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stallonefan62
287 abonnés
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3,0
Publiée le 13 octobre 2017
J'ai trouvé Nicolas Cage convaincant dans ce thriller au scénario qui nous tient jusqu'au final !! Je regretterais juste un rythme assez lent dans l'avancée de l'histoire
Il est doublement navrant de lire dans Libé, Télérama, Le Monde, Ciné Live, Ciné Mag, ou Première, des critiques patentés déverser leur fiel sur cet excellent thriller. Premièrement parce que la quasi totalité de ces «critiques » peinent à aligner deux phrases correctement pour pondre un jugement artistique argumenté et intelligible. Deuxièmement parce que les arguments sont d’une telle ineptie qu’on a du mal à croire que leurs auteurs étaient sobres durant la projection du film. Reprocher, en effet, à Schumacher de faire l’apologie de la vengeance personnelle est stupide car il fait exactement le contraire. Au terme de son enquête, le privé découvre dans le détail l’horreur des circonstances du crime ; il subit lui-même les violences des assassins ; pourtant, il ne trouve pas le courage d’assouvir une vengeance à titre personnelle. Il doit se « motiver » en appelant la mère de la victime pour qu’elle l’encourage à le faire. D’autre part, accuser Schumacher de se montrer moralisateur et manichéen est grotesque, dans la mesure où le héros n’est dépeint ni comme un saint, ni comme un naïf. Celui-ci, en effet, « aide » discrètement, moyennant finance, sans état d'âme et non sans une certaine obséquiosité, de riches notables à se débarrasser des squelettes de leurs placards. D’autre part, la perversion criminelle dissimulée sous le masque de la respectabilité se retrouve aussi bien chez les riches (Mr Christian) que chez les pauvres (« Machine »). De la même veine que « Falling Down », « Flatliners», ou « Veronica Guerin », « 8 mm » prouve que même en n’ayant pas réalisé que des chef-d’œuvres, Schumacher est un metteur en scène de grande valeur pouvant exceller dans des genres très différents.
Film etonnant et surprenant!!! Le sujet est dur et vraiment horrible.C'est une veritable descente aux enfers.Nicolas Cage est parfait dans ce role. Le film est derangeant et malsain de part son sujet,il m'a mis mal a l'aise. Mis a part sa le sujet est très bien abordé.
Un très bon film policier dans le monde du "porno" hardcore. 8MM est honnête de bout en bout et ne cherche à nous balader ou à faire du remplissage. L'intrigue est ficelée, rythmée et en perpétuelle évolution : tout pour faire une bonne enquête ! Digne des meilleurs films du genre, on suit ce détective avec grand intérêt et ses découvertes finissent par nous couper le souffle. Avec ça, 8MM nous propose une plongée en chute libre dans le monde amoral, que dis-je ; diabolique du snuff movie. On se retrouve en immersion dans des lieux affreusement glauques et en compagnie de personnes très perverses avec des désirs malsains durs a imaginer pour la plupart d'entre nous. Aucune image réellement choquante mais une ambiance et un traitement qui pourrait quand même arriver à en dégoûter certains (cf Gone Baby Gone ou Millenium). La réalisation est très correcte, un film bien foutu des années 90, ça fait plaisir à voir. Malgré cela, 8MM possèdes des personnages assez caricaturaux, pour ne pas dire manichéens, ce qui est plutôt agaçant. La gentille épouse, le side kick qui connait le milieu, la vieille commanditaire, le bébé qui finit par être menacé... Sans cela et la quasi absence de twist final, le film serait excellent, voir grandiose. Si vous aimez les bonnes enquêtes bien glauques, 8MM est fait pour vous.
Des qualités intéressantes et des défauts rédhibitoires pour un film somme toute moyen. Aux manettes de 8mm, on retrouve Joël Schumacher, qui ne passe pas a priori pour un génie du 7ème art. Il signe ici un thriller sombre et poisseux, à l'atmosphère crade, qui se regarde avec intérêt pendant plus d'une heure, mais qui perd nettement en intensité ensuite. L'un des gros atouts du film, c'est son casting prestigieux : Joaquin Phoenix, James Gandolfini, Catherine Keener. Même Nicholas Cage passe plutôt bien dans ce rôle précis, même si perso j'émets depuis bien longtemps de sérieuses réserves sur son jeu mono-expressif. En revanche le film souffre de gros points faibles : - Une morale douteuse qui légitime la vengeance personnelle expéditive (mais après tout le cinéma c'est le lieu pour exprimer des opinions, même dérangeantes) - Les scènes familiales sont redondantes et assez plan-plan. exemple : Nicho dit "Je t'aime", Cath répond "Je t'aime" ; plus tard Nicho redit "Je t'aime", Cath répond "... (silence)" pfiou une pointure ce dialoguiste! - Enfin et surtout, le rendu des snuff movies est assez pathétique, on ne voit strictement rien! Schumacher veut faire un film très sombre et crade, parfait, mais alors il faut aller au bout de son idée, et tenter de vraiment choquer le bourgeois. Certainement coincé par la censure US, le réalisateur n'ose pas s'aventurer sur le terrain du véritable BDSM, du coup la démarche n'a guère de sens puisque 8mm ne choquera pas grand monde.
Un film très décevant. Schumacher nous emmène au cœur d’une enquête ou pornographie et sadisme sont rois. C’est d’ailleurs cet excès de violence qui peut repousser. Nicolas Cage et Joachim Phoenix ne parviennent pas à faire décoller le film. On a l’impression que ce film se donne beaucoup de prestations sans y parvenir. Au final, on obtient un film policier sans grand intérêt.
Une plongée vertigineuse dans lunivers du porno clandestin, un film qui repousse à lextrême les limites de la décence : extrêmement malsain, extrêmement dur, extrêmement violent, extrêmement dérangeant, extrêmement déroutant, à lambiance extrêmement glauque, amoral, sordide, pervers, voyeuriste Un thriller dune extrême noirceur qui a tout pour vous mettre mal à laise tout en vous captivant et en vous surprenant par un scénario très très bien ficelé et qui réserve son lot de surprises En plus interprété par dexcellents acteurs : Nicolas Cage, Joaquin Phoenix, Peter Stormare, James Gandolfini, et réalisé dune main de maître par Joel Schumacher, qui exhibe ici ce qui sûrement son meilleur film : un thriller sur fond dérotisme et de voyeurisme, teinté dun noir ténébreux, descendu par les critiques de la société bien-pensante. Nous, on adore, 8MM est un chef doeuvre magistral, à reconnaître à sa juste valeur. Alors, prêts pour le grand plongeon ? Survivrez vous à ce voyage jusquau bout de lhorreur ? Croyez moi, vous ne ressortirez pas indemne de ce film, à ne pas laisser entre toutes les mains.
L'ensemble est relativement cohérent mais pourtant 8mm n'a pas réussi à m'embarquer plus que ça dans l'intrigue. On regarde ce film de manière extérieure sans s'impliquer dans l'action. Nicolas Cage sur-joue un peu son rôle, cependant Joaquim Phoenix possède un second rôle atypique qui vaut le coup d'œil. Il conviendra sans problème pour une soirée cinéma chez vous mais n'attendez pas un film exceptionnel.
Comme bon nombre de ses confrères, le père Schumacher tente d'aborder un sujet plus ou moins tabou pour finalement se rétracter et livrer une sage dénonciation bien moraliste et bien conservatrice des vices de notre société. Schumacher essaye d'aborder le milieu des films malsains, les snuff movie, où des femmes se font violer, battre et même tuer. L'enquêteur interprété par "Nicolas yeux de chien battu Cage" tente de découvrir si un film qu'il a entre les mains est sordidement réaliste ou bien la tragique vérité. S'ensuit une enquête longue et pénible (pour le spectateur, on s'entend), où l'on suit de matière linéaire et ennuyante un privé rentrant dans ce monde anormal et malsain, lui, si bon père de famille aimant et homme rangé et d'une grande droiture. On pense bien sûr à Appel au Meurtre dans le même genre d'idée et tout aussi raté. Je regrette que Schumacher n'ai pas eut les tripes pour aller jusqu'au bout, et gâche un casting avec tant de grandes gueules du cinéma. Faîtes l'impasse, vous ne perdrez rien.
Un peu déçu par ce film vieillissant qui manque de rebondissement et qui semble uniquement se nourrir de l’univers glauque du masochisme et des snuff movies. Le voyage de Nicolas Cage dans cet univers est certes angoissant mais n’offre pas pour autant un scenario bien ficelé. Le héros se dirige exactement vers ce que l’on attend de lui entoure de personnages secondaires manquant de relief. A noter cependant une très bonne bande son.
Les opinions politiques de Joël Schumacher ne regardent personne,mais comme il les étalent avec tellement de sureté dans ses propres films,on ne peut en faire abstraction. "8 Mm"(1999) suit un privé sur les traces d'un tueur fictif ou non,par le biais d'un torture porn intolérable. Descente aux enfers d'un homme déjà vacillante,proclamation de l'auto-vengeance avec une morale en faveur de la peine de mort,voyeurisme à tout crin,mise en scène bien trop démonstrative. Un thriller-repoussoir pour un énième rôle granguignolesque de Nicolas Cage.
J'ai plutot un assez bon souvenir de ce film la....Je ne m'en rappelle pas dans les grandes lignes.....Mais c'est un thriller qui se laisse voir! ....Pas le polar du siècle,mais pas mal.
Au début ça ressemble à un bon petit thriller classique. Après un petit moment l'avancement de l'enquête semble d'une facilité déconcertante et le film commence même à sonner creux malgré le renfort de Joaquim Phoénix. Un mauvais pressentiment que le festival d'incohérences final vient hélas confirmer. On constate surtout que le réalisateur a très mal construit le personnage principal incarné par Nicolas Cage donc de toute façon ça ne pouvait pas fonctionner. CQFD