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Votre avis sur Burn After Reading ?
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Après un No country for old man qui dénote dans la filmographie des frères Coen (à l'exception de leur première réalisation, Blood simple), on retrouve la valse sordide de personnages caricaturaux et paumés dans leurs vies de quadra-quinqua. On retrouve aussi une interprétation surjouée, notamment de la part de Brad Pitt ou de Frances McDormand. Tout comme dans ses deux autres participations à une oeuvre des frères, le personnage interprété par George Clooney a une obsession, là ses cheveux ou ses dents, ici la course à pied. En résumé, selon les termes d'Osbourne Cox (John Malkovich), c'est un film sur le complot des idiots, "the league of morons".
Le scénario alambiqué est un prétexte à une satire sociale, féroce et drôle, non dénuée de moments sanglants assez surprenants.
Loin d'être un grand film des frères Coen, ce Burn after reading est néanmoins une comédie enlevée et réussie.
Le scénario alambiqué est un prétexte à une satire sociale, féroce et drôle, non dénuée de moments sanglants assez surprenants.
Loin d'être un grand film des frères Coen, ce Burn after reading est néanmoins une comédie enlevée et réussie.
Les frères Coen sont des orfèvres dans la description de personnages ahuris, de ballots se faisant rouler dans la farine, de béotiens bornés, de nocifs au melon vertigineux, ou encore de benêts inconscients, pris au cœur de situations inextricables qu'ils ont, avec cette forme aggravée d'imbécilité qui confine au sublime, le plus souvent provoquées. Du duo de kidnappeurs arriérés (Fargo, 1996) au gang de bras cassés s'imaginant en nouveaux Arsène Lupin (Ladykillers, 2004) en passant par le trio d'évadés abrutis (O'Brother, 2000), ces personnages sont le plus souvent ramollis du bulbe avec, sans exagération, une dizaine de neurones se battant dans chacun de leurs cerveaux. De là à penser que l'imbécilité est l'essence même du genre humain, il n'y a qu'un pas que les frères Coen franchissent avec une allégresse contagieuse. Dans Burn After Reading (Joel et Ethan Coen, 2008), Chad Feldheimer (Brad Pitt), n'échappe pas à cette pathologie contagieuse, pour être probablement le gommeux le plus niais, le plus écervelé, mais aussi le plus réussi de la cinématographie de la fratrie.
Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film: https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/02/de-limbecilite-chez-les-freres-coen.html
Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film: https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/02/de-limbecilite-chez-les-freres-coen.html
Ce film fait parti des 1er que je recommanderai à voir si vous avez besoin de retrouver le sourire.
Bercé par Bourvil, Louis de Funes, et Pierre Richard (que je fait découvrir avec plaisir aux enfants), ce film m'a fait retrouver des enchainement de situation comiques, insolites, cocasses, et inattendues au point que ce fut un vrai régal.
En sortant de la salle, on continuait à rire avec ma femme et re-mentionnant telle ou telle scène, et tout mon corps disait "j'en veux encooooore". Je me suis par la suite précipité sur "Les chèvres du Pentagone" qui pour le coup m'a fait beaucoup moins d'effet.
Je reste donc sur celui-là pour le top des meilleurs films que je recommanderai
Bercé par Bourvil, Louis de Funes, et Pierre Richard (que je fait découvrir avec plaisir aux enfants), ce film m'a fait retrouver des enchainement de situation comiques, insolites, cocasses, et inattendues au point que ce fut un vrai régal.
En sortant de la salle, on continuait à rire avec ma femme et re-mentionnant telle ou telle scène, et tout mon corps disait "j'en veux encooooore". Je me suis par la suite précipité sur "Les chèvres du Pentagone" qui pour le coup m'a fait beaucoup moins d'effet.
Je reste donc sur celui-là pour le top des meilleurs films que je recommanderai
Désopilant du début à la fin. Le scénario est impeccable et le jeu d’acteur fantastique. L’humour des frères Cohen est toujours décalé et irascible à souhait. Un très bon moment à passer.
Un Coen mineur. La faute à un scénario totalement absurde avec Brad Pitt et Frances MC Dormand surjouant les demeurés. Le montage et les cadrages élaborés ne peuvent rattraper cette tare originelle. Décevant.
soniadidierkmurgia
« Burn after reading » ou littéralement « Détruire après avoir lu » (clin d'œil au générique de "Mission impossible"), clôt provisoirement la trilogie des idiots que les frères Coen avaient initiée en 2003 avec George Clooney qui il faut le reconnaître a merveilleusement servi leur initiative. À tel point que les trois hommes en remettront une couche en 2016 avec l’excellent « Ave Cesar ! ». Le tournage se déroule alors que les deux frères viennent d’accéder à la consécration définitive avec « No country for old men » qui leur a apporté quatre oscars dont trois les récompensant nommément (film, réalisateur et scénario).
Ils peuvent donc de se consacrer sereinement à ce qui sera leur première création originale depuis « The Barber » en 2001. On connaît le goût des deux hommes pour plonger leurs intrigues dans un genre classique du cinéma hollywoodien pour ensuite mieux le déstructurer de l’intérieur. Cette fois-ci, ce sera le film d’espionnage qu’ils vont sans cesse effleurer sans jamais se saisir pleinement de ses codes traditionnels qui sont pourtant nombreux. Certes, Osbourne Cox (John Malkovich) est un agent de la CIA qui se fait virer pour alcoolisme. Mais c’est l’idiotie de Chad (Brad Pitt) additionnée à celle de Linda (Frances McDormand), deux employés d’une salle de remise en forme qui va déclencher une série de catastrophes amenant les services secrets à s’intéresser à une affaire qui n’aurait jamais dû en être une.
En effet, obsédée par son physique, Linda s’est convaincue de devoir effectuer quatre opérations de chirurgie esthétique pour lesquelles elle n’a pas les fonds. Chad, de son côté, met par hasard la main sur un DVD appartenant à l’agent de la CIA viré dont il se persuade que les données qu’il contient sont ultra confidentielles. Les deux décident de concert qu’ils peuvent faire chanter son propriétaire. À partir de ce postulat de départ, il faut le reconnaître assez alambiqué, se met en place une intrigue dont la complexité des ressorts est quant à elle parfaitement digne de celle des films d’espionnage dont le charme consiste à promener le spectateur intrigué dans un entrelacs dont il ressort ébloui mais un peu hagard.
Mais une fois n’est pas coutume, ce sont les personnages eux-mêmes qui sont perdus. Pirouette scénaristique génialement efficace. Même à l’envers, les deux frères d’humeur taquine ont parfaitement respecté le cahier des charges. Mais s’il y a une chose que l’on comprend très rapidement, c’est que ce dernier segment de la fameuse trilogie des idiots va aligner les spécimens de l'espèce sans discontinuer jusqu’à la dernière image. À ce petit jeu, chacun des acteurs peut y aller de sa performance. George Clooney cette fois-ci accroc à son apparence, se prend à l’envie de faire du jogging dès qu’il baisse les yeux sur son ventre (les Coen en profitent au passage pour glisser un plan explicite dans Central Park en hommage au « Marathon Man » de John Schlesinger. Brad Pitt lui emboîte le pas, complètement décérébré sous son brushing blond platine. Frances McDormand ne s’en sort pas mal non plus en femme d’âge mûr voulant à toute force se refaire une jeunesse. J.K Simmons décidemment excellent, conclut brillamment cette pochade, en chef des services secrets éberlué qui referme un dossier qui n’avait vraiment rien pour être ouvert.
Excellent cru des deux frères parfaitement en confiance après le succès de « No country for old men » qui ne sont jamais aussi acerbes sur la société américaine que lorsqu’ils décident de présenter aux spectateurs la face goguenarde de leur créativité.
Ils peuvent donc de se consacrer sereinement à ce qui sera leur première création originale depuis « The Barber » en 2001. On connaît le goût des deux hommes pour plonger leurs intrigues dans un genre classique du cinéma hollywoodien pour ensuite mieux le déstructurer de l’intérieur. Cette fois-ci, ce sera le film d’espionnage qu’ils vont sans cesse effleurer sans jamais se saisir pleinement de ses codes traditionnels qui sont pourtant nombreux. Certes, Osbourne Cox (John Malkovich) est un agent de la CIA qui se fait virer pour alcoolisme. Mais c’est l’idiotie de Chad (Brad Pitt) additionnée à celle de Linda (Frances McDormand), deux employés d’une salle de remise en forme qui va déclencher une série de catastrophes amenant les services secrets à s’intéresser à une affaire qui n’aurait jamais dû en être une.
En effet, obsédée par son physique, Linda s’est convaincue de devoir effectuer quatre opérations de chirurgie esthétique pour lesquelles elle n’a pas les fonds. Chad, de son côté, met par hasard la main sur un DVD appartenant à l’agent de la CIA viré dont il se persuade que les données qu’il contient sont ultra confidentielles. Les deux décident de concert qu’ils peuvent faire chanter son propriétaire. À partir de ce postulat de départ, il faut le reconnaître assez alambiqué, se met en place une intrigue dont la complexité des ressorts est quant à elle parfaitement digne de celle des films d’espionnage dont le charme consiste à promener le spectateur intrigué dans un entrelacs dont il ressort ébloui mais un peu hagard.
Mais une fois n’est pas coutume, ce sont les personnages eux-mêmes qui sont perdus. Pirouette scénaristique génialement efficace. Même à l’envers, les deux frères d’humeur taquine ont parfaitement respecté le cahier des charges. Mais s’il y a une chose que l’on comprend très rapidement, c’est que ce dernier segment de la fameuse trilogie des idiots va aligner les spécimens de l'espèce sans discontinuer jusqu’à la dernière image. À ce petit jeu, chacun des acteurs peut y aller de sa performance. George Clooney cette fois-ci accroc à son apparence, se prend à l’envie de faire du jogging dès qu’il baisse les yeux sur son ventre (les Coen en profitent au passage pour glisser un plan explicite dans Central Park en hommage au « Marathon Man » de John Schlesinger. Brad Pitt lui emboîte le pas, complètement décérébré sous son brushing blond platine. Frances McDormand ne s’en sort pas mal non plus en femme d’âge mûr voulant à toute force se refaire une jeunesse. J.K Simmons décidemment excellent, conclut brillamment cette pochade, en chef des services secrets éberlué qui referme un dossier qui n’avait vraiment rien pour être ouvert.
Excellent cru des deux frères parfaitement en confiance après le succès de « No country for old men » qui ne sont jamais aussi acerbes sur la société américaine que lorsqu’ils décident de présenter aux spectateurs la face goguenarde de leur créativité.
Je me souviens avoir vu Mais qui a tué Harry il y a un million d'années mais je me souviens encore d'avoir ri aux éclats. Il y avait des personnages qui semblaient irréels une intrigue ridicule mais entremêlée qui était d'une certaine manière hilarante et crédible et un humour à couper le souffle tout au long du film. Burn after Reading n'avait rien de tout cela. Certains sur jeux des acteurs étaient atroces en particulier de la part de Pitt et McDormand et pour être honnête la sortie de Pitt de cette histoire n'est pas arrivée assez tôt. L'intrigue est peu structurée et certaines parties s'enfoncent dans des impasses inexplicables. Les seuls personnages que j'ai trouvé dignes d'intérêt sont Malkovich qui a essayé d'insuffler un peu de vie a ce film ridicule. le gérant sincère de la salle de sport qui contrairement à Pitt méritait d'avoir plus de répliques et l'humour sec et les agents de renseignement. Les Coen aiment vraiment la violence mais ils devraient peut-être essayer de faire un film sans elle. Dans celui-ci j'ai eu l'impression qu'elle n'était là que pour tromper l'ennui immense du spectateur...
Comment perdre 1h30 de sa vie ? Simplement en regardant ce « film » ... nul nul nul et le jeu d’acteur entre Brad pit et Clooney est vraiment pathétique...
Censé être une comédie, à aucun moment je n'ai rit, tout le monde est idiot à souhait, et la morale à 2 balles à la fin trop classe.
tres bonne comédie des frères Cohen. Un casting de fou furieux et puis surtout un Brad Pitt exceptionnel. Les dialogues sont recherchées et très bien écrit. A voir
L'humour des frères Cohen est assez atypique et Burn After Reading n'y déroge pas. Je n'ai pas vraiment compris où le film voulait en venir.
Film des frères Coen, comme d'habitude très loufoque, de l absurdité et malgré tout des messages qui passent bien.
Énorme casting! Peut-être pas le plus rythmé des réalisateurs mais très agréables à regarder avec comme toujours quelques perles et des moments cultes comme le rôle de Brad Pitt en coach fitness benêt ou la machine de George Clooney. Beaucoup de talent pour faire des films comme ça, la recette est connue mais ça fonctionne toujours!
Énorme casting! Peut-être pas le plus rythmé des réalisateurs mais très agréables à regarder avec comme toujours quelques perles et des moments cultes comme le rôle de Brad Pitt en coach fitness benêt ou la machine de George Clooney. Beaucoup de talent pour faire des films comme ça, la recette est connue mais ça fonctionne toujours!
Alexarod
Pour une fois que je suivais les critiques ciné des magazines, et pas celles des potes, je regrette. Bon, faut avouer que le film est drôle, mais pas hilarant, et que la belle brochette d'acteurs est utilisé à contre-courant, ce qui donne un bon effet de style quelque part. Cependant je dirais que c'est tout, ça s'embrouille entre intrigues et tromperies, ia pas mal d'incohérences avec la réalité (le divorce est si simple le vieux se prend une balle dans le cœur et il arrive encore à courir quand Brad Pitt s’en prend une sans savoir comment...), trop de persos, on devine la fin pour certains mais pas pour tous, la musique est déjà oubliée, l’histoire trop alambiquée… Bizarrement je n’ai pas l’impression qu’une suite pourra voir le jour, et malgré le résultat de ce 1er opus je serais tenté de dire : dommage. Bref un long métrage qui sait se la jouer intellectuel afin de plaire aux critiques, mais en zappant la qualité. Allez, on passe un bon moment quand même, mais par rapport au potentiel de l'histoire et des acteurs on est dégouté.
Génialement loufoque. Les personnages sont tous plus ou moins idiots ou obsédés, à commencer par celui de Frances McDormand à l'origine d'un gros bazar pour vouloir subir plusieurs opérations de chirurgie esthétique. Embarqués dans des histoires qui les dépassent, ils agissent en dépit du bon sens. George Clooney et Brad Pitt excellent dans l'interprétation de ces benêts pas bien méchants. Mention spéciale pour l'étrange machine que Harry Pfaffer, alias George Clooney, construit dans son sous-sol, preuve une fois de plus que les Américains s'arrangent avec leur légendaire pudibonderie.
je viens de le voir et a la fin je me suis dit soit y'a eu un gros manque de budget ou soit c'était intentionnel de faire une fin aussi rapidement baclé il y'avait tellement de sous intringues lancés en même temps que je m'attendait a un dénouement dramatique ou on nous apporte des explications et que ça ait du sens mais la on passe "Spoiler" par deux interlocuteurs de la cia qui reste plus ou moins impassible dans l'histoire mais qui quand même font le grand ménage en brulant tel ou tel corps ou en signant de gros chèques comme ça sans discuter pour sois disant acheter le témoignage du perso principal mais acheter le silence de quoi elle ne sait absolument rien juste que son ami a disparu c'est tout ce qu'elle sait ce qui me parait assez peu crédible "Spoiler" bref on reste sur sa fin donc si vous voulez passez un bon moment passez votre chemin
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