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ferlox
24 abonnés
521 critiques
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1,0
Publiée le 18 avril 2009
Dérangeant et mal intentionné, on peut se poser la question du pourquoi? On veut nous montrer quoi? Ou cherche t'ont à nous amener ? Si on dénonce un sujet autant le faire avec conviction et en argumentant, là on sombre dans le glauque et on y prend aucun plaisir.
Un film policier choc qui met les tripes du spectateur à rude épreuves. Le sujet est original est met le points sur un sujet de société peu connu mais existant bel et bien: les "snuff movie". Il fallait avoir le courage de le faire, car pendant 2h l'industrie du porno en prend plein la tête et à juste titre. Par contre il est dommage que la mise en scéne manque un peu de rythme.
Après avoir ridiculisé "Batman", Schumacher est retourné vers le thriller à tendeance réact qui lui colle à la peaux depuis toujours. Entrainant Nicolas Cage dans le millieu du porno hardcore et des snuffs movies, 8MM n'est ni un thriller éfficace ni un film intélligent. La faute a la lourdeur de sa mise en scène démonstratif au possible appuyant son propos au marteau piqueur jusqu'à l'overdose et je n'ai rien contre les Vigilante movies tout au contraire mais là, on atteint les sommets du manichéisme où notre gentil héros va jouer les anges redempteurs fàce à ces pourritures de pornographes. A final, encore un sujet en or massacré par papy Schumacher et il faut se tourner vers l'Espagne et vers "Teisis" pour voir un bon traitement de ce même sujet.
Nicolas Cage incarne l’archétype du justicier, que rien ni personne n’arrête, et son role de super-héros faisant tout, tout seul, a de quoi énerver. Mais si Schumacher utilise son acteur principal de manière un peu simpliste, il réussit, grace à une immersion extrême et sans concessions, à fustiger le monde sulfureux de la pornographie clandestine. Lui au moins a le mérite d’aborder un sujet aussi brulant, et certaines critiques, un peu faciles, semblent l’avoir oublié.
Film très sombre et assez choquant. Nicolas Cage est très bon mais cela ne suffit pas à en faire un film captivant. Le rythme n'est pas assez soutenu et le film trop violent.
Plus que l'intrigue, c'est l'atmosphère du film qui m'a scotché. Un film fort, qui montre à quel point des individus sont dingues et prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes ou pour gagner de l'argent, méprisant l'être humain et le réduisant à l'état d'objet. Un film qui fait froid dans le dos. Déroutant.
Il est doublement navrant de lire dans Libé, Télérama, Le Monde, Ciné Live, Ciné Mag, ou Première, des critiques patentés déverser leur fiel sur cet excellent thriller. Premièrement parce que la quasi totalité de ces «critiques » peinent à aligner deux phrases correctement pour pondre un jugement artistique argumenté et intelligible. Deuxièmement parce que les arguments sont d’une telle ineptie qu’on a du mal à croire que leurs auteurs étaient sobres durant la projection du film. Reprocher, en effet, à Schumacher de faire l’apologie de la vengeance personnelle est stupide car il fait exactement le contraire. Au terme de son enquête, le privé découvre dans le détail l’horreur des circonstances du crime ; il subit lui-même les violences des assassins ; pourtant, il ne trouve pas le courage d’assouvir une vengeance à titre personnelle. Il doit se « motiver » en appelant la mère de la victime pour qu’elle l’encourage à le faire. D’autre part, accuser Schumacher de se montrer moralisateur et manichéen est grotesque, dans la mesure où le héros n’est dépeint ni comme un saint, ni comme un naïf. Celui-ci, en effet, « aide » discrètement, moyennant finance, sans état d'âme et non sans une certaine obséquiosité, de riches notables à se débarrasser des squelettes de leurs placards. D’autre part, la perversion criminelle dissimulée sous le masque de la respectabilité se retrouve aussi bien chez les riches (Mr Christian) que chez les pauvres (« Machine »). De la même veine que « Falling Down », « Flatliners», ou « Veronica Guerin », « 8 mm » prouve que même en n’ayant pas réalisé que des chef-d’œuvres, Schumacher est un metteur en scène de grande valeur pouvant exceller dans des genres très différents.
Plutôt étouffant, choquant et malsain, Nicolas Cage assure de sa présence et de son charisme pour l'incarnation d'un personnage pro-américain (forcément teinté de bons clichés et de bonnes intentions). On y découvre alors une réflexion peu approfondie sur les notions de vie, de mort, d'envie, de pouvoir, pas nécessairement moralisatrice, mais convenue, et si on ne s'ennuie pas une seconde, c'est surtout de par l'ambiance peu commune que dégage 8MM.
Dommage! Le film commençait sur une bonne enquête assez intrigante pour dériver à un moment donné sur des scènes d'une extrême violence dont on aurait pu se passer.
Un film intéressant, quoi qu'un peu lourd. L'intrigue se laisse suivre, mais pas sans mal. Cependant, l'univers est assez bien collé, sans révolutionner le genre. L'ambiance glauque est présente, mais sans plus quoi.
Un des meilleurs films de Nicolas Cage, le film nous ammenes dans les profondeurs de certaines âmes humaines, dans ce quelle ont de plus terrifiant et révoltant. Film violent .