Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 11 février 2008
Je ne sais pas trop quoi en penser.... soit je suis passé à coté d'un truc, soit y'avait rien à comprendre. Plus j'y pense, et plus je penche pour la seconde option. En fait, j'ai commencé à avoir des doutes dès mon arrivée dans la salle : 5 min avant l'horaire, j'étais seul. Bizarre pour un film sorti la semaine dernière. Finalement on était 17 dans la salle, dont 5 mecs. Je me dis que peut-être qu'il aura plus parlé aux femmes qui étaient là, quoi qu'à la réflexion, leurs commentaires à la sortie étaient aussi peu engageants que ma propre opinion. Que dire du film... c'est lent, j'ai envisagé de quitter la salle, les rares couples présents ont pas mal discuté pendant le film, c'est finalement assez décousu. A voir si vous n'avez plus rien d'autre dans votre liste (ca sous-entend que vous ayez déjà vu John Rambo et Astérix...)
J'ai trouvé que ce flim se regarde bien, sans être transcendant (en particulier la fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe). Le sujet (la solitude moderne, et l'angoisse qui va avec) est porteur, malheureusement les grandes réflexions du flim sont souvent livrées brutes de décoffrage. J'ai beaucoup aimé le jeu de Jacques Bonaffé.
Moutout est un metteur en scène nettement au dessus de la moyenne,il le prouve ici avec un film maitrisé qui ne parle jamais de sentiments.Le film en devient par moments presque inquiétant tellement son ambiance est froide.Dommage que le réalisateur s'égare en cours de route.Reste une Elsa Zilberstein impressionnante dans un personnage complexe difficile à cerner.
Au-delà d’une satire plutôt réussie sur notre société et les nouvelles dérives de nos rapports amoureux, cette comédie dramatique douce-amère souffre d’un scénario bien pesant et de caricatures sans finesse. Elsa Zylberstein, sobre et juste, fait ce qu’elle peut mais à l’impossible nul n’est tenu. Dommage, car traiter au cinéma du phénomène du “speed dating” était plutôt une bonne idée.
tres beaux dialogues avec personnages tres bien croqués : on trouve la tous les types de rencontres possibles , hommes femmes et leurs nevroses respectives
Un film navrant de médiocrité, de lourdeur et de noirceur. Une "comédie dramatique" ? J'appelerai plutot cette chose une sorte de fouillis de tous les clichés de mauvais gout pour bobos désabusés par la vie. Dépressifs et blasés de la vie s'extasieront à loisir sur l'absurdité sans fond et la mélancholie noire de ce film qui m'ont fait, pour résumer, perdre une heure et demi de ma vie. A éviter absolument
Elsa Zylberstein illumine chaque plan de ce portrait de femme, moderne, touchant, juste. Les relations à soi et aux autres au XXIème siècle sont montrées sans mélo, sans fioriture. Belle réussite!
je mets une étoile pour l'interprétation des acteurs et c'est déjà beaucoup. Mais qu'est ce que c'est que ce film. Une daube non, parce que les acteurs sont bons et que l'idée première est bonne. Mais il est passé où le scénario, les rebondissements, l'intrigue tout simplement. On nous décrit un univers de célibataires semi dépressifs qui malgré leur situation professionnelle sont tristes. Elsa Zylberstein bien que rayonnante patauge dans cette glauquerie ambiante. Il est passé où Bruno Putzulu, la maladie a-t-elle un interet, si oui à quel fin puisque rien n'est abouti. En gros c'est un énorme loupé à oublier rapidement et qui même à la TV ne ferait pas illusion. A déconseiller.....
Ce film est à l'image de la production ciné française actuelle à savoir lourde et pénible. Le film est lent et à la consonnance pleurnicharde malgré qu'il se veuille être une "comédie". Les acteurs jouent des rôles creux et sans intéret.
j'avais beaucoup aimé "violence des échanges", ce second film est un peu moins réussi, bien qu'intéressant sur la description de la solitude, et la violence de notre monde actuel. Les personnages sont très bien vus, les scènes de speed dating très convaincantes. Par contre le film est un peu foutoir. Que vient faire la maladie du personnage principal? cela parasite inutilement le film.
Un moment simple de cinéma sans extase ! Une excellente comédienne qui campe magnifiquement son rôle. Des dialogues bien sentis et l'emotion et le spleen du 21eme siècle sont bien rendus. Une quête de l'âme soeur ou frère avec les attentes, les espoirs, les envies, les paradoxes à laquelle se mèle une dramatique secondaire qui n'est pas exploitée et n'apporte rien. Un scenario sans surprise. Pas mauvais, pas bon. j'y retrouve parfois mon quotidien... un film simplement un peu froid par instant.
Deuxième film de Jean-Marc Moutout après l'excellent Violence des échanges en milieu tempéré, La fabrique des sentiments confirme le talent entrevu dans ce premier essai. Tout comme le précédent celui-ci est très encré dans la société actuelle. C'est un film, comme on dit, un peu dans l'air du temps, un film sur la solitude, sur la difficulté de se rencontrer ou celle de vivre ensemble. Le mal être des trentenaires, encore un me diriez-vous ! Qu'importe puisque celui là est plutôt bien fait. N'attendez pas d'effets de mise en scène ici car il n'y en a pas. C'est un film de dialogues et un film d'acteurs. Et ces deux choses là sont parfaitement réussies. Il faut mieux être dans un bon jour car le scénario, à mon goût, est très pessimiste et même très noire. Peut être parce qu'il est très crédible et que quelque part, les situations décrites sont entrain de nous arriver ou nous les avons déjà vécu. Si quelques longueurs ne gâchent rien, la maladie de l'héroïne plombe par contre un peu l'histoire. En tout cas tout le reste sonne vrai et juste, à croire que cela en est certainement un peu ou beaucoup biographique.Eloïse attend beaucoup de la vie, elle a réussi "dans la vie" mais elle n'est pas heureuse, tout en n'osant ou ne pouvant pas le dire. Elle pourrait être une sorte de cousine de Didine qui elle était parfaitement heureuse sans rien n'attendre de particulier. Le trait d'union entre ces deux films est leur actrice réciproque. Géraldine Pailhas pour Didine et Elsa Zylberstein pour La fabrique... Elles ont toutes deux un peu le même profil dans le cinéma français, commencé jeunes, elles ont toujours été là dans le paysage avec une multitude de seconds rôles mais jamais vraiment de carrières qui ont explosé. Elle se retrouve au même moment avec un premier beau rôle à défendre elles s'en sortent avec brio. Elsa tout comme Géraldine est merveilleuse. Elle porte tout le film sur ces épaules, elle est de toutes les scènes...suite sur mon blog...
Malgré une bande-annonce donnant assez peu envie, Jean-Marc Montout, réalisateur remarqué du remarquable "Violence des échanges en milieu tempéré" nous revient avec son deuxième long. Avec la même verve cynique et le même regard affuté et critique, il nous livre un nouveau constat amer de notre société, pointant cette fois du doigt les comportements biaisés dans les relations hommes femmes. Un film subtil, intelligent, témoignant d'un sens particulièrement aiguisé du regard et de l'analyse de son réalisateur sur la société. Certains ne rentreront peut-être pas dans cet univers assez froid et finalement très amer et triste. Pour autant, cette "fabrique des sentiments" est un film très réussi, porté par une très touchante Elza Zylberstein.
Jean-Marc Moutout nous dépeint la solitude des célibataires. Les rencontres occasionnelles avec les speed dating. Le sujet actuel, et assez bien traité, est inutilement "encombré" par la maladie de son sujet principal qui alourdit l'action. Elsa Zylberstein, est magnifique. J. Bonnafé et Putzulu sont excellents aussi.