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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
8MM est un bon thriller. Je ne suis pas un grand fan de Schumacher mais j'admets qu'il a signé ici un thriller efficace. Un scénario sur les snuffs-movies jusqu'à présent inabordés (ou presque), un casting correct, un jeu d'acteur plutôt réaliste (Cage est excellent), une ambiance malsaine qui vous met réellement mal à l'aise et un univers totalement ignoble. 8MM ne cloue pas au sol certes, mais il reste un bon "divertissement" (glauque mais bon...).
Qu'est ce que c'est que cette histoire de tordus! Le scénariste en a un grain! Aller finit la plaisanterie: le film au scénario bien imaginé et bien "gore" nous laise un petit goût de déjà vu. Un flic fait sa petite enquête et résout l'affaire... Mais passons car plusieurs choses font que ce film est une petite merveille du genre. De un: les acteurs évidemment. Un Nicolas Cage parfait et un Joaquim Phoenix surprenant dans son rôle de petit pervers. De deux l'ambiance sombre qui ne nous met pas trop à l'aise (mais qui plait). Et enfin de trois la fin très surprenante (je n'en dirais pas plus évidemment)...
Les "suff movies". Voici le thème particulièrement hardcore de "8MM". Joël Schumacher nous sort un thriller malsain dans lequel Nicolas Cage, toujours très convaincant, mène une enquête sur la mort présumée d'une jeune fille lors d'un snuff, aidé par un Joaquin Phoenix également au top en vendeur de X et connaisseur de ces milieux dérangés. L'ambiance est là, le rythme est bon, c'est violent, et Machine et Dino Velvet sont de supers personnages sado-masos et tortionnaires. En bref, un bon thriller à découvrir pour peu que vous n'ayez pas l'âme trop sensible...
C'est avec un polar noir et glauque que Schumacher signe un de ces tous meilleurs films. Et ce n'était pourtant pas chose facile en s'attaquant à un sujet aussi délicat que les "snuff movies". On assiste à l'immersion d'un Nicolas Cage humain et vulnérable dans les milieux underground de la pornographie. On l'accompagne dans cette lente descente aux enfers, à la découverte d'un univers macabre et presque irréel, mais malheureusement tellement vrai ! Et même si l'on peut regretter quelques écarts "grand public" tel que l'épisode "vengeresque" et une happy end (très relative en fin de compte), 8MM reste un film à voir et s'affirme comme une expérience dont on sort marqué.
Le film qui fait monter la côte de Scumacher chez moi. Le sujet est sordide à souhait (les snuffs movies), les acteurs sont tous convaincants, le film et glauque et gore à souhait (lui aussi! lol!). La musique nous fait bien monter la pression. Mais le film n'est vraiment pas à mettre entres toutes les mains (scène de sexe hardcore type bondage, SM et autres trucs trashs et scènes de violence bien poussée (le meurtre de la jeune fille et celui du producteur qui est suggéré). Bref, un très bon film si vous aimez les thrillers vicieux comme Se7en ou Saw.
Ce film montre un côté sombre de la société qui est inconnu de la plupart d'entre nous. La façon dont le réalisateur nous entraîne dans ce monde inquiétant est digne d'un maître, puisqu'on y croit à fond. Le jeu de Nicolas Cage est excellent comme d'habitude.
Un film glauque et prenant. A la réalisation, Joel Schumacher fait preuve du même courage que pour Chute Libre. Nicolas Cage est magistral dans sa métamorphose de bon père de famille en homme lessivé par la violence. Un thriller qui prend aux tripes.
Un thriller qui vous scotche du début à la fin. Nicolas Cage y est remarquable. Pour ma part, j'ai particulièrement apprecié l'idée de "vengeance de Nicolas Cage" sur la fin. J'étais tellement plongé dans le film, le réalisateur a réussi à me faire ressentir cette profonde injustice qui s'émane du scénario. Je ne pouvais pas imaginer la fin autrement.
Malgré un sujet très " lourd " et difficile à scénariser sans tomber dans des clichés et des excès, le film tient toutes ses promesses et on est entraîné (comme Nicolas Cage) dans une descente aux enfers. On ne ressort pas indemne d'un tel univers et on se pose la question de savoir où se situe la frontière entre la fiction et la réalité. Au niveau de l'interprétation, Nicolas Cage est très bon et Joaquim Phoenix est magistral.
L'idée était franchement bonne et jamais exploitée. Faire un film sur l'industrie du snuff movie pouvait s'avérer comme une expérience intéressante au cinéma. Seulement voilà, on est à Hollywood et si l'on veut qu'un film marche, il faut y ajouter des coups de flingue et des retournements de situation à vomir. C'est malheureusement ce qui arrive dans 8mm Huit Millimètres. La première partie est excellente, tout se passe très bien, une enquête, banale, mais intéressante. Certaines scènes sont choquantes mais contribue à la réussite de cette partie. De plus, Nicolas Cage et Joaquin Phoenix sont excellents. Puis vient la seconde partie, plus du tout consacrée au snuff movie, mais consacrée à un homme qui doit tout faire pour échapper à des méchants (très méchants même) qui veulent sa peau. C'est con, très con, les scènes sont téléphonées et insensées, on y croit pas une seconde et on est un peu déçu. Puis vient un coup de théâtre absolument idiot qui gâche tout. 8mm Huit Millimètres aurait pu être au rang de Seven. Dommage.
Ambiance malsaine qui donne toute sa dimension au film. N. Cage incarne un detective engagé par une vieille dame pour retrouvé une fille "morte sur pellicule". Il va donc devoir évoluer parmi les détraqués fans de snuff movies.
Du vrai film noir pur et dur servi par un Nicolas Cage au top de sa forme ! Réalisé de main de maitre par Joel Schumacher ("Phonegame"), le film offre un angoissant et vertigineux suspense de la première a la derniere image, qui glace sur place le spectateur. L'idée est très originale (ce film parle de snuff movies, les films ou l'on viole et l'on tue pour de vrai en direct devant la caméra), l'intrigue est menée tambour battant, le scénario est bien ficelé, sombre, intense et grave. Du grand thriller, violent, vicéral. On plonge au coeur de l'enfer sans nom d'un pays puritain, on accompagne le personnage de Cage dans sa descente aux enfers vers ce monde caché, infame et cruel où l'on massacre impunément de jeunes femmmes devant des caméras a la demande de milliardaires au fantasmes étranges. Le film soulève aussi la question des instincts, pulsions et envies perverses de l'être humain, de son non-respect envers ses tiers, de son auto-destruction chronique et des actes purements ignobles qu'il peut faire pour assouvir ses pulsions (ou sa vengeance). Les personnages de Dino Velvet et Machine sont effrayants. Un très bon film qui scotche au fauteuil, réservé a un public averti.
Voilà un bel exemple de "sur-daube" à l'américaine, servie avec sa morale à peine décongelée en accompagnement, un pompage assez infect du "Hardcore" de Paul Schrader (qui était un film inabouti et bordélique bien qu'infiniment plus intéressant que la chose ici présente). Alors oui, l'ambiance est glauque (pompée sur "Taxi Driver" dont Schrader est le scénariste), les trottoirs sont sales, les méchants vraiment pas gentils, Joaquin Phoenix est très bon, et donc le spectateur se trouve pris en otage par le voyeurisme le plus primaire, forcé de subir la fatidique leçon de morale qui semble être le point culminant du film: Cage à genoux, priant au propre comme au figuré qu'on le laisse aller dézinguer les salauds. Permission accordée, d'où un final du type croisade contre les pornographes assassins de petites filles (ils auraient carrément dû être cannibales aussi pour noircir le tableau). Et si Schumacher fait dire à l'assassin Machine que celui-ci ne tue que parce qu'il aime ça et non par un quelconque détérminisme social ou psychologique, jetant un voile sombre sur la nature humaine, il semble quand même nous dire qu'il y a des honnêtes gens monogames, hétérosexuels, avec de jolies familles et des méchantes gens qui font que des bêtises pas propres. Faîtes votre choix. Quant à moi, ça me donne envie d'aller en boîtes à partouzes.
Voila un film dangeureux ! Outre la première moitié du film plutôt bien foutue ( ambiance poisseuse, sujet original, milieux pourris... ), la fin est idiote et très dangereuse car rien se sépare le personnage de Nicoals Cage de ceux qu il traque, ils sont tous a mettre dans le même panier et c' est bien la qu' est né le malaise autour de ce film, c est pas le sujet en soi mais bien l effet qu il produit sur le personnage de Cage qui en devient effrayant. A éviter !