut propos et il le sait, il s'investit comme jamais. Ne serait-ce que ses regards (sans réplique) méritaient déjà un oscar ! En parlant de regards : celui de la dernière image du film est particulièrement bouleversant. À retenir également : une belle prestation de Joaquin Phoenix et de Peter Stormare ! On ne retiendra pas, en revanche, la tentative de suite ébauchée quelques années plus tard.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Destruction des femmes et des familles par le mensonge classé X, viol de l’innocence, fascination masculine pour cette danse du diable capable d’entraîner par sa noirceur le plus solide des citoyens. Ou quand la quête de la vérité nue devient aussi nauséabonde que les fantasmes d’un milliardaire – et des hommes à l’œuvre pour les incarner – au point de faire basculer dans les flammes de l’Enfer (transition éloquente à 1h46 de film) l’ange père de famille. La narration donne l’illusion de se focaliser depuis les rangs du bien sur les rangs du mal ; la dernière demi-heure renverse cette idée, notre héros remet en scène par les mots et les gestes les sévices infligés, brutalise les coupables pour le plus grand plaisir – ou déplaisir – d’un spectateur passé de témoin à complice. Le tueur, pellicule 8mm ou Machine cagoulé, caméra hollywoodienne qui sème dans l’esprit ses graines de star, le rêve de l’étoile, pour finalement mettre à mort de manière esthétique ceux qui, en pensant contempler le Ciel, regardaient le caniveau où il se reflétait. Refusant toute approche psychologisante, 8mm se confronte à l’horreur humaine (essentiellement masculine en fait) dans ce qu’elle a de plus barbare et froide, ose représenter une sensibilité insensible à l’agonie d’autrui. L’homme doit saisir les ailes que lui tend la femme pour s’élever hors de sa condition misérable ; « sauve-moi » implore Nicolas Cage dans les bras de son épouse. On pourra reprocher à Schumacher son approche un peu moralisatrice mais, au fond, forte d’un humanisme qui cherche à comprendre. La plus belle et bouleversante scène du film, c’est ce plan en contre-plongée d’une épouse loyale et fidèle contemplant avec dégoût et malheur son défunt mari dont la toile gît sur le mur du bureau privé ; le coup de téléphone a sonné, la vérité a éclaté, sa destinée est écrite : le déshonneur intime ne deviendra, de son vivant, jamais public. Derrière l’impression que son œuvre tombe sans vergogne dans la complaisance, Joel Schumacher se joue des images pour dénoncer cette même complaisance. En amont du Sinister de Scott Derrickson, version thriller. Morale : attention au pouvoir diabolique des images.
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2018
    Joel Schumacher signe un thriller dérangeant se déroulant dans un milieu glauque qui va transformer l’enquêteur. La morale douteuse du final, façon Un justicier dans la ville, fait fi du politiquement correct mais n’a aucune subtilité.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2018
    Froid et malsain, 8mm est un des meilleurs roles de Nicolas Cage et probablement le plus sombre. Un classique dans le genre. 4/5
    asticine
    asticine

    1 abonné 67 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2018
    Un film sympa sans plus .. … je m'attendais a bien plus relevé comme niveau .. les personnages sont bons mais pas excellents .. l'intrigue, ouais, du classique avec un theme qui ne l'est pas tout a fait quand meme ce qui fait la curiosite de ce film..
    L'idee a mon avis est largement sous exploitee. Par aillleurs a part une sequence, tout est previsible et traite avec une relative simplicite… > "pas mal" sans plus
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