Exemple d un film qui a trop été remanié et du coup le scénario est tellement bancal que pas grand chose ne fonctionne. Nicolas Cage est déjà pas terrible là il ne fait pas de miracle non plus . Du faux glauque n est pas Fincher qui veut .
Un film superbe, bonne histoire, bonne ambiance, bons acteurs, je vous laisse le découvrir. (spoiler) Ah ! Quand même une chose, si vous êtes un pur produit embrigadé par l'éducation nationale et les merdias français vous ne pourrez pas aimer ce film. Pour vous en convaincre regardez la belle unanimité des magazines bobos et gauchos. c'est que dans ce film l'Homme n'est pas montré comme bon et il n'y a pas de cause sociologique (voir la tirade de Machine). L'Homme fait des horreurs et un homme sain devant cette bestialité se doit de la combattre (exécution des monstres) au risque de passer du coté obscur (dilemme de Wells). Le choix inévitable de Wells doit ensuite être absous par le bien : sa femme (qu'il fait souffrir) et la victime (par la mère interposée) d'où son sourire à la fin. Les Américains sont les maîtres du monde car il possède une morale saine qui n'existe plus dans notre vieille Europe complexée.
Le film qui m'a donné la plus forte sensation de dégoût après l'avoir visionné. C'est un film complaisant qui plaide sans la moindre finesse pour le droit à la légitime défense. Le spectateur est dans la pire situation qui soit celle du voyeur impuissant a qui on impose une vision d'horreur sans la moindre nuance. Jean Seberg disait dans "A bout de souffle" de Godard: "Qu'est-ce-que c'est dégueulasse?".Eh ben voilà c'est ça dégueulasse.
J'ai trouvé ce film assez moyen, les acteurs sont bons et tout, le scénario aussi mais je me suis ennuyé pendant plus d'une heure car il met très longtemps a démarrer après, ca devient intéressant!
Film sympa sans grandes surprises. A voir mais pas forcément à revoir. Joaquin Phoenix livre une bonne prestation en vendeur de vidéos spécialisées déjanté.
Quel gâchis! Le film commençait bien, porté par un Nicolas Cage tout en sobriété (si si!) et un rythme dynamique...pour finir par une perversion de milliardaire et une violence de plus en plus malsaine. Joel Schumacher a encore frappé^^
Produit post-Seven, dont il partage le scénariste, le film de Schumacher fut mal accueilli par la critique (Monsieur a l'habitude...) mais attira la sympathie des fans de thrillers hardcore. Cette virée dans les bas-fonds de la pornographie déviante avait tout pour venir chatouiller les chevilles du chef-d'oeuvre de Fincher, sorti 3 ans plus tôt. L'ambiance est plutôt bien installée, la descente en Enfer bien glissante comme il faut... mais on n'y croit jamais suffisamment pour avoir le petit frisson qu'on cherche à nous refiler! Il faut dire que les méchants pornographes sont plus pathétiques qu'effrayants, que l'ambiance passe gentiment du glauque au carton pâte un peu kitsch et que rien n'est plus vraiment crédible (même pas Joaquin Phoenix, c'est dire!)! On se rend compte alors que le soufflé est totalement retombé et qu'on se retrouve face à une belle occasion loupée!
Joel Schumacher a une carrière très inégale. Après avoir sauvagement massacré le chevalier noir ("Batman & Robin"), et avant de proposer un solide drame ("Tigerland"), il nous livre cette histoire de détective privé enquêtant dans l'univers du snuff movie. La première partie contient des longueurs mais se veut relativement intrigante, avec une atmosphère poisseuse. Puis "8MM" se transforme en thriller totalement grotesque, au scénario prévisible, et faisant une apologie très douteuse et peu subtile de l'auto-justice. Quant aux interprètes, seul Peter Stormare, dans son rôle de réalisateur dérangé, sort brièvement de lot. Un faux pas de plus pour Schumacher.
Un film sur une des pulsions les plus glauques de l’être humain, celle qui le pousse à aimer regarder un de ses semblables mourir… voilà un excellent sujet de film. Pour le traiter, on a ici un départ de scénario intéressant sous forme d’enquête à partir d’une cassette vidéo, des acteurs remarquables (Nicolas Cage, Joaquin Phoenix et la belle Catherine Keener)… Un bon film alors ? Hélas non en raison de deux défauts rédhibitoires. Premièrement, à la réalisation il y a le calamiteux Joel Schumacher… Qui dit Schumacher dit images lourdingues, plans à l’épate, musique racoleuse, direction d’acteurs nulle (d’où l’intérêt d’en prendre des bons, ils peuvent se débrouiller seuls !) bref, absence de maîtrise absolue de tous les paramètres essentiels d’un film. Le deuxième problème vient de la morale carrément nauséabonde qui se dégage du propos : sous couvert de vengeance, on a le droit de se faire justice, fût-ce au prix des pires crimes et de la pire des manières, quitte à se rabaisser au rang de ceux que l’on combat… Une conception venant en droite ligne de l’Amérique réactionnaire et attachée à son droit à l’autodéfense… Pitoyable ! Une étoile pour les acteurs, surtout pour Nicolas Cage qui gaspille ici son immense talent dans ce navet puant.
"8mm huit millimètres" est typiquement un film de Joel Schumacher, avec ses défauts et ses qualités (mais surtout ses défauts)... Casting très hétérogène, scénario qui part souvent dans le grand guignolesque, fin moralisatrice, on retrouve les ingrédients d'un paquet de ses films dans celui-ci. Ce qui est drôle c'est qu'il fait toujours les mêmes fautes avec des films qui ont plus de dix ans d'écart. Autant dire qu'il est indécrottable. Là encore, sous le couvert bien-pensant et plus fourre-tout que-moi-tu-meurs de la justice juste, on nous sert à tort et à travers des scènes de violence extrême (personnellement ça ne me dérange pas) d'une vacuité totale (là par contre ça me dérange...), et des explications beaucoup trop simplistes. En définitive, eh bien il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent. Fort dispensable.
Du bon nicolas cage :ce n'est pas son meilleur film mais il mérite une bonne note : l'action st présente, mais c'est surtout l'enquête qui est bien amenée. Je ne sais toujours pas pourquoi le choix du titre ?
Avec ce « 8mm » on touche pour moi au summum du cinéma putassier. Ça bouge dans tous les sens, on essaye de faire de la scène choc pour faire de la scène choc, mais en réalité tout est vain, c’est du cache-misère. Donc, en plus d’être vide, ce film, par son astuce de saltimbanque mal avisée, s’avère en plus de cela assez malsain. Bref, une belle horreur que ce film là…
La recherche de la vérité à tout prix Il agit comme Dexter. La chasse à l’homme devient pour lui une vengeance terrible dans ce milieu hyper glauque. Le film ne donne pas envie mais c’est voulu. Tout y est écœurant. Mais le schéma narratif est vraiment prenant. On reste accroché.
Nicolas Cage joue les privés à la Philip Marlowe, gagne petit en enquêtant sur des adultères, on sent dès le départ que ce privé en a sous le pied, mais qu'il reste tiraillé entre sa vie de famille et son travail. Vient cette chance d'enquêter pour une riche veuve, et là, il va ouvrir les portes de l'enfer et sacrifier son âme au diable pour tenir ses engagements, mener à bien de son enquête et rendre justice. Joel Schumacher nous offre donc une virée dans un monde implacable, où les femmes et les hommes ne sont pas considérés ou si peu, où les déviances peuvent être expérimentées, un monde parallèle, où, les pervers peuvent donner cours à leurs fantasmes et les psychopathes tués sans être inquiétés. Le film s'enfonce doucement dans cet univers, glisse vers la noirceur, vers l'insoutenable, emmène notre détective au plus profond de ses retranchements, pour atteindre le point de non retour. Où, est-ce le point de sa résurrection. Un film maitrisé, un polar noir, violent, et glauque mais sans tomber dans le voyeurisme facile.