Un film inégale mais qui offre de véritable moment de noirceur dérangeante! Pourtant "8mm" qui s'offre un casting de première classe n'existe en réalité en majorité que grace a des séquences gratuitement violente, malsaine et faussement dérangeantes! On est très loin du génie de "Seven"!
8mm nous plonge dans un univers où la perversion et lassouvissement des vices les plus inavoués et inavouables sont maîtres. Il nous entraîne dans les bas-fonds de la prostitution, de la pédophilie et du meurtre filmé en recréant des ambiances lourdes, pesantes et suffisamment glauques pour ne pas nous laisser indifférents. Résultat, on est à la fois pris dans un tourbillon malsain, oppressant au suspens très bien mené. Une intrigue formidable, un script excellent et pour conclure, le jeu des acteurs est parfait...
Ce film m'a mis terriblement mal à l'aise. Partant d'un sujet en apparence intéressant, le plus gros défaut de ce film est d'être tombé dans les mains de Joel Schumacher, le vilain petit canard du cinéma hollywoodien. Sa mise en scène, lourde comme pas possible saborde le film et livre une idéologie comme seule les Américains savent le faire : une pseudo-morale du genre : "De toute façon c'est des salauds donc ils méritent qu'on les défonce" (comme pour la guerre en Irak par exemple). De là découle un film dérangeant et malsain et dès lors la nausée vous monte à la gorge et vous vous dites : "Mais comment a-t-on pu laisser tourner ce type?". Il serait peut-être de bon ton que monsieur Schumacher, à l'origine de nanars mémorables (Batman Forever, Batman et Robin, Bad Company, Le Nombre 23) ne touche plus jamais à une caméra de sa vie. Car même quand il en parle, c'est consternant.
(….) Il y a une surenchère dans le glauque, il y a aussi ces images hyper-réalistes suggérant les snuffs, recours que Schumacher aurait pu esquiver totalement. Mais si l'enfer est sophistiqué à l'excès [Schumacher s'abandonne totalement à son film], le traitement de la violence n'est en rien esthétisant. Le grand-guignol, s'il y est, ne relève pas de l'exotisme. 8 mm est une autopsie, un voyage au bout de l'horreur. Pour de vrai.(....)
Attention film choc ! Sordide au possible, une photographie très sombre à l'instar de ces personnages que l'on côtoient tout au long de ce film malsain....Mais nécessaire. Je suis de ceux qui pensent qu'il faut choquer pour prévenir des dangers qui nous entourent. Le film reste, malgré le malaise que l'on ressent, assez gentil car issu d'une grande major américaine. S'il avait fait partie des productions indépendantes, on aurait évité les pirouettes scénaristiques habituelles des grosses productions américaines, pour obtenir un produit des plus authentiques car très proche de la réalité. Nicolas Cage (que j'apprécie pourtant beaucoup) semble sincère mais manque de crédibilité pour un rôle comme celui-ci. Les seconds rôles sont, par contre, absolument fabuleux (Phoenix et Gandolfini en tête) Un film noir donc à ne pas conseiller aux depressifs car le genre humain en prend un sacré coup derrière les oreilles, et ce n'est pas avec ce film que l'on regagnera confiance en l'avenir de ce monde, décrit ici sans flatterie, en nous faisant baigner dans notre "propre" décadence. A méditer !
Alala ! Ca c'est du cinéma qui se fait rare aujourd'hui. Un exellent thriller sombre, violent et pervers. On est captivé de bout en bout par cette histoire fascinante dans l'univers, le milieu de la pornographie clandestine. 8 mm possède un exellent scénario, noir et implacable de Andrew Kevin Walker (scénariste de SE7EN). La réalisation de Joel Shumacher est sans faille. Les acteurs sont exellents, Nicolas Cage est parfait comme d'habitude, mais la menton spéciale revient éviddement à l'exellent Peter Stormare qui est plus que terriffiant dans son role. La bande originale est détonante et l'atmosphère que dégage le film est pesante. 8 mm est désormais un film culte pour les amateurs de films noir et trash. EXELLENT !
Un autre exemple de polar sombre et celui ci est particulièrement sordide , Nicolas Cage incarne un détective privé engagé par une riche veuve pour savoir si le film porno simulant un meurtre dans le coffre fort de son défunt mari ne serait pas réel.Et donc l'enquête de cet homme va le conduire dans une des faces les plus sombre de l'être humain , celle ou on laisse libre cours à ses fantasmes et ses envies les plus refoulés , les plus inavoués.Vous l'aurez compris il s'agit d'une incursion dans le porno clandestin , rien à voir avec Clara Morgane donc , il s'agit de pratiques interdites et particulièrement écoeurantes voir monstrueuses.Et c'est cela qui donne au film cette ambiance si glauque , Nicolas Cage nous fait ici une prestation excellente d'un homme qui ne s'attendait pas à voir ce genre de choses et qui en ressort particulièrement troublé au point de ne plus savoir ce qu'il juge bien ou mal.Il est secondé par un Joaquin Phoenix impeccable , avec qui il va faire cette incursion dans cet univers pour retrouver l'identité de la fameuse jeune fille et de ses assassins.Le dénouement est également bien ficelé , attention SPOIL : j'ai particulièrement apprécié le passage ou on voit le visage du fameux tueur au masque , visage qui est tout ce qu'il y a de plus banal ,car les psychopathes ont beau être des monstres , ils n'en ont pas l'apparence.Sinon le film est prenant , les dialogues sont plutôt bons et la fin passe bien aussi , bon aprés je ne me le passerais pas en boucle pendant des heures non plus donc 3 étoiles ça me semble suffisant.
Un très bon thriller assez noire, avec un Nicolas Cage au sommet de son art. Schumascher réussit à instaurer une atmosphère malsaine et à nous plonger dans l'univers glauque du snuff movie.
En fin de compte, 8MM que j'attendais avec impatience est décevant. JoËl Schumacher, cinéaste il parait peu recommandable mais que j'apprecie en général s'est attaqué pour clore la décénie précédente à l'étrange phénomène dit de "snuff movie". Considéré par beaucoup comme un simple folklore, le snuffmovie sont de petites vidéos dans lesquelles on peut voir des meurtres filmés aprés actes sexuels violents. Destiné aux plus tordus d'entres nous et essentielment aux gens pourvus de beaucoup d'argent, la chose reste un mystère et sa véracité par encore prouvée, même si personelement je reste persuadé que "cela" existe. Le film de Schumacher met en vedette Nicolas Cage crédible en dectective privé secoué aprés la découverte de la fameuse bobine (8mm). Plongé dans le monde de la pornographie, N.Cage va aller de surprises en surprises (noeud de l'intrigue classique) jusqu'a ce qu'il décide de supprimer un par un les commanditaires et responsables de la vidéo. Cela nous renvoie a l'esprit trés réac du cinéaste qui avait déjà explorer cette logique de vengeance dans "Chute Libre", "Phone Game" ou bien "Le Droit de Tuer ?" qui explicitait plus clairement les ideaux vengeresque du cinéaste. Donc, intérréssant du point de vue de la récurrence d'idées chez Schumacher. Mais avant il faut suivre l'enquête, trop simplement mené même si l'esthétique est travaillé, un aspect formel qui rappel le S7VEN de Fincher... et c'est pour cette raison que 8mm décoit, car là où je m'attendais à une introsepction du monde de la pornographie, on à une enquête certe, noir par son environnement mais qui finalement ne fait que survoler le déjà vu. Le sujet ne semble pas intéréssé plus que ça Schumacher car ayant une envie plus pressante de filmer. Elevé ou rabaissé (comme vous voulez) le réalisateur du snuff au rang de diable grâce à un grand peignoir bien rouge était aussi une idée un peu grotesque qui représente le travail baclé qu'a effectuer J.S sur son film. Pour les amateurs de polar flippant.
Ce film est glauque, c'est sûr. Le scénario tient la route, OK. Nicolas Cage est irréprochable, pas de doute. Mais, néanmoins, il manque le petit quelque chose qui en ferait un film du calibre de "Seven" ou "Le Silence des Agneaux"; tant pis...
Quand Joel Schumacher excellait encore dans ses longs-métrages... Après s'être ridiculisé (à vie) avec l'horrible Batman & Robin, il rallume son propre flambeau et filme un thriller angoissant, genre qu'il maitrisait autrefois... Pour cela, il s'entoure d'Andrew Kevin Walker, scénariste quasi-amateur ayant pourtant réussi à s'imposer avec le génial Seven. On connait tous les déboires qu'ont connus les deux hommes, incapables de s'entendre lors du tournage au sujet du remaniement du scénario par Schumacher... Pourtant c'est un bien en soi, le long-métrage, dans son résultat final, s'avère inédit et angoissant à souhait. Le casting est parfait, Nicolas Cage en premier lieu, aussi convaincant qu'attachant en détective tombant réellement dans une descente aux enfers. À ses côtés, l'excellent Joaquin Phoenix perçant enfin à Hollywood sans oublier les monstrueux Peter Stormare et James Gandolfini. L'ambiance glauque et oppressante apporte au scénario tordu à souhait une dimension quasi-unique au film. Ainsi, 8MM est une excellente enquête dans les bas-fonds de l'industrie pornographique, retournant les dessous du snuff-movie (meurtre filmé sous forme de film porno). Un film extrêmement noir à voir absolument mais âmes sensibles s'abstenir (pas pour la violence mais pour l'atmosphère glauque et le sujet sensible du film).